Burnout. Benoît Hamon veut la reconnaissance du burn-out : pourquoi ça coince ? 1Les organisations patronales font le gros dos Les pathologies issues d'un burn-out au travail sont aujourd'hui gérées par la caisse générale de l'assurance-maladie.
Si le burn-out était "reconnu", il serait pris en charge par la branche "accidents du travail-maladie professionnelle", financée à 97% par les cotisations des employeurs. Ce qui leur coûterait (cher). D'autant que le montant de ces cotisations dépend directement des résultats de chaque entreprise en matière de santé et bien-être au travail. Voilà ce qui les inviterait à une vigilance accrue. 2Les médecins lèvent les yeux au ciel.
Un burn-out n'est ni un épuisement, ni une dépression : sa prise en charge est spécifique. Qu'est-ce que le burn-out ?
(Nick DeMarco/Sipa) Depuis 2012, le cabinet Technologia, qui a participé à l’évaluation et la gestion des risques psychosociaux à France Télécom, a lancé une campagne pour la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle. Il a reçu l’appui de responsables politiques dont le socialiste Benoît Hamon, auteur d’un projet de loi sur le sujet.
Le dimanche 21 février 2016, Marisol Touraine, ministre de la Santé, a annoncé la mise en place d’un groupe de travail réunissant médecins, experts et chercheurs pour définir "médicalement le burn-out et la manière de le traiter". Burn-out du dirigeant ; le coaching en prévention. Ou dit autrement et de façon un peu plus “cash”, comment un coaching peut-il éviter à un patron d’exploser en vol ?
J’aborde ce sujet aujourd’hui, car il fait sens avec l’évolution de mon propre parcours professionnel. En effet, depuis quelques mois, en plus du coaching que je pratique toujours, j’ai renoué avec mes premières amours professionnelles, à savoir les soins infirmiers en secteur psy; secteur que j’avais quitté il y a une dizaine d’années pour “voir autre chose”. Dix ans plus tard, je constate (malheureusement sans beaucoup de surprise) que les cas de burn-out ont considérablement augmenté.
C’est donc une tentative de lien entre mes deux casquettes professionnelles que je vous propose avec ce duo d’articles sur le burn-out du dirigeant. Étant donné que le sujet est tout aussi complexe que passionnant, je préfère le traiter en deux parties. Comme souvent avec les notions qui touchent au médical, elles font sensation et sont rapidement utilisées un peu à toutes les sauces. . Prendre en charge le burn-out. Dossier du magazine Santé mentale n° 190 de Septembre 2014 réalisé par Ariane BILHERAN, Normalienne, psychologue clinicienne, consultante et présidente de la société de conseil Sémiode.
Victime de conditions de travail dégradées et violentes, Mathilde, la cinquantaine, souffre de burn-out. Une consultation spécialisée «Souffrance et travail» lui permet d’analyser les processus à l’oeuvre dans l’organisation pathogène de l’entreprise mais également dans son histoire personnelle. La consultation spécialisée Souffrance et travail propose une aide concrète (travail en réseau et prise en charge pluridisciplinaire) et psychique à des personnes en souffrance sur leur lieu de travail. La société du burn out. Médecine, santé, forme et bien-être – ra-sante. Un actif français sur cinq (17%) s’estime en situation potentielle de burn-out, selon une étude de l’Institut Think.
Une proportion encore plus importante chez les cadres (24%). Le docteur Christian Ferrand, coordinateur du service de médecine du travail à l’AST Grand Lyon, décode les principaux signes d’alerte de ce fléau du XXIeme siècle. Surcharge de travail, stress, harcèlement… Aucune profession n’est épargnée par le risque de burn out ©P.Frieh Qu’est-ce que le burn out ? Le burn out est une souffrance au travail, qui n’a d’ailleurs pas de définition propre et n’est pas encore reconnu comme maladie professionnelle. Quels sont les principaux facteurs ? Ils diffèrent selon les personnalités, mais un fort investissement personnel, la surcharge de travail, le stress chronique, des conflits interpersonnels, des problèmes d’organisation du travail, voire du harcèlement, l’exigence du client sont les facteurs les plus courants. Comment se manifestent les premiers symptômes ? L'épuisement au travail ou burn-out - Presse - Cnam - Burn Out.