« Shoshana Zuboff oublie d’inscrire le “capitalisme de surveillance” dans une histoire plus large » Le sociologue Sébastien Broca est maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université Paris-VIII.
Auteur d’Utopie du logiciel libre (Le Passager clandestin, 2013), il travaille sur les communs numériques (logiciels libres, Wikipédia…) et les nouvelles formes de travail en ligne (« digital labour »). Il analyse les forces et les faiblesses des travaux de Shoshana Zuboff sur la surveillance. Quel est l’apport de Shoshana Zuboff à la critique de la captation des données personnelles et à celle de la surveillance technologique par les Gafam ? Le point de départ de The Age of Surveillance Capitalism, de Shoshana Zuboff, est une critique assez classique de la surveillance permise par les technologies numériques.
Cette critique est portée depuis des années par les défenseurs des libertés numériques, comme l’association La Quadrature du Net en France, et par des universitaires, dans le cadre de ce que l’on a appelé les « surveillance studies ». Linkzilla: Du communisme de surveillance au capitalisme de surveillance et au-delà (traduction) Il y a trente ans, samedi dernier, le mur de Berlin "tombait" de manière inattendue quand le gouvernement communiste de la RDA perdit le contrôle sur la liberté de voyager de ses citoyens.
Peu après que les Allemands de l'Est eurent obtenu la liberté de partir et la possibilité de critiquer leur gouvernement sans crainte de représailles, le gouvernement fut poussé à tenir des élections libres. Tout cela annonçait le démantèlement de la République démocratique allemande et, en quelques années de plus, du communisme soviétique lui-même. Ayant acquis la liberté de manifester ouvertement, l'une des premières choses que les Allemands de l'Est ont faites a été de descendre au siège du ministère de la Sécurité de l'Etat, universellement connu sous son acronyme allemand, la Stasi. Renata Ávila: "The Internet of creation disappeared. Now we have the Internet of surveillance and control” Google et compagnie : main basse sur l’information. Le développement de l’usage d’Internet, à partir de la fin des années 1990, a bouleversé l’économie générale de la communication, et entraîné des transformations majeures dans le secteur des médias.
Il a notamment conduit à la constitution d’un véritable oligopole dans le secteur de la distribution des contenus et des services en ligne. Les multinationales qui le composent sont désignées par un acronyme : GAFAM, pour Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft [1]. La montée en puissance de ces « géants du web » s’inscrit dans une évolution large de rapprochement du secteur des industries culturelles et médiatiques avec ceux des télécommunications et de l’informatique.
Google, nouvel avatar du capitalisme, celui de la surveillance. Nous avons la chance d’être autorisés à traduire et publier un long article qui nous tient à cœur : les idées et analyses qu’il développe justifient largement les actions que nous menons avec vous et pour le plus grand nombre. Avant propos Par Framatophe. Dans ses plus récents travaux, Shoshana Zuboff procède à une analyse systématique de ce qu’elle appelle le capitalisme de surveillance. Il ne s’agit pas d’une critique du capitalisme-libéral en tant qu’idéologie, mais d’une analyse des mécanismes et des pratiques des acteurs dans la mesure où elles ont radicalement transformé notre système économique. En effet, avec la fin du XXe siècle, nous avons aussi vu la fin du (néo)libéralisme dans ce qu’il avait d’utopique, à savoir l’idée (plus ou moins vérifiée) qu’en situation d’abondance, chacun pouvait avoir la chance de produire et capitaliser. Le capitalisme de la surveillance.
Esprit vous offre encore : 3 visites Ce texte est extrait du livre The Age of Surveillance Capitalism: The Fight for a Human Future at the New Frontier of Power (Public Affairs Books, 2019).
Le capitalisme de la surveillance y est défini comme cette nouvelle forme de capitalisme qui traduit l’expérience humaine en données comportementales afin de produire des prédictions qui sont ensuite revendues sur le marché des comportements futurs. Pour Shoshana Zuboff, la concentration de richesse, de savoir et de pouvoir par les capitalistes de la surveillance est telle qu’elle menace la démocratie, les libertés et l’avenir de l’humanité. Now NYC Activists Are Duct-Taping Anti-Smart City Messages On LinkNYC DOOH Screens - Sixteen:Nine. Ten weird tricks for resisting surveillance capitalism in and through the classroom . . . next term! Greetings, educators!
Are you watching in sheer terror as BigTech's four horsemen Surveillance, Exploitation, Manipulation, and Cataclysmic Hubris gallop wildly down the information superhighway, downloading their user-friendly death and destruction as far as the eye can see? * Do you stay up at night wondering if the real AI will just be us in two years because we'll be the blue-toothed, chip-injected, face-recognized meatbots churning wealth out of smart cities for the 1% tech tyrants who have already long stopped allowing their children to use their products? Are you concerned that your students don't understand the significance of these issues, don't care, or can't care because they feel powerless to stop it?
Have you, good teacher of future citizens, (including lawyers, politicians, tech workers and tech users), looked for the lesson on stopping it and found it simply not there? 1. That quote is from the great poet Diane di Prima. 2. 3. 4. It’s not that we’ve failed to rein in Facebook and Google. We’ve not even tried. In a BBC interview last week, Facebook’s vice-president, Nick Clegg, surprised viewers by calling for new “rules of the road” on privacy, data collection and other company practices that have attracted heavy criticism during the past year.
“It’s not for private companies … to come up with those rules,” he insisted. “It is for democratic politicians in the democratic world to do so.” 'The goal is to automate us': welcome to the age of surveillance capitalism. Données personnelles : Gare au Gafam. Comment « l’association de défenses des libertés à l’ère du numérique » la Quadrature du Net, veux faire sa fête aux géants d'Internet.
Le 25 mai prochain va entrer en application le RGPD, le règlement général sur la protection des données, ce pétrole du XXIème siècle qui a fait la fortune des Gafam (Google Apple Facebook Amazon et Microsoft) en recoupant tous nos comportements en ligne. Pour mieux nous vendre… nous et nos données. Or avec ces nouvelles règles du jeu, les citoyens peuvent dorénavant lancer des actions collectives contre ces pratiques.
Derrière un ordinateur les deux spécialistes/hacktivistes Benjamin Sonntag et Arthur Messaud nous expliquent. Un reportage de Giv Anquetil. Les liens Le Hackarnaval organisé le 17 mai au Musée Arts & Métiers. Action de groupe contre les GAFAM, La quadrature du Net.