Selon une étude d'Orange, vos données personnelles valent entre 170 et 240 € Orange vient de publier les résultats d'une enquête sur la valeur accordée par les consommateurs à leurs données personnelles.
La moyenne serait d'environ 170 euros au total, pour une moyenne de près de 15 euros pour chaque élément. Depuis le premier show « Hello » en 2012, Orange mise beaucoup sur le respect de la vie privée et la sécurité des données personnelles, son PDG Stéphane Richard allant même jusqu'à signer une charte de confidentialité. Cela n'a par contre pas empêché la société d'être victime d'une cyberattaque, deux fois depuis le début de l'année. Vos données personnelles sur internet peuvent valoir de l'or.
Les données personnelles sont devenues l’or noir du XXIème siècle, celui qu’on exploite et qu’on stocke pour une utilisation ultérieure.
Mais s’il existe un marché du fer ou des métaux non ferreux, il n’y a pas encore une bourse des données personnelles. Une étude de Vodafone pour le Royaume Uni indique que la monétisation des données pourrait injecter 21 milliards d’euros dans l’économie britannique! La somme a de quoi faire rêver. "Il y a plusieurs méthodes pour estimer la valeur des données, tempère Mouloud Dey, directeur Solutions et Marchés Emergents chez SAS, on peut prendre la capitalisation de Facebook et diviser par le nombre d’abonnés, ce qui fait de 40 à 300 dollars par personne selon la valeur de l’action. On peut aussi estimer cette valeur en calculant le manque à gagner quand les données disparaissent, à la suite d’un piratage ou d’un accident. Le calcul montre que ces données valent 1,18 dollar par personne...
" La vente de données personnelles, amenée à changer l’industrie de la publicité. Un étudiant américain vend ses données personnelles en ligne pour deux euros la journée.
Et si tout le monde devenait le maître de ses traces numériques? Les données personnelles sont jusqu’à présent essentiellement recueillies par le secteur des nouvelles technologies qui, en contrepartie des services offerts aux utilisateurs, se sert des données de ces derniers pour leur vendre des publicités. Mais Fédérico Zannier, un étudiant à l’Université de New York ambitionne de changer la donne, en proposant de vendre ses propres données à travers une campagne sur Kickstarter. En effet, le marché européen des données personnelles pourrait valoir 1000 milliards d’euros en 2020, selon une étude publiée par Boston Consulting Group, et si les individus peuvent devenir les propriétaires de leurs données en ligne, en décidant à qui les vendre, l’industrie de la publicité risquerait de vivre un grand changement.
La monétisation des données personnelles, une illusion perdue ? Le nombre d’entreprises engagées dans la promotion et la monétisation de la donnée personnelle ne cesse de croître.
Leurs modèles : réconcilier contrôle de la vie privée, transparence et partage de la valeur des données. Estampillée de nouvelle classe d’actifs par le Forum Économique de Davos fin 2011, la donnée personnelle n’est pas encore perçue comme un bien dont on souhaite tirer profit. Une situation qui risque toutefois de ne pas perdurer.Ce n’est nouveau pour personne : face à des consommateurs hyper-connectés, les entreprises investissent massivement dans des projets ambitieux visant à récupérer de la donnée à caractère personnelle pour identifier notre profil, nos comportements, notre environnement, nos envies.Leur intention est louable : mieux nous séduire pour mieux nous servir.
Selon le Boston Consulting Group, en Europe, les flux de données ne cessent de croître et devraient atteindre mille milliards d’euros en 2020. L’émergence des PIMS Pourquoi ça ne décolle pas ? Données personnelles : peut-on reprendre la main. Atlantico : Le mois dernier, un étudiant new-yorkais mettait son "empreinte web" aux enchères sur un site de financement collaboratif, Kickstarter.
Il revendique cet acte comme politique, afin d'alerter les utilisateurs sur la commercialisation de nos données personnelles. Cette initiative est-elle une simple performance conceptuelle ou une réelle action militante ? Bertrand Duperrin : On est à un point d’inflexion. Les acteurs du web ont toujours fondé tout ou partie de leur modèle sur la monétisation des données personnelles de leurs utilisateurs. Mais aujourd’hui on est face à plusieurs phénomènes. Enfin – et même si c’est une tendance encore mineure – il a y a ceux qui se rendent comptent qu’ils alimentent et font tourner un écosystème de valeur dont ils sont finalement les seuls à ne pas tirer profit.
Assez de raisons pour que certains tirent la sonnette d’alarme car le grand public ne saisit pas nécessairement l’ampleur de qui se passe.