Que sommes-nous sans Jésus. Écoutez cette parabole sur le « petit âne des Rameaux ».
Celui sur lequel Jésus a voulu monter pour faire son entrée triomphale à Jérusalem : « Un petit âne s’en retournait à sa maison tout joyeux et raconta à sa mère :– Je suis allé dans une ville et quand je suis arrivé, la foule applaudissait à tout rompre, poussait des cris de joie, chacun étendait son manteau sur mon chemin… Tout le monde se réjouissait de ma présence. Sa mère lui demanda alors s’il était seul et le petit âne répondit :– Non, je portais un homme du nom de Jésus.Alors sa mère lui dit :– Mon enfant, retourne à cette ville, mais cette fois, vas-y tout seul.Et le petit âne d’acquiescer :– À la prochaine occasion, j’y retournerai…Mais lorsqu’il s’en retourna tout seul dans cette ville, tous ceux qui passaient le moquaient, le maltraitaient, l’insultaient et allaient même jusqu’à le battre.De retour à sa maison, il raconta à sa mère :– Je suis tout triste, car rien ne s’est bien passé là-bas.
Porter Jésus. Éric de Labarre : « L’école catholique n’a de sens que si sa proposition éducative est originale » Comme le dit son secrétaire général, Éric de Labarre - qui passera la main en septembre à Pascal Balmand -, l’enseignement catholique veut profiter de cet événement pour être davantage à l’écoute de la société, tout en réaffirmant sa spécificité.
Selon un sondage OpinionWay pour La Croix et l’enseignement catholique, 90 % des Français jugent normal que les parents puissent choisir l’école de leurs enfants, privée ou publique. La Croix. Quel est l’objectif de la convention organisée le premier week-end de juin à Paris ? Éric de Labarre : Il s’agit d’amener l’école catholique à être davantage à l’écoute des préoccupations de ses partenaires politiques, administratifs, sociaux, économiques.
Pour autant, il n’est pas question de répondre favorablement à toutes les demandes, très diverses, voire contradictoires, formulées par nos interlocuteurs. L’intitulé de ces journées, « Avons-nous besoin de l’école catholique ? É. d. É. d. É. d. Vive l'école catholaïque ! Vincent Peillon réussira-t-il à renouveler l'école publique ?
On verra. C'est du coté de l'école catholique que son influence rayonne. La morale laïque, le drapeau tricolore, la devise républicaine, la politique sociale sont maintenant revendiqués par l'école catholique frappée de Peillonnite. Même Jaurès, pourtant l'auteur du discours de Castres (1904) sur l'éducation laïque, est appelé au paradis de l'école catholique par le nouveau secrétaire général de l'enseignement catholique, Pascal Balmand. Une école qui explore son identité. En quoi l’enseignement catholique est-il catholique ?
Sous son apparence triviale, la question porte en elle une infinie complexité. Pour preuve, les trois années de travail nécessaires pour élaborer le nouveau statut de l’enseignement catholique en France, adopté en avril par la Conférence des évêques de France (CEF) et rendu public le premier week-end de juin. Une manière de définir la spécificité de l’enseignement catholique, que la loi identifie comme le « caractère propre » de l’école privée. « De notre point de vue, le caractère propre est lié au caractère confessionnel, mais il n’a pas à l’être du point de vue de la loi », explique Mgr Alain Planet, évêque de Carcassonne et Narbonne, et membre du Conseil pour l’enseignement catholique à la CEF.
La « charité éducative », une « ardente obligation » Cette « irrigation » du caractère catholique transparaît dans le nouveau statut. . « Ne pas transformer mon établissement en paroisse » Ce que disent les nouveaux statuts. Intervention mgr dagens EC ds la societe francaise. Laïcité: au-delà des principes. Une charte, plutôt qu’une loi ou qu’une énième directive, on ne s’en plaindra pas.
Le principe de laïcité, né dans une histoire marquée par la présence d’un catholicisme majoritaire, est aujourd’hui bousculé : l’islam occupe une place plus importante et, parallèlement, l’indifférence religieuse gagne du terrain. Il n’est donc pas inutile de rappeler les contours de la laïcité, en dehors de ces moments de crise où s’élaborent des textes écrits sur le mode de l’interdiction. La forme qu’a choisie Vincent Peillon, ministre de l’éducation, se veut plus apaisée. Cela suffira-t-il à faire comprendre que la laïcité n’est pas une guerre contre les croyances religieuses, mais promeut la liberté et le respect de toutes les convictions, dans la mesure où celles-ci respectent la foi ou la non-foi des autres et les lois de la République ? Il ne faut pas demander à ce texte ce qu’il n’a pas vocation à régler.