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ETHIQUE SCIENTIFIQUE

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Emilie Wapnick: Pourquoi certains d'entre nous n'ont pas de vocation. La Haute finance à l’assaut de votre patrimoine génétique. Le dieu-argent de la haute finance est un dieu gourmand voire vorace.

La Haute finance à l’assaut de votre patrimoine génétique

Il n’a jamais de sensation de satiété. Ce 21ème siècle est son heure. Il s’est coup sur coup approprié sans grande difficulté le marché de l’emploi, a saboté le concept d’Etat-Nation, a privatisé les services publics, a démantelé les institutions publiques de plus en plus soumises aux besoins impératifs du marché mondial, a confisqué les capitaux de retraite et autres épargnes, a mis la main sur les ressources naturelles mondiales, a siphonné les monnaies nationales et les excédents des balances publiques, etc. La privatisation de la planète et de ses ressources est ainsi une réalité difficilement contestable.

Les exploits du dieu-argent sont innombrables. Jacques Testart : "La fabrication d'un enfant sur mesure m'inquiète" "Ne prenons pas des airs de demi-dieux […] là où nous n'avons été que de petits sorciers", écrit le biologiste Jacques Testart au début de son nouvel essai*, citant Jean Rostand.

Jacques Testart : "La fabrication d'un enfant sur mesure m'inquiète"

Dès les années 1980, tout en participant à l'invention de la procréation médicalement assistée (PMA), Testart, père scientifique d'Amandine, le premier bébé-éprouvette français, s'est inquiété d'un "risque d'eugénisme" lié à certaines de ces techniques. À 75 ans, ce militant de la décroissance estime que ses cauchemars les plus noirs sont en passe de devenir réalité, sous couvert de progrès médical. Ou comment les humains, seront, selon lui, bientôt sélectionnés comme des animaux d'élevage. Regrettez-vous d'avoir conçu Amandine en 1982? Bien sûr que non! Lanceurs d'alerte : la France adopte enfin une législation protectrice. C'est une grande avancée, passée relativement inaperçue.

Lanceurs d'alerte : la France adopte enfin une législation protectrice

Depuis la loi contre la fraude fiscale et la grande délinquance économique et financière du 6 décembre 2013, les « lanceurs d'alerte », qui jouent un rôle central en matière de signalement et de prévention de la corruption, bénéficient d'une « protection générale » en France. Ce n'était pas le cas jusqu'à présent, et la France était régulièrement montrée du doigt par les ONG et les magistrats anticorruption, au milieu de nombreux autres pays dans le monde, pour l'insuffisance de son dispositif législatif de protection des salariés lanceurs d'alerte, exposés au risque d'être licenciés ou harcelés. Dans un rapport sur « L'alerte éthique » paru au mois de novembre 2013 – une étude comparative des législations des vingt-huit pays membres de l'Union européenne –, Transparency International avait encouragé Paris à compléter sa loi du 13 novembre 2007. Florence Hartmann : ”Les lanceurs d'alerte contribuent au quatrième pouvoir”

Ancienne journaliste au Monde, Florence Hartmann a voulu, dans un livre, revenir sur 40 ans de lanceurs d’alerte.

Florence Hartmann : ”Les lanceurs d'alerte contribuent au quatrième pouvoir”

A travers six portraits, elle raconte les histoires de ces personnages romanesques mais pourtant bien réels qui ont un jour dénoncé des activités illicites ou des abus de pouvoir, parfois au risque de leur vie, afin de protéger l’intérêt public. L'expérimentation sur les embryons, c'est la marchandisation de l'humain. Sylvain Rakotoarison.

L'expérimentation sur les embryons, c'est la marchandisation de l'humain

La France s’avance dans la zone rouge de l’aventure anti-éthique : toutes les digues du respect de la personne humaine sont progressivement renversées… Est-ce le symptôme de la victoire définitive du matérialisme sur la conscience ? L’embryon humain n’est pourtant pas un matériau comme les autres. On n’en a pas fini avec la désacralisation de la personne humaine et les transgressions en tout genre. Après le "mariage pour tous" et son corollaire probable mais honteux, la "PMA pour tous", et peut-être même une future et déconseillée "mort pour tous", voici l’expérimentation pour tous. J’en avais déjà parlé à l’issue du débat au Sénat dans la nuit du 4 au 5 décembre 2012, un vote en catimini, loin des médias. Un débat tronqué et bâclé Le gouvernement, de manière hypocrite puisqu’il s’agit ici d’une initiative parlementaire mais fortement encouragée par l’Exécutif, souhaite désormais légaliser le principe général d’expérimentation sur les embryons humains.

Fin de vie: avis défavorable au suicide assisté. Prudence est mère de sûreté.

Fin de vie: avis défavorable au suicide assisté

Pour le comité national consultatif national d’éthique (CCNE), il n’est pas souhaitable de légaliser le suicide assisté ou l’euthanasie. Le comité des sages n’est pas parvenu à un consensus sur la question. Dans sa majorité, il estime qu’il ne faut pas changer la loi pour autoriser à « faire mourir » des patients en phase terminale qui en ont exprimé le souhait. Mais pour une minorité de ses membres, la frontière entre « laisser mourir » et « faire mourir », est si fine qu’elle a déjà été franchie.

Pour eux, la question est davantage de savoir pourquoi certaines formes seraient autorisées et pas d’autres. Jean-Claude Ameisen, président du CCNE, présente cet avis comme une « étape ». « La discussion doit se poursuivre par un débat public citoyen », estime-t-il. Sédation profonde Pour améliorer la loi Leonetti de 2005, d’autres points font en revanche consensus.