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Vietnam

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Kim Phuc, brûlée au napalm au Vietnam et soignée à Miami. Quarante-trois ans plus tard, elle porte encore en elle les stigmates de ce 8 juin 1972. Ce jour-là, sept mois avant les accords de paix de Paris, elle n’avait que neuf ans. Des avions sud-vietnamiens, alliés des Etats-Unis, bombardèrent «par erreur» une pagode bouddhiste du village de Trang Bang, au nord de Saigon, où se seraient infiltrés des Vietcongs. Or Kim Phuc s’y tenait aves ses deux frères et deux cousins.

Un tiers de son corps fut brûlé au napalm. Elle n’aurait jamais dû survivre. Le photographe vietnamien Nick Ut capta ce moment avec son Leica pour Associated Press. Etablie à Toronto La dermatologue n’a pas pour mission de réparer les horreurs commises par les Etats-Unis au Vietnam, ni d’oblitérer le tragique passé de Kim Phuc. A Miami, le traitement laser est censé chauffer la peau jusqu’à un point d’ébullition afin de vaporiser les tissus cicatriciels.

Une fondation à son nom La publication de la photo, qui a valu à son auteur le prix Pulitzer, a été un autre combat. À la découverte de la ville d'Huê, l’âme du Viêt Nam. Lovée sur les bords de la rivière des Parfums, la cité impériale s’ouvre à la modernité sans renoncer à sa splendeur passée. Notre reporter, Marie-Amélie Carpio-Bernadeau a découvert un Viêt Nam fascinant. Sur l’écran d’ordinateur, des dizaines de photographies défilent. Et autant de lingots d’or superbement ouvragés, ornés de fleurs, de soleils ou de dragons auxquels ne manque pas une écaille. «Les plus gros pèsent 3,8 kg. Ce sont les lingots anciens les plus lourds jamais frappés. La grande finesse du travail de l’or donne une idée de la puissance et du rayonnement des souverains qui les ont façonnés», observe François Thierry, conservateur général au département des Monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France (BNF).

Les monarques en question, ce sont les Nguyên, les derniers empereurs du Viêt Nam. «C’est le seul trésor d’Extrême-Orient qui subsiste, s’enthousiasme François Thierry. Par Marie-Amélie Carpio-Bernadeau. La guerre du litchi, révélatrice de la dépendance du Vietnam envers le marché chinois. 15 Juil. 2015, 08h50 | MAJ : 15 Juil. 2015, 08h50 Des femmes disposent des litchis sur les étals d'un marchand de fruits, à Luc Ngan dans le nord du Vietnam, le 16 juin 2015Illustration. (AFP/HOANG DINH NAM) "La Chine est de loin notre marché le plus important", explique Tran Van Sang, un grossiste en fruits de 42 ans. Son entrepôt se situe au nord de Hanoï, à Luc Ngan, c?

Ur de la région de production des litchis, dont la saison s'achève bientôt. Environ 60% de la production vietnamienne de litchis est exportée en Chine, avec une marge importante de fluctuation en fonction des disputes entre les deux frères ennemis communistes.L'année dernière, le pic de la production est tombé en plein milieu d'une bataille navale entre Pékin et Hanoï autour de zones que les deux pays se disputent en mer de Chine méridionale. " Procès de l'agent Orange au Vietnam : "C'est mon dernier combat", raconte une victime. Le Vietnam célèbre les 40 ans de la chute de Saïgon.

Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Bruno Philip (Ho Chi Minh-Ville, envoyé spécial) L’heure était à la parade dans Ho Chi Minh-Ville, jeudi 30 avril, où les autorités de la République socialiste du Vietnam ont grandiosement mis en scène le 40e anniversaire de la « libération » de l’ex-Saïgon par les troupes de Hanoï. Dès quatre heures du matin, la police avait bloqué tout le centre-ville pour assurer la sécurité d’une cérémonie qui s’est déroulée pour des foules choisies d’invités sur l’avenue ombragée séparant le palais de l’indépendance, ancien cœur du pouvoir déchu, et la cathédrale Notre-Dame-de-Saïgon, construite par les Français en 188O. La date du 30 avril 1975 fut importante pour le reste du monde, puisqu’elle devait marquer, dans le contexte de la guerre froide, la fin des deux conflits d’Indochine menée par la France puis les Etats-Unis.

Lire aussi : Ngo Sy, le tankiste viet qui brisa la grille du palais Lire aussi : Ho Chi Minh-Ville en pleine renaissance économique. Vietnam, la guerre de trente ans. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Daniel Psenny Deux documentaires reviennent sur ce conflit qui prit fin il y a quarante ans (Mardi 14 avril, à 20 h 50 et 22 h 35, sur Arte). Le 30 avril 1975, la prise de Saïgon, capitale du Sud-Vietnam, par l’armée communiste nord-vietnamienne mettait fin à plus de trente ans de guerre. Un très long conflit engagé en Indochine par les Français après la seconde guerre mondiale et qui mena à la défaite de Dien Bien Phû en 1954, puis à celle des Américains qui, malgré leur énorme puissance militaire, n’arrivèrent pas à vaincre la résistance de cette petite ­armée révolutionnaire vietnamienne.

Mais cette guerre fut aussi une « sale guerre » au cours de laquelle les Américains expérimentèrent toutes sortes d’armes chimiques, pratiquèrent la torture et communiquèrent par le mensonge. Des archives inédites Quarante ans après la fin de ce conflit qui changea la géopolitique mondiale, Arte revient sur cette guerre de trente ans à travers deux documentaires. Vietnam: 40% des grossesses avortées. Dans un petit cimetière d'Hanoï, Nguyen Van Thao ouvre la porte d'un frigo. A l'intérieur, un grand sac plein de foetus ensanglantés. Au Vietnam, qui a l'un des taux d'avortement les plus élevés au monde, fossoyeurs improvisés et médecins sont débordés.

Dans ce pays communiste, près de 40% des grossesses finissent par un avortement, d'après un rapport des médecins de la maternité centrale d'Hanoï. Une réalité bien supérieure aux chiffres officiels. "Pour notre journée la plus chargée, nous avons reçu 30 foetus", explique Thao, qui dirige une équipe de volontaires, la plupart catholiques, qui se chargent de les collecter dans des cliniques pratiquant l'avortement dans la capitale. "Il est difficile de dire combien nous en avons enterré", précise Nguyen Thi Guy, un volontaire de 62 ans, qui aide à envelopper les foetus avant qu'ils ne soient enterrés dans un coin du cimetière.

"Les jeunes Vietnamiens, sexuellement actifs, ont un problème... De nombreux vétérans du Vietnam souffriraient encore de stress post-traumatique. Vu que près d’un tiers des soldats ayant combattu en Afghanistan et Irak souffrent aussi de cette condition, le ministère responsable des anciens combattants est inquiet de ces résultats qui indiquent la nature chronique de ces troubles. Plus de quarante ans après la fin de la guerre du Vietnam, de nombreux vétérans sont encore affectés par des troubles psychiques liés au traumatisme de l’expérience du combat, relève The New York Times.

Selon une étude financée par le gouvernement américain, 11% des vétérans du Vietnam souffrent toujours de stress post-traumatique, avec des symptômes comme des cauchemars et flash back récurrents, ainsi qu’une anxiété paralysante. Un tiers souffre de dépression aiguë. «Pour les vétérans qui souffrent de ces troubles, la guerre n’est toujours pas finie», résume le psychiatre William Schlenger, un des auteurs de l’article. Cette étude longitudinale a suivi plus de deux mille vétérans depuis les années 1980.

Partagez cet article. Souveraineté : le Vietnam proteste et signe à l’ONU -- Vietnam+ (VietnamPlus) Le Vietnam a de nouveau protesté contre l’occupation illégale par la Chine de l’archipel vietnamien de Hoàng Sa (Paracel) et exigé de la Chine de retirer sa plate-forme et ses navires d’escorte des eaux vietnamiennes. Dans les documents de position adressés le 3 juillet au secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, le pays a réaffirmé sa souveraineté sur l’archipel de Hoàng Sa et dénoncé l’installation illégale par la Chine de la plate-forme Haiyang Shiyou-981 dans la zone économique et le plateau continental du Vietnam.

Le chef de la Mission permanente du Vietnam à l’ONU, l'ambassadeur Lê Hoài Trung, qui a, sur instruction du gouvernement vietnamien, transmis ces documents au chef de l’ONU en le priant de les faire circuler comme documents officiels de la 68e session de l’Assemblée générale. La Chine a envahi illégalement à deux reprises l’archipel de Hoàng Sa, a dénoncé le document. Vietnam: l’agent orange, une bombe à retardement. De 1964 à 1973, pendant la guerre du Vietnam, les Américains ont déversé sur ce pays 80 millions de litres d’un puissant herbicide, l’agent «orange». Près de 40 ans plus tard, ce produit continue à intoxiquer la population. Alors que les USA refusent toujours de reconnaître leur responsabilité, la Corée du Sud vient de condamner les fabricants du produit. 27 janvier 1973, Paris, France.

Phan Dinh Khai, qui représente la République démocratique du Vietnam, et Henry Kissinger, alors secrétaire d’Etat américain, signent les accords de paix mettant fin à dix ans de guerre entre leurs deux pays. 2013, Hô Chi Minh-Ville, Vietnam. Agent orange Agent orange Vidéo INA, du 16 novembre 2000 Le refus américain de l'indemnisation Le 3 février 1994, le président Bill Clinton lève l’embargo instauré à la fin de la guerre par les Etats-Unis contre le Vietnam. Vdéo Le Monde.fr, du 9 août 2012. Vietnam/exécutions: l'ONU atterrée. Le bureau de la Haut Commissaire aux Droits de l'Homme des Nations Unies s'est déclaré "atterré" par la reprise des exécutions capitales au Vietnam et a appelé à nouveau le gouvernement à suspendre ces exécutions. Le Vietnam a exécuté mardi son premier prisonnier par injection létale, après une interruption de deux ans des exécutions en raison de problèmes d'approvisionnement en produits chimiques. Le pays communiste avait abandonné en juillet 2011 les pelotons d'exécution au profit de l'injection létale, une méthode qu'il jugeait "plus humaine", mais il n'avait pas pu importer les produits nécessaires en raison d'une interdiction d'exportation de l'Union européenne.

En mai, la loi avait finalement été modifiée pour permettre que les condamnés à mort soient exécutés avec des produits chimiques locaux, ouvrant la voie à une reprise des exécutions. VIDEOS. Vietnam : fuyant la guerre, un père et son fils ont passé 40 ans dans la jungle. Diên Biên Phu, 60 ans après : les fantômes du Vietnam, ma famille et moi. Clic, clac, les appareils photo crépitent. Devant le monument à la victoire de Diên Biên Phu, une de ces sculptures monumentales dans un style tout soviétique qui parsèment la campagne environnante, des groupes de touristes vietnamiens prennent la pose. Pas l'ombre d'un Tây ("Occidental"). Le touriste étranger s'aventure rarement jusqu'à cette petite bourgade perchée dans les montagnes du nord-ouest du Vietnam, à une heure d'avion de Hanoi, mais dix heures de route qui tournicote. Il y a quinze ans, c'était pire. Pèlerinage improbable Qu'est-ce que je venais bien faire là, à Diên Biên Phu ?

Nous avions contemplé, perplexes, une colline pelée avec le panneau A1. Comme un voyage du CE Aujourd'hui, de ce Diên Biên Phu-là, où le soir les chiens errants se baladant en liberté hurlent sur les promeneurs, je ne reconnais presque plus rien. Les groupes de touristes vietnamiens débarquent en car. Clic, clac. Disneyland version guerrière On remonte dans le car. "Un coin d'enfer" Je baragouine à M. Vietnam: libération d'un dissident de premier plan. Un dissident vietnamien de premier plan, condamné après avoir porté plainte contre le Premier ministre, a été libéré de prison et a quitté le pays pour les Etats-Unis, a indiqué mardi un responsable américain. Cu Huy Ha Vu, fils d'un compagnon de route du fondateur du Vietnam communiste Ho Chi Minh, avait été condamné en 2011 à sept ans d'emprisonnement pour propagande contre l'Etat.

La libération de cet avocat, dont le dossier était considéré comme l'un des plus politiques des dernières années, avait été réclamée avec insistance par les défenseurs des droits de l'Homme et des gouvernements étrangers. "Nous saluons la décision des autorités vietnamiennes de libérer le prisonnier de conscience Dr Cu Huy Ha Vu", a déclaré à l'AFP Spencer Cryder, porte-parole de l'ambassade des Etats-Unis à Hanoï. "Le Dr Vu et sa femme ont décidé de se rendre aux Etats-Unis après cette libération de prison et sont arrivés à Washington lundi", a-t-il ajouté. AU VIETNAM, RELECHIR (ET L'ECRIRE), C'EST DESOBEIR. Syrie : le parcours de trois haut gradés déserteurs. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Benjamin Barthe (Amman, envoyé spécial) C'est l'histoire de trois déserteurs syriens, trois hauts gradés idéalistes, qui ont cru possible de renverser le régime, qui se sont même vu participer à la victoire finale et remâchent aujourd'hui leur amertume, dans les cafés d'Amman et d'Irbid, en Jordanie.

Le général Assad Al-Zoabi, 58 ans, une gloire de l'aviation syrienne, le général Ahmed Tlass, ancien responsable du carnet de commandes de l'armée, et Abou Al-Majd, le pseudonyme d'un colonel de 41 ans qui dirigeait une usine d'assemblage de missiles. De leur défection secrète à leur marginalisation par les islamistes, en passant par les combats sur le front sud, les contacts avec les espions occidentaux et les réunions de l'opposition à Istanbul, le parcours de ces officiers en dit long sur les promesses non tenues de la révolution syrienne, trois ans après son début, le 15 mars 2011. « Je n'ai jamais aimé ce régime d'opportunistes », confie Assad Al-Zoabi.

Réchauffement climatique: le littoral de la Louisiane disparaît si vite que les cartes ne peuvent pas suivre. Le changement climatique n'est pas simplement une projection futuriste: il imprime désormais les territoires et les différents modes de vie à travers la planète. Le site The Atlantic rapporte par exemple qu'il devient de plus en plus difficile de cartographier la Louisiane, son bayou et ses marécages, qui ne cessent de disparaître et d'évoluer à vitesse grand V. publicité Le sud de cet Etat américain qui borde le Golfe du Mexique et qui est draîné par le Mississippi, est en effet constellé de zones entre terre et eau. Or, «aujourd'hui, les îles, les criques et les baies qui définissaient dans le passé la côte de Paroisse Plaquemine [presqu'île à l'est de la Louisiane] ont commencé à fusionner», écrit The Atlantic.

Et à un rythme infernal, à en croire le directeur local du Projet de restauration du Delta du Mississippi mené par la National Wildlife Federation, David Muth, interrogé par le site américain: «Chaque année, cette partie de la côte perd plus de 41 kilomètres carrés de terre.» Le Vietnam à l’échelle humaine. Christophe loubes c.loubes@sudouest.fr «Je ne suis pas nostalgique du Vietnam tel que je l'ai découvert en 1995.

Aujourd'hui les régions reculées ont des dispensaires. Les maladies reculent. L'électricité arrive. Le niveau de vie s'élève. » Pas nostalgique, Sébastien Laval, mais conscient du fait qu'en une quinzaine de voyages en Extrême-Orient il a recueilli une somme de photos qui sont autant de témoignages de mutations profondes. Ce travail a été jugé suffisamment intéressant pour que l'Orangerie du Sénat, à Paris, lui commande une rétrospective pour juin prochain. Christophe loubes c.loubes@sudouest.fr «Je ne suis pas nostalgique du Vietnam tel que je l'ai découvert en 1995. Ce travail a été jugé suffisamment intéressant pour que l'Orangerie du Sénat, à Paris, lui commande une rétrospective pour juin prochain.

Le choix du noir et blanc Mais elles le font à hauteur d'homme. .Jusqu'au 2 février au musée d'Aquitaine, 20 cours Pasteur à Bordeaux. Le Vietnam atteint un taux d'urbanisation de 33,4% en 2013. Au Vietnam, les études en communisme seront gratuites. Vietnam : les oubliés de la décolonisation. Vietnam: Propriété ou propreté intellectuelle?

Au Vietnam, journalistes et blogueurs plus que jamais dans la ligne de mire du pouvoir - Vietnam/Censure. VIETNAM. Un père et son fils vivent 40 ans reclus dans la jungle. Les reclus du Vietnam retrouvés dans la jungle 40 ans après la guerre - insolite. VIETNAM. De retour au village après 40 ans dans la jungle.