Loi El Khomri : la CFDT «ne lâchera pas» sur les indemnités prud'homales. De son côté, la droite met elle la pression sur le gouvernement pour que le texte reste en l'état.
«J'invite le gouvernement à répondre à nos revendications», appelle Laurent Berger. Sur Europe 1, le patron de la CFDT prévient que s'il n'est «entendu», la CFDT va «sa mobiliser». Alors qu'il sera reçu ce lundi à Matignon à 15 heures et que d'autres syndicats appellent purement et simplement au retrait du projet de loi, il juge lui que «tout n'est pas à mettre à la poubelle» dans le texte. Car, assure-t-il, le retirer «c'est aussi renoncer au compte personnel d'activité». «Mais il y a des mesures inacceptables dans ce projet tel qu'il est aujourd'hui», martèle-t-il. «Il était temps qu'ils discutent avec les syndicats, en tout cas la CGT», relève Philippe Martinez. « Pour ce projet de loi qui fait plus de 100 pages, nous avons été reçus deux heures », grince le patron de la CGT sur France 2.
«Cette loi fiche la pagaille et est archaïque», martèle Jean-Luc Mélenchon. Loi El Khomri : Manuel Valls prépare la reculade. Après avoir annoncé son report, le premier ministre a accepté la tenue d'un «séminaire» avec le groupe PS à l'Assemblée pour amender un texte qui suscite la colère de la gauche.« Désespérant », l'éditorial de Paul-Henri du Limbert Il aurait pu créer une commission, demander la rédaction d'un livre blanc ou encore réunir un conseil d'experts, autant d'excellents moyens d'enterrer un sujet.
70% des Français opposés à la loi El Khomri. Une réforme du droit du travail, oui, mais pas celle-là !
Voilà un paradoxe que peuvent méditer François Hollande et Manuel Valls. Selon le sondage d’Odoxa que nous dévoilons ce dimanche matin, 70 % des Français se déclarent opposés à la loi El Khomri. Un niveau de rejet particulièrement élevé, et même ascensionnel puisqu’ils étaient 67 % à y être hostiles le 25 février. Le texte réussit même à fédérer contre lui les sympathisants de gauche (70 %) et ceux de droite (68 %). QUESTION DU JOUR. Pourtant, les Français n’ont rien contre le principe d’une réforme. Alors pourquoi tant d’opposition ? Comment sortir de ce guêpier ? Sondage Odoxa Le Parisien-Aujourd'hui en France réalisé les 3 et 3 mars 2016 auprès d'un échantillon représentatif de la population française âgé de 18 ans et plus. LIRE NOTRE DOSSIER COMPLET dans l'édition de dimanche du «Parisien»-«Aujourd'hui-en-France» Valider des accords d'entreprise par référendum.
Loi travail : non, merci @MyriamElKhomri ! #loitravailnonmerci. La ministre du travail propose une réforme qui transforme en profondeur le code du travail.
Parmi les éléments proposés dans le projet actuel : > En cas de licenciement illégal, l’indemnité prud’homale est plafonnée à 15 mois de salaire. > Les 11 heures de repos obligatoire par tranche de 24 heures peuvent être fractionnées. > Une entreprise peut, par accord, baisser les salaires et changer le temps de travail. La pétition contre le projet de loi El Khomri atteint un million de signatures. Une première en France.
La pétition en ligne contre l’avant-projet de loi El Khomri sur la réforme du droit du travail a dépassé le cap du million de signatures vendredi 4 mars dans la soirée, deux semaines seulement après son lancement, battant tous les records en France. Lancée le 19 février par des militants associatifs et syndicalistes, notamment la féministe Caroline De Haas, elle devance ainsi la pétition contre la directive européenne sur le secret des affaires (plus de 512 000 signatures) et celle demandant la grâce présidentielle pour Jacqueline Sauvage, condamnée pour le meurtre de son mari violent (près de 436 000 signatures).
Temps de travail, licenciement, prud’hommes : ce que contient le projet de loi d’El Khomri. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Bertrand Bissuel La ministre du travail, Myriam El Khomri doit présenter, le 9 mars en conseil des ministres, son projet de loi « visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les actifs ».
Le texte, qui vient d’être transmis au Conseil d’Etat et que Le Monde s’est procuré, entend donner un poids accru à la négociation collective. Avant projet de loi visant a instituer de nouvelles libertes et de nouvelles protections pour les entreprises et les actifs. Projet de loi El Khomri : ce qu'il pourrait changer pour les salariés. Un projet de loi qui ne cesse d'évoluer >> Mise à jour du 9 mars 2016 Face à la bronca provoquée par son projet de loi, le gouvernement a décidé le 29 février de s'accorder deux semaines supplémentaires pour mener de nouvelles consultations avec les syndicats.
Le nom du projet de loi a également changé : il n'est plus question de "nouvelles libertés", le texte est désormais intitulé "avant-projet de loi sur les nouvelles protections pour les entreprises et les salariés". Avec ces nouvelles discussions, le gouvernement espère convaincre au moins un syndicat de soutenir sa réforme. Mais pour y arriver, il doit faire des concessions. Plusieurs pistes ont été évoquées lors des rencontres organisées à Matignon entre le 7 et le 9 mars : - sur l'instauration d'un barème aux prud'hommes : tous les syndicats réclament sa suppression, mais le Premier ministre y tient. Si le gouvernement souhaitait faire bouger les lignes, c’est réussi. . • HEURES SUPPLÉMENTAIRES. Ce que cela change. . • FORFAIT-JOUR.