L'incroyable collection de motos anciennes... Reportage France 3. 100 ans après, une Harley-Davidson de 1918 retrouve le chemin de l'Amérique. Cent ans après l'arrivée des Américains en Europe dans la Première Guerre mondiale, deux Français ont décidé de leur rendre hommage en faisant le chemin inverse au volant d'une moto Harley-Davidson de l'époque.
Le 6 avril 1917, les États-Unis déclarent la guerre à l’Allemagne. Le corps expéditionnaire US débarque progressivement dans plusieurs ports français, dont Saint-Nazaire. Dès lors, la Loire-Atlantique va accueillir des milliers de soldats et vivre à l’heure américaine. Collection. Appelez-le Super Mathias ! Il se définit lui-même comme « un collectionneur bizarre ».
Dans son fief de Plougasnou (nord-Finistère), Mathias Flamanc accumule les motos, les solex et les voitures qu’il possède par dizaines. Une passion sans bornes pour ce truculent quinquagénaire au faux air de Super Mario. Un camping-car un peu vintage acheté 300 €, « au volant duquel j’ai voyagé jusqu’en Hongrie avec ma femme ». Une vieille caravane « pour stocker du matériel ». Une remorque de chantier « que mon fils utilise pour aller en teuf ». Bienvenue chez Mathias Flamanc, à quelques centaines de mètres du centre-bourg de Plougasnou (près de Morlaix) . « Mes enfants sont quasiment nés dedans » Tel est Mathias Flamanc : un brin rebelle et déjanté. Comme c’était dur de trouver des pièces, j’en ai acheté une autre, puis une autre… « Je suis un collectionneur bizarre », reconnaît le quinquagénaire, en ouvrant la porte de son garage.
Mon ex-patron venait me chercher avec une Porsche 924. Au Maroc en moto Son prochain périple ? La moto, fabriquée par le tueur en série Landru, a été achetée par un collectionneur mayennais. Henri-Désiré Landru, surnommé "Le Barbe-Bleue de Gambais", a tué pas moins de 11 femmes.
Mais avant d'être un tueur en série célèbre, Landru était ingénieur. Ce fils de mécanicien se met à la fabrication d'une moto à la fin du 19ème siècle. Décès de Jacques Ségura, fondateur de la marque Furygan - Moto Magazine. En 1969, il est subitement devenu « Monsieur Jacques ».
Et malheur à celui qui aurait encore osé l’appeler par son nom de famille ; Ségura ! C’est pourtant bien le même homme qui, 2 ans plus tôt, avait créé avec ses deux frères la marque éponyme. Mais un violent clash familial a mis fin à leur association, donnant dans la foulée naissance à la société Jacques S, plus connue sous le nom commercial de Furygan. Concurrence fratricide. Au Vietnam, la Peugeot 103 est indémodable. Au petit matin sur les rives du lac de l’Ouest, un étrange groupe de grands-pères au style impeccable est au beau milieu d’une discussion animée.
Au centre de leur attention trône une Peugeot 103 méticuleusement restaurée de plus de quarante ans. Sortie de nulle part, se faufilant dans le flux incessant des scooters, une autre de ces antiques « mob » rejoint lentement le groupe, crachant derrière elle un large panache de fumée bleue, sous le regard admiratif des autres collectionneurs. Chacun vient exposer là son petit bijou : antiques Mobylette, Motobécane, Solex, Vespa, tous restaurés à l’identique. Et, bien entendu, la mythique 103, qui n’a pas dit son dernier mot. Jean-Luc Gaignard. Perdue dans la campagne mayennaise, se cache l’une des plus belles collections de motos de France, de Navarre et d’ailleurs.
Suivez le guide ! Vous l’avez peut-être croisé au détour d’un salon, d’une bourse ou d’une vente. Et probablement n’avez-vous pas prêté plus d’attention que cela au personnage, habitués que vous êtes à repérer normalement au premier coup d’oeil les stigmates de la passion moto chez les autres. Et pourtant… Le vieil adage de l’habit qui ne fait pas le moine prend ici toute sa splendeur. Une ferme remise en état, agrandie, encore et encore par les seules mains de notre homme. Une belle histoire, une peu folle certes, d’un passionné devenu metteur en scène d’expositions itinérantes, parce qu’il faut bien gagner sa vie, mais qui aurait enfin réussi à poser ses bagages. Et quelles bagages !!! - « Soldats ! Il faut un peu de courage et de détermination pour dénicher l’antre de Jean-Luc, un petit paradis coincé dans la campagne entre Laval et le Mans.
Brad Pitt a passé deux heures à Montflours ! Le célèbre acteur américain a visité dimanche dernier le musée privé de Jean-Luc Gaignard à Montflours.
Brad Pitt est venu en hélicoptère depuis la Sarthe où il assistait aux 24 Heures du Mans. Une visite en toute discrétion, l'entourage de l'acteur a refusé que des photos soient diffusées. Jean-Luc Gaignard a encore les yeux remplis d'étoiles quand il raconte ce qui lui est arrivé.