Cartographie des inégalités à Paris : fractures sociales et spatiales. A Paris, les catégories sociales, les tranches d'âges, les métiers, les origines ethniques se côtoient, se croisent, se rencontrent.
Les lignes de partage de la société s'inscrivent dans la vie, mais les échanges sont incessants. Sans être en mesure de situer immédiatement tous les arrondissements les uns par rapport aux autres, les Parisiens les identifient par leur numéro, évocateur d'un milieu social, de monuments, d'activités. Ils en maîtrisent parfaitement la symbolique sociale : résider dans le 7e ou dans le 19e n'a pas le même sens. Car Paris oppose ses beaux quartiers de l'ouest aux quartiers populaires de l'est.
La cartographie est certainement l'outil le plus pertinent pour représenter le Paris des inégalités. Paris est la capitale de la très grande richesse. Le Paris des pauvres n'en demeure pas moins. Ainsi au Paris de l'ouest, bourgeois et confortable, s'oppose un Paris de l'est, beaucoup plus populaire. Les inégalités socio-spatiales progressent-elles en Île-de-France. Dossier : Le Grand Paris, une métropole en marche ?
Depuis la fin des années 1990, le constat d’une accentuation des contrastes sociaux dans l’espace métropolitain parisien fait consensus, au point que des termes extrêmes tels que « ségrégation » et « ghetto » sont désormais utilisés couramment dans la sphère publique. Le débat scientifique s’est, quant à lui, cristallisé autour de la théorie de la « ville globale » et de son corollaire, la dualisation sociale et spatiale de l’espace métropolitain (Sassen 1991). Les beaux quartiers, qui s’embourgeoiseraient toujours plus, s’opposeraient à des quartiers « en difficulté » qui tendraient à s’homogénéiser tout en s’appauvrissant (Maurin 2004). Pourtant, bien que très visibles, de telles évolutions ne peuvent pas être envisagées comme exclusives et inéluctables.
Notre observation porte sur la période 1990‑2007 avec une attention plus particulière sur les années de 1999 à 2007. TPE Paris : Les inégalités et les convergences socio-spatiales entre le 16ème/19ème : Introduction. Nous avons choisi ce thème de TPE car nous avons la chance d’habiter dans une capitale mondiale, il était donc pour nous évident de traiter un sujet sur Paris.
Paris c’est 2 249 975 habitants, rassemblés sur 10 540 hectares. C’est aussi la ville qui attire le plus de touristes. Nous avons toutes les trois rassemblé nos idées. Bien que Paris soit une ville monde, nous savons qu’au sein même de cette capitale s’y trouvent de très fortes inégalités socio-spatiales. Ce sont les différences de richesse et de niveau de vie des habitants d'un même ensemble géographique (ville ou quartier par exemple).
Problématique : Quelles sont les inégalités socio-spatiales et les convergences présentent au sein de ces 2 arrondissements? Pour avoir des réponses à cette problématique nous avons établi un plan. Dans un premier temps nous avons retranscrit par écrit notre méthode de recherche avec nos hypothèses de départ, la méthodologie appliquée et la réalisation de notre enquête. Tarifs des repas. Le dossier d'attribution de tarif dégressif de l'année 2015/2016 pour la restauration et les activités périscolaires est à votre disposition à l'accueil de la Caisse des Ecoles depuis le 27 février.
Il est aussi téléchargeable dans la colonne ci-contre ou peut être retiré auprès du directeur de l'école de vos enfants. 1ère demande de tarifs : à transmettre jusqu'au 15 septembre 2015Le dossier est également disponible au Bureau des écoles, vous pouvez le demander au moment de l'inscription de vos enfants au jardin d'enfants, à l'école maternelle, élémentaire, collège ou au lycée professionnel Armand Carrel de l'arrondissement. Paris: le taux de pauvreté dépasse 40% dans certains quartiers. Paris est-elle une ville bourgeoise?
Se boboïse-t-elle? La réponse est oui... mais pas toute la ville. Le taux de pauvreté varie de 7% à 25% selon les arrondissements de la capitale, d'après une étude du Centre d'observation et de mesure des politiques sociales (Compas) pour La Gazette des communes. Et malgré l'arrivée dans les quartiers populaires de catégories plus argentées ces dernières années, certains restent marqués par un très fort taux de pauvreté. Paris arrive au 17e rang des grandes villes comptant le moins d'habitants vivant sous le seuil de pauvreté (moins de 977 euros par mois, par ménage), avec un niveau moyen de 14%. "Derrière les moyennes, la pauvreté réapparaît" Comme le note le site de Metronews, l'étude utilise des indicateurs "plus fins" que l'Insee et montre des disparités plus profondes encore entre les quartiers. Des disparités qui reflètent celles que l'étude met en lumière au niveau national.