Un mur à Berlin, de Patrick Rotman - Documentaire. Mur de Berlin. Vous connaissiez l'ostalgie? Découvrez la Westalgie. Sentiment aussi bien partagé par l'«Ouest» que l'«Est», la nostalgie du bon vieux temps de la vieille RFA ne se limite à un simple «c'était mieux avant».
Même la gauche radicale se met à regretter le bon vieux temps du capitalisme rhénan. On connaissait l’Ostalgie, ce néologisme allemand désignant la nostalgie pour l’Est, mise en scène sous une forme humoristique dans le film Good Bye Lenin. On connaissait moins la «Westalgie», la nostalgie pour l’Ouest c’est-à-dire pour la vieille République fédérale d’Allemagne. Elle refait surface à l’occasion du 25e anniversaire de la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989. Dans son livre Das neue Deutschland («La Nouvelle Allemagne»), l’auteur Klaus Schroeder estime même que la Westalgie est plus répandue que l’Ostalgie.
Ostalgie et Westalgie ont un fond commun qui n’est pas propre aux Allemands, la tendance à penser que «c’était mieux avant». Il faisait bon vivre, protégés par le roi Deutsche Mark Même la gauche radicale est élogieuse. Le mur de Berlin expliqué par les cartes du métro. A Berlin, la Guerre froide fût aussi souterraine, avec un réseau scindé en deux entre le U-Bahn (et ses stations fantômes) géré par l'Ouest et le S-Bahn administré par l'Est.
Il y a 25 ans, le Mur tombait. Les murs de 16 stations fantômes de métro s’effondraient dans la foulée. Le Mur a été construit pour empêcher les habitants de l'Est de passer à l'Ouest. Pour la même raison, il fallait bâtir une forme de mur dans le réseau souterrain pour éviter un exil massif à l'Ouest. La ligne 2 du métro ne posait pas de gros soucis. «Dernière station à l'Ouest» Les lignes 6 et 8 sont nettement plus problématiques. «Dernière station à Berlin-Ouest», annoncent les haut-parleurs avant que le métro ne s’enfonce dans les stations grises. Les «Geisterbahnhöfe» (stations fantômes), comme les usagers les ont baptisées, n’ont rien des lieux abandonnés du Berlin d’aujourd’hui. 25 ans de la chute du mur : le rideau de fer vu par le cinéma. VIDÉOS - Le long rempart qui a séparé en deux la capitale allemande, de 1961 à 1989, a marqué l'histoire et par là-même le 7e art, jouant un rôle central dans certains films allemands comme étrangers.
Le mur de Berlin a coupé la ville en deux. Une séparation construite en une nuit, qui déchira des familles, bouleversa la géographie des lieux et permis au régime de la République démocratique allemande (R.D.A.) de durcir son contrôle, en endiguant la fuite de sa population vers l'Ouest de Berlin et de l'Allemagne. Vingt-cinq ans après la chute du «mur de la honte», retour sur le rôle qu'il a tenu dans de nombreux films.
D'origine austro-hongroise, le réalisateur et scénariste américain Billy Wilder (Boulevard du crépuscule, Sept ans de réflexion), est l'un des premiers à s'être emparé du mur, du moins du «rideau de fer», comme prétexte d'un scénario original. Malgré le contexte dramatique, Billy Wilder livre une comédie autour du thème de la guerre froide. Good Bye, Lenin! Le mur de Berlin de A à Z. MUR DE BERLIN - Le mur de Berlin est construit dans la nuit du 12 au 13 août 1961 pour stopper la fuite des Allemands de l'Est vers l'Ouest.
Après 28 ans d'existence, le Mur s'ouvre le 9 novembre 1989, juste après la déclaration du porte-parole du SED indiquant que le passage à l'Ouest peut se faire dès à présent sans autorisation spéciale. Allemands: les Allemands de l'Est sont appelés les Ossies, ceux de l'Ouest les Wessies. Mémorial du Mur de Berlin. 1961 : l’édification du « mur de la honte » "Emmurés", la reconstitution 3D du mur de Berlin. Berlinermauer.jpg (JPEG Image, 400 × 300 pixels)