Gestion de bad buzz : le cas Décathlon. Le 14 décembre dernier, un Décathlon des Vosges a publié sur Youtube un libdub reprenant le morceau « Call me maybe ».
Les vendeurs du magasin dansaient et chantaient des paroles destinées à promouvoir les produits de Décathlon comme cadeaux de Noël… Décathlon Saint-Dié-des-Vosges Noël 2012 par Spi0n Décomplexée, voire légèrement grotesque, la vidéo a rapidement fait parler d’elle sur Twitter. Les moqueries ne manquaient pas : Le « Charlie marketing », une triple erreur. La tentation était trop forte.
Beaucoup (trop) d’entreprises, organismes ou particuliers ont surfé sur le tsunami Charlie Hebdo pour gagner en visibilité. Même si tous s’en défendent la main sur le cœur, le but était quand même, sous couvert de solidarité, de tenter de profiter d’une exposition médiatique colossale. Zara : regrettable erreur ou marketing de la honte? Il aura suffit d'un tee-shirt enfant à l'incroyable design pour secouer violemment la marque-enseigne de mode Zara en ce mercredi 27 août.
Rayé et orné d'une étoile jaune cousue au niveau du coeur, le vêtement, repéré dans la nouvelle collection, a déchaîné une tempête de protestation telle sur les réseaux sociaux que la marque a, en quelques heures, retiré l'article de son site de vente en ligne et de ses points de vente. Communication de crise maîtrisée C'est également via les réseaux sociaux que Zara a choisi de réagir. Sur Twitter ce matin, la marque "s'excuse sincèrement" et ajoute que le motif "était inspiré de l'étoile des shérifs dans les westerns classiques" et que le tee-shirt "n'est plus en vente en magasin". "Une marque doit réagir très rapidement en situation de crise", souligne Christophe Ginisty, créateur de la conférence ReputationWar et spécialiste de la communication de crise et réputation des marques. Accident à Disneyland Paris : une com' de crise qui a frôlé la catastrophe.
Disneyland Paris, le 01/11/12 (Frionnet/MAXPPP/MAXPPP) Le grave accident subi par un garçonnet de 5 ans dans l’attraction des "Pirates des Caraïbes" aurait pu vite tourner au désastre réputationnel pour Disneyland Paris.
La direction du parc a tardé à réagir alors que réseaux sociaux et médias évoquaient déjà en boucle la dramatique affaire. Retour sur les faits. Il est environ 16h20 lorsque le drame surgit dans le manège "Pirates des Caraïbes", une des attractions les plus populaires du parc Disneyland Paris. Bad buzz : Starbucks boit la tasse sur Twitter. Le 16 juillet dernier, une mésaventure corsée a plongé la célèbre chaîne américaine de salons de café dans un embarras sans précédent en Argentine.
En cause : un tweet maladroit qui a heurté la fierté « gaucho » et déclenché un bad buzz sans précédent sur les réseaux sociaux argentins. Au-delà de la prolifération des critiques assassines qui n’ont pas manqué, cette crise souligne également l’importance du facteur multiculturel dans la pratique de la communication 2.0. Retour sur l’événement. Bonne intention ne fait pas loi Le tweet fatal de Starbucks. Apology by LÉGO® - Humour - Excuses de LÉGO. Bad Buzz : Nestlé fait DAT. Bad buzz : la FNAC frôle le carton rouge. A ceux qui douteraient encore de la puissance virale des réseaux sociaux, il est vivement conseillé de lire la mésaventure vécue par une jeune directrice artistique indépendante avec un vendeur du rayon informatique de la FNAC des Ternes à Paris.
Le « consom’acteur » n’est plus un mythe et les entreprises vont devoir définitivement intégrer cette notion au risque de multiplier les embardées numériques. Il s’en est fallu de peu le 28 mai pour qu’une mauvaise expérience en magasin ne vire au bad buzz implacable sur Internet pour la FNAC. Sans le sang-froid des community managers de la page Facebook de l’enseigne, l’entreprise aurait probablement pu se retrouver dans une posture encore plus délicate face au message rageur abondamment « liké » de Claire Maoui, une cliente dédaigneusement traitée par un vendeur en informatique. Réel et digital ne font qu’un Tout commence avec un ordinateur qui rend l’âme au moment le moins opportun.