Vente d'objets IoT : les distributeurs en quête de la bonne formule. Boulanger, Lick, Darty, Fossil adoptent des stratégies différentes pour évangéliser le grand public en matière d'appareils connectés.
Pendant sept jours, du 16 au 22 mai, le coq rouge en origami de la French Tech aura promené sa crête dans les rayons du distributeur Boulanger. Objectif de ces étiquettes spéciales : mettre en valeur les objets connectés fabriqués par des start-up françaises labellisées par l'organisation. Lick, Carrefour, Darty… 11 autres marques ont elles aussi mené des opérations à l'occasion de cette "semaine des objets connectés de la French Tech".
Mais derrière ce mouvement commun, des stratégies très différentes sont mises en œuvre pour vendre un maximum d'appareils intelligents en magasin. Dans ses 17 boutiques, le français Lick ne vend que de l'IoT. Un espace de démonstration spécifique a été créé dans chaque boutique, pour théâtraliser au maximum l'expérience client. AXA : une plateforme mondiale pour l'innovation participative. A l'approche de la Nuit du Directeur Digital, le 16 juin prochain, Frédéric Tardy, en charge de la stratégie digitale chez l'assureur français AXA, présente le projet dont il est le plus fier.
Le 16 juin prochain, la Nuit du Directeur Digital récompensera les meilleurs CDO de l'année. En amont de l'événement, le JDN présente les 20 projets dont sont le plus fiers une sélection de CDO qui n'ont qu'un objectif : mener la transformation numérique de leur entreprise. Présentation générale du projet. Pay how you drive : les assureurs accélèrent en France. Allianz et AXA ont été les premiers à se lancer dans la tarification comportementale et leurs offres sont un succès.
La prime d'assurance auto sera-t-elle bientôt systématiquement calculée en fonction des qualités du conducteur ? L'hypothèse est probable. L'explosion du marché des objets connectés, qui devrait peser plus de 1 700 milliards de dollars dans le monde d'ici 2020 selon l'IDC, ouvre la voie à un nouveau type d'assurance tarifée selon le comportement mesuré grâce à un objet intelligent. Georges-Henry Portefait (EY) : "Les objets connectés ne sont pas assez fiables pour être utilisés par les assureurs" Georges-Henry Portefait (EY) : "Les objets connectés ne sont pas assez fiables pour être utilisés par les assureurs" Voiture autonome : les assureurs vont devoir éviter l'accident industriel. La voiture sans chauffeur réduira les risques et les cotisations des assurés.
Mais elle offrira aussi de nouvelles opportunités aux assurances. Y-a-t-il un pilote dans la voiture ? Cette question, les professionnels de l'assurance automobile devront bientôt se la poser à chaque accident. "Le développement des technologies de conduite autonome et semi-autonome d'ici 2030 empêchera 80% des sinistres, 20% des sinistres étant inévitables même avec une voiture sans chauffeur", prévoit Matthieu Noël*, consultant automobile du cabinet de conseil Ptolemus. Les objets connectés séduisent autant qu’ils effraient les assureurs. Surveiller l’activité physique d’un client afin de moduler le prix de son assurance : si les technologies existent, les assureurs n’osent pas encore franchir le pas.
En 2014, AXA a fait office de pionner en France en offrant, à l'occasion du lancement d'une complémentaire santé souscriptible en ligne, un traqueur d'activité Withings Pulse aux clients qui en faisaient la demande. Les clients ayant demandé le Pulse et enregistrant avec le podomètre intégré plus de 7 000 ou 10 000 pas par mois se voyaient par ailleurs remettre un ou deux chèques cadeaux d'une valeur de 50 euros pour une séance de médecine douce. Objectif de l'assureur : promouvoir la prévention auprès de ses assurés… mais surtout faire un beau coup marketing. Pourtant, l'opération de communication s'est soldée par un échec. Très peu de souscripteurs ont répondu à la proposition et demandé à recevoir le Pulse. Ce que la loi Hamon a changé pour le marché de l’assurance. La loi Hamon relative à la consommation, adoptée en février 2014 et entrée en vigueur au 1er janvier 2015, vise à rééquilibrer les relations entre les consommateurs français et les entreprises, notamment en donnant plus de pouvoirs décisionnels aux premiers et en améliorant leur pouvoir d’achat.
Dans les domaines de la banque et de l’assurance, cette loi a contribué à faciliter les liens entre les organismes et leurs clients. Mais qu’est-ce qui a changé exactement ? Renforcer la protection des consommateurs L’objectif de Benoît Hamon, avec sa loi relative à la consommation, était de donner aux Français l’occasion d’être mieux informés avant de consommer, de manière à ce qu’ils puissent être maîtres de leurs dépenses, donc de leur pouvoir d’achat. De fait, la loi, entrée en vigueur au 1er janvier 2015, a rééquilibré les relations entre les consommateurs et les professionnels. Digitalisation des banques : le juste équilibre. La transformation numérique est en marche, les banques traditionnelles l’ont bien compris.
Les attentes de leurs clients changent tout comme leurs habitudes de consommation. Pour les banques, l’enjeu est désormais de trouver le juste équilibre entre technologies numériques et contact humain. Nouveaux usages, nouvelles attentes Aujourd’hui, 7 français sur 10* consultent leurs comptes en ligne. L’usage de multiples supports (tablettes, smartphones, ordinateurs…) leur offrent également une mobilité accrue. Pour Jean Brunet-Lecomte, président du conseil d’administration Banque Populaire Loire et Lyonnais, l’évolution dans la relation client est bien réelle : « 15 % des clients viennent en agence aujourd’hui contre 65 % il y a à peine 4 ans".
La révolution numérique est engagée dans un contexte économique difficile, rythmé par des réglementations changeantes et une forte pression concurrentielle.