Vivre heureux sous une dictature. J’ai envi de réfléchir aujourd’hui à un sujet qui m’a souvent interpellé.
C’est un sujet assez délicat à traiter à vrai dire, je l’ai longuement retourné dans tous les sens avant de me décider à le partager ici. La question est simple et pourtant terriblement lourde de sens : peut-on vivre heureux dans une région du monde soumise à une dictature. J’ai l’habitude de partager mes expériences ou mon vécu avec vous, c’est ce qui rend l’écriture de ces quelques mots plus difficiles qu’à l’accoutumé. Le fait est que cette fois, la plupart d’entre vous comme moi n’avons jamais vécu sous un régime dictatorial, et ne pouvons en parler en conséquence.
D’ailleurs, qui sommes nous pour juger de la capacité d’autrui à vivre heureux, voir épanoui sous un régime que nous réprimerions à corps et à cris. Le Bhoutan, une dictature du Bonheur ? Territoire confiné entre la Chine et l’Inde, le Bhoutan ne fait que peu parler de lui.
Et rare sont ceux qui ont eu la chance d’y voyager pour en parler. Loin de la scène touristique internationale, le pays est toujours l’un des plus pauvres d’Asie. Pourtant, on continue de le décrire comme le pays le plus heureux du monde, ce qui peut sembler paradoxal. Explications. Un retour aux années 70 s’impose. Il est basé sur 4 piliers qui sont : la protection environnementale, la préservation de la culture, une gouvernance responsable et le développement économique, le BNB intègre donc les externalités négatives, grandes oubliées du PIB.
Cet indice a mis le pays sous le feu des projecteurs des grandes instances internationales, à la recherche d’un nouveau modèle pour l’économie mondiale. Un roi au service du peuple Jusqu’en 2008, le régime politique bhoutanais est une monarchie absolue. A son arrivée au pouvoir, ce dernier lance de grands projets d’amélioration des conditions de vie. Le bonheur dépend-il du régime politique dans lequel on vit ? - Aide en philo.com. Aperçu du corrigé : Le bonheur dépend-il du régime politique dans lequel on vit ?
C'est un philosophe pessimiste, voire cynique. Pour bien comprendre la portée et l'enjeu de ce qu'il dit dans ce texte sur l'État, il faut se rappeler qu'à la même époque, Hegel, son grand rival, définissait l'État comme le triomphe de la rationalité et de l'Universel sur les intérêts particuliers. Or Schopenhauer mous dit dans ce texte que l'État n'est nullement le contraire de l'Égoïsme, de la recherche de l'intérêt personnel qui serait sacrifié à l'intérêt général par altruisme, patriotisme, amour sacré de la patrie... Loin de ce lyrisme, il nous dit que l'État est le triomphe, l'apothéose, la consécration de l'Égoïsme ! Non pas le règne de la raison, non pas une institution qui s'opposerait (au nom de quoi ? Utopie politique et bonheur ne sont pas compatibles. ©Le Livre de Poche Le célèbre roman1 des années 1930 de l’écrivain anglo-américain, Aldous Huxley (1894-1963), qui connut un succès international, pose sous une forme utopique des questions centrales et troublantes sur la relation entre régime politique (ici mondialisé) et bonheur.
Le titre anglais – Brave new world – tiré d’une citation de Shakespeare (La Tempête) ne renvoie pas exactement à la connotation à la fois leibnizienne et voltairienne du titre français. Ce nouveau monde possède une perfection ordonnée et esthétique (« brave »), il est un absolu et non pas quelque chose que l’on atteint par défaut, comme les personnages du Candide de Voltaire à l’issue des terribles épreuves qui les ont menés, selon la célèbre formule, « à cultiver leur jardin ». Le monde d’Huxley, quant à lui, se donne comme la plus haute réalisation d’une organisation de la société humaine, sa mise en ordre totale et parfaite. Bonheur ou cauchemar ? Le bonheur contre la liberté ? Un bonheur non-humain ? ©L.E. Bhoutan : au pays du Bonheur national brut. Lancé en 1972, le "nouveau paradigme" s’appuie sur quatre piliers : la protection de l’environnement, la conservation et la promotion de la culture bhoutanaise, la bonne gouvernance et le développement économique responsable et durable.
Aujourd’hui, le BNB irrigue toute la vie du pays, entraînant de profonds bouleversements dans l’agriculture (objectif : 100% biologique en 2020), l’éducation nationale, où l’on prépare les élèves à devenir des "ambassadeurs du changement", la gestion des ressources naturelles (réglementation stricte de l’abattage des arbres et de l’exploitation minière), la santé - gratuite pour tous -, le tourisme - haut de gamme -, ou le commerce (non adhésion à l’Organisation mondiale du commerce).
Le film raconte le développement du BNB à travers le témoignage de hauts responsables mais aussi d’acteurs de terrain, habités par une vision du bonheur et du bien commun qui a fait l’objet d’un rapport très remarqué aux Nations unies.