Si loin, si proches | Comment peut-on être féministe ? Bon. Imagine, d’un côté on a Sylvie, Katia, Nicole et Marion. Sylvie, elle est pas très sympa. Enfin quand je dis « pas très sympa », je veux dire qu’elle fait systématiquement une tronche à te décourager de lui demander l’heure. Katia et Nicole, ça va, elles sont cool.
Katia et Nicole sont belles-sœurs, et copines avec Sylvie depuis qu’elles ont 3 ans : elle se sont toutes rencontrées à l’école maternelle, et puis Nicole a épousé le frère de Katia, alors ça tisse encore plus de liens. Sylvie, elle, s’est mariée une première fois avec un mec pas d’ici, une espèce de frimeur de merde qui habitait trois patelins plus loin (un étranger, quoi). Alors elle a préféré se barrer avant qu’il ne lui colle un dossier de surendettement sur le dos, même si après le divorce elle a passé 4 ans à bouffer de la poussière, surtout que Marion était encore petite.
Fabien, c’est vraiment est un mec en or. Nicole est prof de français. Aucun d’entre eux ne pense au féminisme ou au sexisme. Hommes et féminisme. [le texte évoque uniquement le couple hétéro ; c'est un partie pris qui ne veut absolument pas laisser entendre que le couple est par essence hétérosexuel). Je voudrais donc ré-aborder ici la relation des hommes au féminisme et de ce qu'ils peuvent faire pour collaborer à l'avancée des droits. Le sexisme ne fonctionne pas de la même façon que les deux autres grands systèmes inégalitaires que sont le racisme et le capitalisme ; ces deux derniers fonctionnement sur la subordination des uns aux autres.
Dans le racisme, le ou les groupes racialisés sont subordonnés au groupe qui racialise. Dans l'Amérique esclavagiste, les noirs sont subordonnés aux blancs face à qui ils ont des devoirs et des obligations. Dans le capitalisme, les prolétaires sont subordonnés à ceux détenant les moyens de production. Dans ses premières phases, le féminisme a lutté contre des inégalités de faits légales comme le droit de vote par exemple pour ensuite s'intéresser aux rôles sociaux des uns et des autres.
Ne pas chercher à avoir une place — Jeanne Deur. Les luttes féministes peuvent-elles se passer des hommes ? Il va falloir se mettre en tête - que je me mette en tête - que le féminisme ne se passera pas des hommes. Je peux bien écrire 500 textes expliquant ce qu'est le viol, tant que le groupe "hommes" ne sera pas bien convaincu qu'il ne faut pas violer, on n'arrivera à rien. Tant qu'il n'y aura pas une prise en compte nette qu'il y a un léger problème dans la construction du masculin, qui entraîne le viol (et rien que de déjà poser cela est une sorte de révolution totale qui me vaut la glorieuse réputation de haïr les hommes, on ne se demande jamais si les hommes haïssent les femmes pour autant leur faire du mal.
Enfin on arrive à démontrer qu'un type qui éclate la tête d'une femme contre un radiateur commet un crime passionnel alors bon...). En 15 ans de féminisme, jamais personne n'est venu me dire '"Mais dis donc, au vu des statistiques là, les hommes ne haïraient tout simplement pas les femmes ? Les choses sont simples. Les choses sont simples. Jamie Kilstein on Male Privilege. Le nombrilisme des hommes face au féminisme. Si vous suivez régulièrement ce blog vous avez peut-être remarqué chaque polémique que provoque nos articles féministes. C’est un p’tit bonheur pour nous parce que c’est un peu l’objectif. Tout ce qui est iconoclaste bouscule et il y a forcément des réactions (plus ou moins intelligentes). Ces réactions sont si systématiques et parfois si violentes qu’on croirait à une réaction du système patriarcal défendant ses intérêts. Je dis ça… Bien sur, le grand classique, celui que TOUTES les féministes ont eu le VERITABLE bonheur de croiser, c’est le mec (oui c’est toujours un mec) qui est obligé de tout rapporter aux hommes.
Vous le connaissez aussi ? « Ouais tu sais y a plein de mecs violés aussi ! C‘est agaçant, forcément. L’empathie masculine Je crois que la chose que je trouve la plus extraordinaire (ou je peux dire pathétique pour ceux qui ont du mal avec le second degré) c’est la capacité des hommes à être empathiques… avec eux-mêmes. Les violences sexistes hommes. Subir le genre J'aime : Ten things male feminists need to stop saying | Days Like Crazy Paving. Hi there, men who want to be feminists. Take a seat. I’ve noticed that you’ve adopted a lot of buzzwords. You think these phrases make you seem enlightened. You think you’re proving your feminist cred. I’m here to tell you that you’re really, really not. If you’ve said any of these things, you need to stop, and I’m going to tell you why: 1.
Wow, thanks for making female empowerment all about what helps you get your rocks off! This might come as a shock to you, but women didn’t become “strong” so that you’d find them more attractive. Besides, who says all women have to be “strong” (whatever that even means)? 2. No, consent is so necessary. Again, this is not about what you find hot. 3. Which would make all non-curvy women…figments of their own imaginations, I guess? I am a skinny bitch. Body acceptance is about promoting all kinds of healthy body types, not about fetishising some and tearing down others in the process. 4. Some women are intelligent. 5. Just. stop. right. now. 6. 7. 8. 9. 10. Détruire la virilité. Beaucoup d'hommes semblent très occupés à tenter de définir leur place dans le féminisme.
C'est pour moi un phénomène assez curieux que de voir des hommes, qui ont déjà une place immense dans la société, venir encore en réclamer une dans le féminisme, perdre du temps à débattre de ce sujet alors qu'il y a d'autres urgences. Discuter de sa place c'est toujours un temps qui ne sera pas passé à discuter des inégalités subies par les femmes. Alors puisque certains cherchent leur place dans le féminisme, que même là il faut se préoccuper d'eux sinon ils passent leur temps à solliciter notre attention pour en réclamer une, attribuons leur en une. Qu'est ce que la virilité ? C'est le genre : les caractéristiques pour devenir un homme dans une société donnée à une époque donnée. Dans son livre, Stoltenberg dit qu'il faut détruire la virilité. Il ne dit pas qu'il faut la déconstruire, il ne dit pas qu'il faut la repenser ; il dit qu'il faut refuser d'être un homme.
Anthologie Twitterienne de la lutte contre le sexisme : (avec tweets) · ClementSalviani. Homme et féminisme (avec tweets) · Myroie. 12 suggestions pratiques destinées aux hommes qui se trouvent dans des espaces féministes. Ceci est une traduction de la compilation produite par kettetastic. Traduction par Janik. Source : Règle #1. Prenez conscience du fait que les discussions ne tournent pas autour de vous.
Oui, oui, vraiment! Troublé? En corollaire à la règle #1 : le féminisme concerne les femmes. Règle #2 : Soyez conscient de vos privilèges. En corollaire à la règle #2 : le «sexisme à l’envers» n’existe pas. Règle #3 : Apprenez à écouter. Corollairement à la règle #3 : Si vous avez des doutes, bouclez-là. Règle #4 : Résistez à la tentation inconsciente de dominer. Règle #5 : Essayez de ne pas être défensif. Règle #6: Sachez que ce n’est pas notre tâche de vous éduquer. Règle #7 : Si des gens vous traitent de trolls, c’est qu’il y a probablement une bonne raison.
Règle #8 : N’essayez pas de jouer au Chevalier Servant. Règle #9 : Les femmes ne sont pas un bloc monolithique. Nos amis et nous. Nous comptons de bons amis parmi les hommes. Nous les fuyons comme la peste, et eux tâchent de forcer notre intérêt : qui ne reconnaîtrait là la démarche même de l’amitié ? Y. Florenne, aux premiers rangs de ceux-ci, n’arrête pas d’être amical du haut de sa colonne du Monde.
C. Tous ces amis, ces partisans masculins de la libération des femmes, ont plusieurs points communs : Ils veulent se substituer à nous. Ils parlent effectivement à notre place. Ils approuvent la libération des femmes, et même la participation des susdites à ce projet, tant que libération et femmes les suivent et surtout ne les précèdent pas. Ils veulent imposer leur conception de la libération des femmes, qui induit la participation des hommes, et réciproquement ils veulent imposer cette participation pour contrôler le mouvement et le sens : la direction, de la libération des femmes.
Où l’on voit qu’il y a mieux qu’un silence de femme : une parole d’homme Y. C. Pourquoi cette contradiction flagrante ? « Quel mouvement ? Moi, ça va. Féministes radicales et hommes pro-féministes: l'alliance piégée | Mélissa Blais. Download (.pdf) alliance_piegee_MB.pdf 13.2 MB Collapse Sidebar Loading Preview. De la masculinité à l’anti-masculinisme : Penser les rapports sociaux de sexe à partir d’une position sociale oppressive. par Léo Thiers-Vidal. Origine : Article paru dans Nouvelles Questions Féministes, Vol. 21, n° 3, pp. 71-83, décembre 2002 (Tous droits réservés) Dans cet article, je propose une réflexion sur la manière dont les chercheurs-hommes engagés dans la lutte contre l’oppression des femmes par les hommes peuvent optimiser leur efficacité politique et scientifique dans l’analyse des rapports sociaux de sexe[1].
En effet, lorsqu’ils prétendent produire des analyses non-biaisées et pertinentes, ils sont confrontés à une double difficulté : d’une part comprendre pleinement des analyses féministes qui désignent leur existence comme source permanente d’oppression des femmes ; d’autre part apprendre à gérer les conflits intérieurs qui en découlent de façon à leur permettre un regard productif, impliqué autant que distancié, sur leur construction et leur action oppressives. Analyse des rapports sociaux de sexe : le décalage genré Bibliographie Tabet, Paola (1998). Les hommes proféministes : compagnons de route ou faux amis? | Érudit | Recherches féministes v21 n1 2008, p. 149-169 | Quelles raisons peuvent mener un homme à se dire proféministe et que peut-il faire pour aider le mouvement féministe? Voilà les deux questions discutées ici. J’entends proposer pour les hommes proféministes de pratiquer le contraire de l’empowerment (ou autonomisation), soit le disempowerment, c’est-à-dire une (auto)réduction du pouvoir individuel et collectif qu’exercent les hommes sur les femmes, et un (auto)positionnement d’auxiliaire par rapport aux féministes.
J’entends aussi rappeler que c’est toujours par l’effort déployé par des féministes que des hommes deviennent proféministes. Cette discussion s’inspire des analyses de féministes comme Simone de Beauvoir, Christine Delphy, Colette Guillaumin et Catharine MacKinnon, ainsi que des militantes qui m’ont confronté dans la sphère intime ou publique[2]. Ces féministes m’ont convaincu que le patriarcat, comme n’importe quel système de domination, repose sur une division clivant la société en deux classes antagonistes. Conclusion. Et si vous deviez faire pipi assis, messieurs, ce serait grave? | Ladies & gentlemen.
La féministe que je suis est régulièrement confrontée au reproche d'avoir des sujets de préoccupation prétendument dérisoires. Il n'est pas rare qu'on m'oppose l'urgence chômage quand je parle de l'urgence égalité salariale, l'urgence crise du logement quand je parle stéréotypes sexistes, l'urgence quartiers des cités quand je parle violences faites aux femmes... J'ai l'habitude de voir renvoyée la question de l'égalité femmes/hommes à de lendemains plus cléments pour ne pas dire à un bien pratique "p'têt ben plus tard, faudra voir quand le plein emploi, quand la faim dans le monde, quand l'effet de serre, quand le vaccin contre le sida, quand tout ira bien et qu'on aura plus qu'à peigner la girafe, alors, oui, si on a le temps, on s'inquiètera du sort des femmes.
" J'ai l'habitude et ça ne m'impressionne pas. Mais qu'elle n'est pas ma surprise quand je découvre qu'en matière de préoccupations dérisoires, les défenseurs de la virilité, parfois, se placent franchement là, pour le coup. Laisse la Daphnee qui est en toi s’exprimer. Il y a eu cet article il y a trois ans qui m'a mise tellement, mais tellement en colère. Un enfant de 5 ans décide de se déguiser pour halloween en Daphné, personnage de Scoobidoo .
Déguisement qui pose visiblement beaucoup de problèmes aux mères de ces camarades qui tentèrent de culpabiliser la mère et l'enfant. Un enfant de 5 ans voit sa simple décision de se déguiser en un personnage féminin condamnée. Parce qu'un mâle n'a pas à endosser des costumes féminins, parce que ca pourrait le rendre homosexuel (WTF ?) Suite à mon article sur les hommes et le féminisme, certains m'ont mailé pour me demander quoi faire, comme s'il n'était pas clair pour eux que le patriarcat avait des conséquences directes sur les hommes.
Alors en vrac : - beaucoup de parents refusent que leurs enfants mâles jouent à des jouets dits féminins. . - beaucoup de parents éduquent leur garçon dans l'idée que son agressivité est acceptable. . - l'expression des sentiments dits féminins. . - les enfants. Aux gars, par un gars : ce que la non-mixité femmes a changé pour moi. Si vous emmerdez les luttes féministes, alors vous êtes des ennemis politiques, dites-le clairement. Dans ce cas-là, merci de laisser ce site internet aux personnes qui se battent pour leur libération, et écrivez ailleurs. Si les luttes féministes vous emmerdent, alors fermez-la et ne vous battez pas contre elles. Si vous croyez faire partie des luttes féministes, ça montre une certaine bienveillance et on pourra peut-être discuter, mais alors il va falloir être sincères, vraiment. Pas passer par 4 chemins et se chercher des excuses, ni se victimiser. Surtout écouter, écouter, écouter...
On va commencer par le début : j’suis un gars aussi, hétéro, et pendant longtemps j’ai pensé être féministe, connaître cette lutte. C’est pas moi qui me fait siffler dans la rue. C’est pas moi qui me fait violer ; si ça arrive, y’a très peu de chances que ce soit une meuf qui passe à l’acte sur mon corps. C’est pas à moi qu’on coupe la parole, ou alors ce sont des gars. C’est pas moi qui prends la pilule. Hommes et féminisme. J'étais en train d'écouter une émission sur le "féminisme au masculin" et d'un coup cela m'a profondément gonflée. Les hommes sont une classe dominante.
Qu'ils le veuillent ou non. Ils en font partie qu'ils le souhaitent ou pas. Si vous êtes embauché au même poste qu'une femme à compétences et diplômes égaux, vous serez probablement mieux payé. Vous n'y êtes pour rien mais c'est ainsi. C'est la même chose pour le racisme. Revenons donc à nos hommes féministes. Non les hommes féministes préfèrent "défendre les droits des femmes". J'ai toujours été frappée par le fait que le bouquin qui fait référence sur le féminisme est un livre de Bourdieu, La domination masculine. C'est à dire que Bourdieu place sur le même place la classe "hommes" et la classe "femmes" en niant les rapports de pouvoir qui existent entre eux .
Même en étant féministe - ce que n'est pas Bourdieu ne vous en déplaise - un homme continue d'appartenir à une classe dominante et à en avoir les privilèges. Devenir homme (1/4) - « Junior, tu seras un homme mon fils »