Pétrole : Minsky moment et effet domino. Alors que le pétrole a connu de nouveaux plus bas pendant l’été, certains n’hésitent plus désormais à évoquer un prix de 20$ le baril dans les prochains mois et la fin du pétrole cher pour longtemps.
La technologie et les gains de productivité des producteurs de pétrole de schiste nord-américains seraient tels que l’OPEP aurait perdu son pari de faire remonter les prix en obligeant les compagnies américaines à réduire leur production d’or noir, faute de rentabilité. Il est vrai que l’industrie des « shale oil » résiste bien. Le développement de nouvelles techniques de forage (multi pad drilling, refracking…), du big data et de nouveaux mélanges pour la fracturation ont ainsi permis de faire baisser substantiellement les coûts de production unitaire. Toutefois, la source se tarit. Et si, en début d’année, les compagnies pétrolières arrivaient encore à se financer étant donné les difficultés à trouver du rendement, les investisseurs ont désormais déserté ce marché.
(Source : FT, Dealogic) Schistes, schistes, rage! L’exploitation du pétrole (et du gaz) de schiste a ouverte des possibilités considérables quant à la taille des réserves disponibles.
Cette exploitation a permis aux Etats-Unis d’atteindre l’objectif d’indépendance énergétique, quoi qu’à un coût énorme, et non encore complètement évalué, dans le domaine de l’environnement. Ceci s’est traduit le 30 décembre par une libéralisation de la législation américaine concernant l’exportation des produits pétroliers. L’essor de l’huile et du gaz de schiste explique une bonne part (sans doute plus de 50%) de la croissance américaine depuis 2011 car l’exploitation des réserves a donné un véritable coup de fouet à l’industrie. Le coût environnemental a d’ailleurs poussé de nombreux états à introduire des réglementations de plus en plus contraignantes[1]. L'exploitation des schistes a eu aussi des conséquences géopolitiques importantes.
Les forages ne semblent rentables, pour les derniers, qu’au dessus de $80 le baril. Quel avenir pour le gaz de schiste en France? Site de forage à Bakken dans le nord des Etats-Unis Alors que les productions américaines de gaz de schiste ont atteint des sommets en 2013 (près de 9 Milliards de mètres cubes par jour), renforçant ainsi l’objectif d’indépendance énergétique du pays, la France demeure assez timide quant au développement de cette économie.
Des voix commencent cependant à s’élever, évoquant l’idée de forages prospectifs et demandant un moratoire, bien que l’opinion publique demeure majoritairement opposée à de tels projets. Comment expliquer cette tendance et quelle est la position de nos voisins européens ? Qu’est ce que le gaz de schiste ? Le gaz naturel, majoritairement composé de méthane, est la troisième source d’énergie primaire dans le monde derrière le pétrole et le charbon, avec une part proche de 25% en 2013.
Gaz de schiste, la grande escroquerie, par Nafeez Mosaddeq Ahmed (Le Monde diplomatique, mars 2013) A en croire les titres de la presse américaine prédisant un essor économique dû à la « révolution » des gaz et pétrole de schiste, le pays baignera bientôt dans l’or noir.
Le rapport « Perspectives énergétiques mondiales 2012 » de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) annonce en effet qu’à l’horizon 2017 les Etats-Unis raviront à l’Arabie saoudite la place de premier producteur mondial de pétrole et accéderont à une « quasi autosuffisance » en matière énergétique. Fracking for Shale gas: the dotcom bubble of our times. The policies of successive governments have worsened this situation.
Gaz de schiste, un non-sens économique. The Imminent Peak in US Oil Production » Peak Oil BarrelPeak Oil Barrel. Aux Etats-Unis, la fin du gaz bon marché. LE MONDE | | Aurélien Saussay (économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques - OFCE) Le prix du gaz augmente de nouveau aux Etats-Unis.
Depuis 2008, la fameuse révolution des gaz de schiste avait provoqué une chute sans précédent du prix du gaz américain : de 13,31 dollars par million de British Thermal Unit (MBTU, unité équivalente à environ 25 mètres cubes) en juillet 2008, le prix de référence (dit « Henry Hub », du nom d'une interconnexion gazière majeure, située en Louisiane) était descendu jusqu'à 1,82 dollar/MBTU en avril 2012.
Pourtant, depuis la fin de l'année 2013, cette chute semble enrayée. Les prix sont restés supérieurs à 5 dollars/MBTU en moyenne hebdomadaire, de la fin du mois de janvier au début du mois de mars. EIA Monterey Shale. Qu'est-ce que le gaz non conventionnel ? Documentation > Pétrole Gaz Charbon et autres carboneries > Gaz et compagnie > Qu'est-ce que le gaz non conventionnel ?
Qu'est-ce que le gaz "non conventionnel" ? Dernière modification : mars 2014 site de l'auteur : www.manicore.com - contacter l'auteur : jean-marc@manicore.com. Article offert : Un ancien de Mobil Oil: «Le gaz de schiste est pire que le charbon» Au temps de la guerre froide, on l’aurait qualifié de transfuge.
Total renonce au de gaz de schiste en Pologne. ShaleGas-UM2.pdf. Gaz de schiste : les USA devraient plutôt exporter la stupidité. Par Richard Heinberg(*) Cette semaine, le Congrès US a convoqué des auditions sur la possible révocation de l’interdiction sur les exportations de pétrole par les États-Unis, instituée en 1970 pour promouvoir l’autosuffisance nationale en énergie, et a invité un certain nombre d’ « experts » aux liens douteux avec l’industrie pétrolière et du gaz, pour les convaincre qu’il s’agit là d’une bonne idée.
Greene County shale well continues burning. By Molly Born and Sean D.
En Europe, pas de miracle économique à attendre des gaz de schiste. Les avantages économiques du gaz de schiste seraient "restreints" Le livre de l'économiste français Thomas Piketty, Le Capital au XXIe siècle, est un best-seller aux Etats-Unis, alors qu'il dénonce l'accroissement des injustices dû à l'accumulation du capital.
Il est lu jusqu'à la Maison Blanche. L'agence de notation Standard and Poor's a maintenu vendredi la note évaluant la qualité de crédit de la France, saluant les efforts de réformes même si elle juge Paris trop optimiste sur les déficits et l'emploi. La ministre des Affaires sociales Marisol Touraine détaille "l'effort sans précédent" pour économiser 10 milliards d'euros d'ici 2017 sur l'Assurance maladie, mais réfute l'idée d'un système de santé "low cost". 5 questions sur Keystone XL, l'oléoduc qui embarrasse Obama. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Audrey Garric Il est la bête noire des écologistes américains et suscite l'embarras de la Maison Blanche. L'oléoduc Keystone XL, qui doit permettre d'acheminer chaque semaine des millions de barils de pétrole extrait des sables bitumineux, du Canada vers le golfe du Mexique, soulève des questions économiques et environnementales, alors que le président américain Barack Obama, pressé par les républicains, doit prochainement se prononcer sur son avenir.
Mardi 4 février, les associations ont appelé à une « journée d'action » au cours de laquelle elles prévoient de submerger le bureau du secrétaire d'Etat John Kerry d'appels téléphoniques et de courriels. Lundi, des rassemblements d'opposants avaient eu lieu, notamment devant la Maison Blanche. Qu'est-ce que Keystone XL ? Jean Laherrere uses Hubbert linearization to estimate Bakken shale oil peak in 2014. In his latest research on shale oil French oil geologist Jean Laherrere from ASPO France He uses a Hubbert linearization to calculate a total of 2,500 mb to be produced In global terms, a total cumulative of 2.5 Gb is just around 10% of annual crude production and 1.3% of daily production. Well productivity in Bakken is stagnant at around 130 b/d for a couple of years now.
Methane leaks erode green credentials of natural gas. David Zalubowski/AP Photo Natural-gas wells such as this one in Colorado are increasingly important to the US energy supply. Une exploitation des gaz de schiste « propre » ET rentable ? Encore en phase d’expérimentation, la fracturation au fluoropropane est la solution que le ministre Arnaud Montebourg s’apprête à défendre pour exploiter en France les gaz et pétrole de schiste, selon Le Canard Enchaîné. Le potentiel de cette technique reste à démontrer, lorsqu’aux Etats-Unis, la fracturation hydraulique fait face, pour les gaz de schiste, à de sérieux problèmes de rentabilité. La fracturation au fluoropropane, promue par la société texane ECorpStim, pourrait permettre de se passer d’eau et de la plupart des produits chimiques qui sont jusqu’ici nécessaires à l’exploitation des gaz et pétroles de schiste.
Elle n’a pas encore été testée à grande échelle. Le fluoropropane est une forme non-inflammable de propane. Il est aisément récupérable, et donc réutilisable pour de multiples fracturations, selon ECorpStim. Le boom du pétrole américain devrait plafonner en 2016, selon Washington. Et ensuite ? Pour l'industrie, le boom du pétrole de schiste aux Etats-Unis ouvre une voie capable de repousser sine die le déclin de la production mondiale de brut. Une voie étroite, vu le dernier pronostic publié par l'administration Obama. Tout autour du globe, la course de crête est lancée ! Etats-Unis : inquiétudes sur l'inflammabilité du pétrole de schiste. Le département des transports américain a prévenu, jeudi 2 janvier, que le pétrole extrait des gisements de schiste du bassin de Bakken, dans le nord des Etats-Unis, était probablement « plus inflammable que le pétrole brut traditionnel ». « D'après des inspections préliminaires conduites après les récents déraillements dans le Dakota du Nord, en Alabama », et au Québec, impliquant du pétrole brut du gisement de Bakken, l'agence de sécurité des oléoducs et des matériaux dangereux (PHMSA) « requiert de tester correctement, signaler et classifier, et, quand c'est nécessaire, de dégazéifier suffisamment les matériaux dangereux avant leur transport ».
Trois trains ont déraillé, deux aux Etats-Unis et un au Canada, entraînant de graves incendies ces six derniers mois. Voir notre reportage dans le Dakota du Nord : Ruée vers le pétrole de schiste dans le Dakota du Nord. Gaz de schiste : le dégrisement polonais. Fini l’euphorie dans laquelle baignait la Pologne voici à peine trois ans, lorsque certaines estimations – américaines – sur les ressources potentielles du pays en gaz de schiste avaient laissé entrevoir des perspectives flamboyantes. Après les groupes nord-américains Marathon Oil, Talisman Energy et Exxon Mobil, c’est aujourd’hui au tour de l’italien ENI de s’apprêter à renoncer à explorer les gisements qui lui avaient été attribués. L’entreprise, qui détient trois concessions, dont une vient d’expirer et deux autres le seront prochainement, ne devrait pas demander aux autorités polonaises leur renouvellement. Pourtant, à Varsovie, le compte à rebours reste engagé pour une éventuelle révolution énergétique.
Dans quelques semaines, le gouvernement aura dépoussiéré un code minier antédiluvien. Les règles du jeu seront clarifiées pour les investisseurs étrangers dont le pays a besoin pour réussir un pari encore incertain. M. . « Il faut des certitudes. Radionuclides associated with hydraulic fracturing. Radionuclides associated with hydraulic fracturing are man-made radionuclides which are used in the hydraulic fracturing process as radioactive tracers or naturally occurring radionuclides released by this process. Injection of man-made radioactive tracers, along with the other substances in hydraulic-fracturing fluid, is often used to determine the injection profile and location of fractures created by hydraulic fracturing.[1] In addition, hydraulic fracturing releases naturally occurring radioactive materials (NORM) from shale deposits, and these substances return to the surface with wastewater.[2] Concerns have been expressed over the potential health and environmental impact of these materials.
Documents: Natural Gas's Toxic Waste - Interactive Feature. «Il faut se méfier des VRP des hydrocarbures» The Peak Oil Crisis: The Shale Oil Bubble. Most of us are aware by now that the introduction of widespread hydraulic fracturing into the oil and gas business has resulted in a rapid growth in U.S. production. U.S. crude output is up by nearly 2.5 million barrels a day (b/d) since mid-2007 and natural gas production is up by 25 percent. The key question of course is how long production will continue to grow before it inevitably declines. Optimists maintain that we have just scratched the surface of our shale oil reserves and that production will continue increasing for years, if not decades. Realists are not so sure, noting that not only is fracked oil very expensive, requiring circa $80 a barrel to cover the costs of extraction, but that production from fracked oil wells drops off quickly so that new wells have to be drilled constantly to maintain production.
Le court avenir du boom du pétrole de schiste, vu par Goldman Sachs. Jusqu’ici tout va bien, affirme la banque Goldman Sachs. A ceci près que sans une intensification radicale des forages, le boom du pétrole de schiste dans le Dakota du Nord menace de prendre fin dès 2015. La production de pétrole de schiste* du Dakota du Nord devrait poursuivre sa spectaculaire croissance jusqu’en 2023, promet Goldman Sachs, avant d’amorcer une chute presque aussi rapide. Dès 2015 toutefois, les puits qui fournissent pour l’instant la quasi totalité de la production, forés au centre de la formation géologique de Bakken, devraient entrer en déclin, d’après le détail d’une analyse diffusée fin septembre auprès d’investisseurs par la banque d’affaires américaine : Source : Goldman Sachs, septembre 2013. En très fort développement depuis 2010, la formation de Bakken a permis d’extraire en juillet 874 000 barils par jour, grâce aux techniques de fracturation hydraulique et de forage horizontal.
Gaz de schiste : les vrais enjeux. Gaz de schiste, la grande escroquerie, par Nafeez Mosaddeq Ahmed. U.S. Shale-Oil Boom May Not Last as Fracking Wells Lack Staying Power. Chesapeake Energy’s (CHK) Serenity 1-3H well near Oklahoma City came in as a gusher in 2009, pumping more than 1,200 barrels of oil a day and kicking off a rush to drill that extended into Kansas. Now the well produces less than 100 barrels a day, state records show. Serenity’s swift decline sheds light on a dirty secret of the oil boom: It may not last. Shale wells start strong and fade fast, and producers are drilling at a breakneck pace to hold output steady. In the fields, this incessant need to drill is known as the Red Queen, after the character in Through the Looking-Glass who tells Alice, “It takes all the running you can do, to keep in the same place.” The U.S. is producing 7.8 million barrels of oil a day, more than it has in a quarter-century.
Whether current production can hold up is the subject of debate. The U.S. In North Dakota’s Bakken shale, a well formally known as Robert Heuer 1-17R put out 2,358 barrels in May 2004, when it went live. Oklahomans know about bubbles. Le court avenir du pétrole de schiste vu par Goldman Sachs. Gaz de schiste : des lobbys pleins d’énergie. PowerPoint Presentation - Berman_aspo2012.pdf. La bulle des gaz et pétrole de schiste va bientôt éclater. Le gaz de schiste réveille l'industrie américaine.
Au grand désespoir des lobbies de l'énergie, la Californie se dirige vers l'instauration d'un moratoire sur la fracturation hydraulique, qui permet d'extraire du pétrole et du gaz de schiste. Les parlementaires de l'Etat, à majorité démocrate, ont fait un pas dans ce sens fin avril, justifiant leur décision par les dangers environnementaux. Carte des risques Canton de Vaud. Concession exploitation Jura. The New York Times Says Shale Gas is a Giant Ponzi Scheme. Erm, No. Gaz de schiste aux USA: un remède pire que le mal ? Forte remontée du prix du gaz naturel aux Etats-Unis.
Les Etats-Unis prennent-ils des risques à miser sur le gaz de schiste. Energie : le gaz naturel aux Etats-Unis fait exception.