La participation des personnes concernées au cœur des activités du GIS-Métis. Le GIS-Métis, Groupement d’intérêt scientifique – Méthodes, études et techniques en intervention sociale, a achevé sa constitution en septembre 2018.
Le groupement s’est donné pour objectif principal de favoriser de nouvelles formes de coopération entre les acteurs du travail social (écoles, universités, professionnels) et personnes étant ou ayant été accompagnées. Rencontre avec Leila Oumeddour (LO), directrice de la recherche et du développement à l’IRTS Paris Ile-de-France et coordinatrice du GIS-Métis ; Yasmina Younès (YY), conseillère technique à l’IRTS Paris Ile-de-France*, Membre du GIS-Métis et ex-représentante du Conseil national des personnes accompagnées (CNPA). LEILA OUMEDDOUR, POURRIEZ-VOUS NOUS PRESENTER LE GIS-Métis ? Le GIS-Métis s’est créé dans le cadre de l’évolution de la formation en travail social à l’œuvre depuis le début des années 2000[1], à l’initiative de l’IRTS Paris Ile-de-France et du « GR1 », une plateforme UNAFORIS. Quand des travailleurs sociaux élaborent du sens à partir de leur pratique. Autobiographie raisonnée.
DéroulementContact Destinée à toute personne engagée dans la vie professionnelle ou bénévole quel que soit le secteur d’activités, mais aussi à tout adulte sans emploi, la démarche autobiographique permet de s’engager dans une dynamique de recherche existentielle.
Elle permet de réfléchir à sa vie personnelle, professionnelle, scolaire, à ses acquis issus des expériences les plus variées de sa vie – voyages, lectures, écriture, activités bénévoles, associatives, culturelles, politiques, militantes – mais aussi les événements les plus marquants de la vie de chaque être humain : mariage, divorces, les naissances d’enfants, les expériences relationnelles, amoureuses, etc. Le travail consacré à l’autobiographie raisonnée permet à la personne de chercher du sens dans chacun de ces évènements en les capitalisant pour des projets futurs. Haut de page La formation se déroule en trois phases dont chacune organisée en plusieurs ateliers. Centre de recherche médecine, sciences, santé, santé mentale, société. Thomas Piketty / Capital et idéologie. Esther Duflo ou l’adieu à l’économie politique. Par Arthur Jatteau et Stéphanie Treillet Si le « Nobel d’économie » a été attribué à trois économistes cette année (Abhijit Banerjee, Esther Duflo et Michael Kremer), c’est bien une seule et même méthode qui a été récompensée : les expérimentations aléatoires.
Les travaux de ces trois économistes ne sauraient être, surtout pour Abhijit Banerjee et Michael Kremer, résumés à celle-ci, mais c’est bien elle qui figure à leur intersection. Cette méthode rencontre un vif succès depuis une dizaine d’années, en particulier en économie du développement. Elle s’inscrit plus largement dans le retour sur le devant de la scène d’une approche plus empirique, caractérisée également par le succès des travaux de Thomas Piketty. En matière de développement, les promoteurs de cette méthode, à l’instar d’Esther Duflo, avaient adopté, au début des années 2000, une posture d’humilité qui contrastait avec l’arrogance des grandes agences de développement comme la Banque mondiale.
Prix Nobel d’économie : les trois choses à savoir sur Esther Duflo. Esther Duflo n'en avait jamais rêvé, et elle l'a décroché.
Cette femme de 46 ans est effectivement devenue prix Nobel d'économie avec les Américains Abhijit Banerjee et Michael Kremer, tous trois récompensés pour leurs travaux sur la réduction de la pauvreté dans le monde. Portrait d'une économiste qui a brûlé les étapes dans un milieu profondément masculin. De Henri-IV au MIT Née d'un père mathématicien et d'une mère pédiatre, Esther Duflo est une enfant de la banlieue parisienne qui a grandi à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine). Son brillant parcours scolaire l'a emmenée du prestigieux lycée parisien Henri-IV au très célèbre Massachusetts Institute of Technology, plus connu sous le nom de MIT. . « Je suis très honorée.
Il faut dire que son chemin vers Stockholm était tracé depuis qu'elle avait obtenu en 2010 de la médaille John Bates Clark, traditionnellement reconnue comme un tremplin pour le Nobel. LIRE AUSSI > Les Français sont-ils fâchés avec l'économie? Conseillère de Barack Obama. Le prix Nobel d’économie à Esther Duflo, Michael Kremer et Abhijit Banerjee pour leurs travaux sur la lutte contre la pauvreté. Le 51e prix de la Banque de Suède à la mémoire d’Alfred Nobel – ou Nobel d’économie – a été attribué, lundi 14 octobre, à la Franco-Américaine Esther Duflo et aux Américains Abhijit Banerjee et Michael Kremer pour leurs travaux sur la réduction de la pauvreté dans le monde.
Les travaux conduits par les lauréats « ont introduit une nouvelle approche pour obtenir des réponses fiables sur la meilleure façon de réduire la pauvreté dans le monde », a annoncé l’Académie royale des sciences. Ils se partageront le prix de 9 millions de couronnes (environ 830 000 euros). Au milieu des années 1990, Michael Kremer, 54 ans, professeur à l’université Harvard, a « démontré à quel point cette approche peut être puissante en utilisant des expériences de terrain pour tester diverses interventions susceptibles d’améliorer les résultats scolaires dans l’ouest du Kenya », explique l’Académie. AFFUTS – Promouvoir et developper la recherche en travail social.