OGM : nouvelles menaces encore plus redoutables - Planetes360. On pourrait considérer comme une bonne nouvelle le fait que, en 2015, les surfaces cultivées en OGM ont légèrement diminué dans le monde.
C’est la première fois depuis 1996, date des premiers semis, que les surfaces sont estimées à la baisse par l’ISAAA , un organisme issu des grands semenciers et qui promeut les biotechnologies végétales dans les pays du Sud. L’ISAAA en profite pour encenser les « nouveaux OGM ». Nouveaux OGM ? Késaco ? Il s’agit d’une méthode nouvelle utilisant un système de défense immunitaire bactérien – CRISPR-Cas9 – et qui débouche sur un outil précis, simple et universel pour modifier les gènes de n’importe quelle cellule à volonté. Cette technique, CRISPR/Cas9 apporte effectivement une universalité nouvelle (à peu près tout type cellulaire peut être modifié), une grande simplicité d’usage, qui la met à la portée, sinon de n’importe qui, du moins de nombreuses personnes disposant d’une formation minime (surtout pour modifier des micro-organismes !)
Bayer se défend de vouloir introduire en Europe les OGM de Monsanto (sciencesetavenir.fr) OGM : une législation européenne en "cheval de Troie" Après 4 années de blocage, l'Union européenne a adopté une nouvelle législation européenne sur les organismes génétiquement modifiés qui permet à chaque Etat membre de les refuser mais qui ouvre l'Union européenne à la culture des plantes OGM.
Un compromis critiqué tant par les écologistes que par l'industrie. "Enfin un accord sur les OGM ! ", se sont félicité la plupart des députés européens ce 13 janvier 2015, après l'adoption par 480 voix contre 159 et 58 abstentions du compromis conclu avec les gouvernements, après quatre ans de négociations sur ce sujet particulièrement épineux. La nouvelle législation accorde aux Etats membres le droit d'interdire la culture des organismes génétiquement modifiés sur leur territoire, mais permet aussi à ceux qui le souhaitent d'en cultiver. Ce qui est d'ailleurs déjà le cas, puisque le MON810 de Monsanto, seul OGM actuellement autorisé dans l'Union, est cultivé sur 110.000 hectares en Espagne, 9.000 au Portugal et 3.000 en République Tchèque. La mafia de l'eau en France. Monsanto en Ukraine, la nourriture génétiquement modifiée et le retour de H+K. Finalement, un aspect secondaire de la crise ukrainienne commence à recevoir une attention internationale.
Le 28 juillet, l’Institut Oakland, basé en Californie, a publié un rapport révélant que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI), selon les termes de leur prêt de $17 milliards à l’Ukraine, ouvriraient ce pays aux cultures génétiquement modifiées (GM), ainsi qu’aux OGM dans l’agriculture. Le rapport est intitulévu de l’Ouest : la Banque mondiale et le FMI en Ukraine [1]. Fin 2013, le président ukrainien du moment, Viktor Yanukovych, a rejeté l’agrément d’association à l’Union européenne lié au prêt de $17 milliards, dont les termes viennent seulement d’être révélés. Au contraire, Yanukovych a opté pour une aide russe de $15 milliards, assortie d’une réduction sur le prix du gaz naturel. Sa décision a été un facteur majeur des protestations mortelles qui s’ensuivirent et qui l’ont renversé du pouvoir en février 2014, ainsi que de la crise en cours.
Traité transatlantique : aujourd'hui, comment passer la sécurité alimentaire à la moulinette. Grâce à une fuite, plusieurs groupes écologistes ont pu avoir connaissance des propositions de la Commission européenne sur la sécurité alimentaire, lors des négociations de ce traité commercial.
Adrian Bebb, chargé de la campagne Agriculture et Biodiversité des Amis de la Terre Europe explique en quoi ces documents montrent que l’accord EUA-UE sape les fondements mêmes de la politique de sécurité alimentaire européenne. Les citoyens européens ont toutes les raisons de s’inquiéter des conséquences du projet d’accord de libre échange avec les Etats-Unis (TTIP ou TAFTA). Nous avons obtenu par une fuite, un document essentiel sur la sécurité alimentaire, qui montre l’étendue des renoncements que la Commission européenne est prête à concéder sur la protection des citoyens, malgré les affirmations répétées du commissaire européen au Commerce, Karel de Gucht, qui continue d’affirmer que ces « questions ne sont pas sur la table de négociation ».
Source : Amis de la Terre.