Journée de la protection des données : il est peut-être temps de changer de navigateur. L'équilibre dans le petit monde des navigateurs a complètement basculé ces dernières années.
Chrome y triomphe avec 70 % de présence, au détriment de Firefox et d'autres alternatives toutes intéressantes. Pourquoi ne pas profiter de cette journée spéciale pour donner sa chance à la concurrence ? Aujourd'hui, c'est la journée de la protection des données. L'occasion pour les internautes, notamment en Europe, de remettre en question leurs pratiques en matière de gestion de la vie privée.
Nombreux sont ceux qui en profitent pour faire le point ou vous donner des conseils plus ou moins intéressés. De notre côté, hormis vous recommander la lecture de certains de nos précieux articles sur la question (en accès libre), que pouvons-nous faire ? Chromium omniprésent, surtout via Chrome Comme nous l'avions évoqué dans un précédent dossier, cela fait 10 ans que ce produit Google est né. La montée en puissance d'Android a favorisé cette croissance, puisqu'il y est souvent installé par défaut. L'Assemblée nationale abandonne Google pour Qwant - Technologies.
En France, l’Assemblée nationale a décidé de changer de moteur de recherche.
D'ici au 31 décembre, les députés ainsi que leurs collaborateurs sont invités à naviguer sur leurs ordinateurs, smartphones sans oublier leurs tablettes en utilisant les services du moteur de recherche Qwant. Qwant la joue comme Google. C'est le "de plus en plus connu" moteur de recherche européen, Qwant, qui a fait du respect de la vie privée son créneau, lancera de nouveaux services à la rentrée pour proposer un écosystème "à la Google" avec une différence majeur : il ne récupère pas les données personnelles de ses utilisateurs.
On parle souvent de Qwant comme d'un futur Google européen avec tout de même quelques grosses différences et vous allez voir qu'il ne s'agit pas uniquement des données personnelles. En tout cas, côté stratégie. Comme Google, l'entreprise française a donc décidé de multiplier ses services pour créer son écosystème. Données personnelles: comment la justice européenne ébranle Facebook et Google. Coup dur pour Facebook et consorts.
La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a invalidé ce mardi le cadre juridique qui couvre le transfert de données personnelles d'internautes européens aux Etats-Unis. Cet accord, qui avait été négocié par la Commission européenne en 2000, est connu sous le nom de "Safe Harbor". La CJUE a donné raison à un internaute autrichien, Max Schrems, qui s'opposait au transfert de ses données récoltées par Facebook vers les Etats-Unis. Ce faisant, l'arrêt de la CJUE remet en cause tous les accords relatifs aux données personnelles entre l'Union européenne et les Etats-Unis. Dans une certaine mesure, il confirme la rupture déclenchée par les révélations d'Edward Snowden sur le programme PRISM. La Cour a suivi l'avis de l'avocat général émis le 23 septembre, qui avait donné lieu à une réaction très vive des Etats-Unis. Ce que dit la Cour. Faut-il s'inquiéter du partage de données entre les écoles et les géants du web?
Depuis qu'elle a été rendue publique par le site du Café Pédagogique, la lettre de Mathieu Jeandron, directeur du numérique à l'Éducation nationale, fait polémique.
Il y est écrit noir sur blanc que les établissements scolaires français seront autorisés à travailler (et donc, à confier et partager des données) avec les géants du web. Parmi eux, les GAFAM, c'est-à-dire Google, Apple, Facebook, Amazon, et Microsoft. Car selon Mathieu Jeandron, il n'y aurait contre cela ni "réserve générale", ni "blocage juridique de principe. " Données personnelles: le secretaire d'Etat au Numérique donne l'alerte. Après le scandale Cambridge Analytica, Google récolte encore plus de données personnelles.
Vous avez peur de l'utilisation que les géants du Net pourraient faire de vos données personnelles ?
Google a la solution : les utiliser encore davantage. En dépit des questions posées par le scandale Cambridge Analytica, qui a plongé Facebook dans l'épineux débat de la récolte et de l'utilisation des données personnelles sur Internet, le moteur de recherche paraît ne pas être concerné. C'est assez paradoxal : par ses services, le moteur de recherche récolte autant, sinon plus, d'informations à votre endroit que n'importe quel réseau social. Pourtant, à la conférence annuelle des développeurs de l'entreprise, Google I/O, le géant du net a dévoilé une panoplie de nouvelles technologies supposées vous rendre la vie plus facile. RGPD : 45 000 Européens ont rejoint un recours collectif contre les géants du web. Le bilan des six mois du RGPD a été fait par la CNIL.
L'autorité de protection des données est notamment revenue sur les trois recours collectifs visant les géants du net. Le Règlement général sur la protection des données (RGPD), un texte européen entré en application le 25 mai 2018, a donné de nouveaux moyens d’action aux particuliers pour faire valoir leurs droits. Google, Amazon et Microsoft priés d'arrêter la reconnaissance faciale à des fins de surveillance. Aux USA, Microsoft, Google et Amazon sont invités à renoncer à fournir des outils de reconnaissance faciale au gouvernement.
Les appels demandant aux grandes entreprises de ne pas proposer leurs outils de reconnaissance faciale au gouvernement se font de plus en plus clairs aux États-Unis. Mardi 15 janvier, une coalition de 85 organisations a adressé une lettre ouverte à Google, Amazon et Microsoft leur demandant de s’engager à ne pas vendre de technologie de surveillance faciale au pouvoir. « Les dangers de la surveillance faciale ne peuvent être pleinement traités qu’en mettant fin à son utilisation par les gouvernements.
Cette technologie offre à l’exécutif une capacité sans précédent de savoir qui nous sommes, où nous sommes, ce qu’on fait, et qui on connaît », lit-on dans chacune des lettres. Tout particulièrement, ce sont les minorités qui en souffriront le plus. La CNIL condamne Google à une amende record de 50 millions d’euros. Isabelle Falque-Pierrotin pouvait-elle espérer meilleure sortie ? La présidente de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), fraîchement nommée garante du grand débat national, a vu l’institution qu’elle dirige depuis plus de sept ans condamner, lundi 21 janvier, l’entreprise américaine Google à une amende record de 50 millions d’euros.
En cause : sa politique de gestion des données personnelles en France. Cette condamnation intervient après les plaintes collectives, qui ont fédéré plus de 10 000 signataires, déposées devant la CNIL par les associations None of Your Business et La Quadrature du Net (QDN), alors que le règlement européen pour la protection des données (RGPD) venait tout juste d’entrer en vigueur en Europe, le 25 mai 2018. Un texte censé permettre aux citoyens européens de conserver la maîtrise de leurs données personnelles, notamment face aux géants du numérique, qui, comme Google, les utilisent à des fins commerciales. Or, selon M. Google va faire appel de l’amende record infligée par la CNIL. Des élus essaient d'exclure Google comme moteur de recherche sur Android. Dans le cadre du projet de loi relatif à la protection des données personnelles, des députés ont déposé un amendement remarqué qui propose d'éjecter Google comme moteur de recherche sur Android.
Et d'opter à la place pour une solution respectueuse de la vie privée. Et si le législateur obligeait l’industrie à afficher un écran de sélection des moteurs de recherche au premier lancement d’Android, le système d’exploitation le plus répandu sur les terminaux mobiles (smartphones et tablettes), afin de donner l’occasion aux usagers de choisir éventuellement une autre solution pour trouver des informations que celle proposée par Google ? C’est dans cette voie que l’amendement déposé par le député LREM Éric Bothorel et quelques autres collègues semble aller. Dans les grandes lignes, l’idée de l’élu rappelle les problèmes auxquels avait fait face Microsoft il y a plusieurs années sur le marché des navigateurs web.
Cependant, le parlementaire entend aller plus loin dans sa démarche.