Vers la tendresse. MediapartLive: filmer le 93, avec Alice Diop. La diversité et les scènes françaises (2/4) : Ecrans noirs. Première diffusion 30 août 2017 Ce que joue Omar Sy dans «Intouchable» c'est un corps.
Ce n'est pas innocent…. Le noir a toujours été un corps dans l'imaginaire blanc français occidental et colonialiste. Régis Dubois Depuis Chaise en bascule des frères Lumière (1899) qui s'attarde sur le duo Footit et Chocolat jusqu'à Intouchables (2012) ou le récent Chocolat (2016), quelle représentation des Noirs et plus largement des minorités visibles, le cinéma populaire nous propose-t-il ? Quand on a des formes et qu'on est noire et qu’on n’a pas le physique de la jeune première, on vous propose le rôle de la prostituée.
Quel regard les professionnels issus de la diversité portent-ils sur la télévision et le cinéma, qui façonnent l'imaginaire des Français ? Omar Sy est un acteur formidable mais "Chocolat" est pour moi un film de merde ! Un documentaire de Stéphane Bonnefoi, réalisé par Anna Szmuc Bibliographie Liens. De Shéhérazade à Capharnaüm : cinéma de la misère, misère du cinéma libéral. Ils ne comprennent que la force – Sur « La Journée de la jupe », par Mona Chollet (Les blogs du Diplo, 12 avril 2009) Il en dit des choses, ce film, par sa seule palette de couleurs !
Prenez l’une des images que l’on a vues partout : Sonia Bergerac, la prof de français interprétée par Isabelle Adjani, coincée contre un mur par l’un de ses élèves, un grand Noir prénommé Mouss. Le teint diaphane, ses yeux bleus remplis à la fois de défi et de désarroi, elle porte un chemisier d’une blancheur éclatante, tandis que son agresseur est engoncé dans un blouson d’un noir brillant, avec un col de fourrure sombre. Tout au long du film, Madame Bergerac fait ainsi une tache lumineuse, symbole de pureté, de fragilité, d’innocence et de… blancheur, au milieu de ses élèves basanés. Alcool, sexe et argent : tous les musulmans sont des « Dubois »... l’hypocrisie en plus - Etat d'Exception. Des grands frères jaloux et possessifs.
Des « beurettes libérées », qui luttent contre la tutelle familiale. Des Maghrébins qui voient d’un mauvais œil les couples mixtes et qui revendiquent leur communautarisme. Des Blanches attirées par l’exotisme des « bougnoules ». Des Arabes obsédés par le sexe et l’alcool. Une hypocrisie musulmane constamment mise en scène et pointée du doigt… « Le Brio » assume son lourd fardeau - Etat d'Exception. Lawrence d’Arabie, Danse avec les loups, Avatar ou plus récemment La Grande Muraille, autant de grosses productions qui reposent sur le vieil archétype hollywoodien de l’occidental venu sauver « une communauté non-blanche d’un terrible sort, gagnant ainsi au cours des événements du prestige, du pouvoir et de la conscience de soi[1] ».
Le prolongement cinématographique, en somme, de la mission civilisatrice, du fardeau de l’homme blanc : O Blanc, reprends ton lourd fardeau : Envoie au loin ta plus forte race, Jette tes fils dans l’exil Pour servir les besoins de tes captifs ; « Divines » : on n’est jamais mieux sali que par soi-même. Films / Séries TV. Rechercher Films / Séries TV « Chouf » : les quartiers Nord de Marseille méritaient mieux Rafik Chekkat K.
Dridi a raté une vraie occasion de traiter d’un vrai sujet. Films / Séries TVLivres, films, sons...0 Commentaire0 vues 0 « Kemtiyu » : un film hommage à Cheikh Anta Diop Laetitia Kombo « Beaucoup de jeunes aujourd’hui se réclament de Cheikh Anta Diop mais ne le connaissent pas. Films / Séries TVLivres, films, sons...0 Commentaire343 vues 0. Le cinéma de banlieue : un genre instable. 1 Le terme polysémique « banlieue » est ici envisagé dans une perspective restrictive pour désigner l (...) 1En France, un ensemble de longs-métrages de fiction, montrant les spécificités à la fois sociales et ethniques des banlieues1, semble apparaître timidement dans les années 1980, pour se développer pendant la décennie suivante et perdurer jusqu’à aujourd’hui.
Pour réfléchir à la valeur sociale de cette catégorie générique floue, il est utile d’en chercher au préalable l’existence comme ensemble dans les discours critiques dont les films ont, individuellement, fait l’objet à leur sortie. Pour obtenir des résultats pertinents, on s’est intéressé aux discours produits à la sortie immédiate des films, en tentant de collecter un maximum d’articles publiés dans le cadre le plus large et varié possible (en termes de périodicité de publication, de degré de spécialisation sur le cinéma et d’obédience politique). De La Haine à Dheepan : ma cité va-t-elle toujours craquer sur les écrans? Antonythasan Jesuthasan et Claudine Vinasithamby dans Dheepan de Jacques Audiard Paul Arnaud © Why Not Productions Ca se passe un vendredi soir de mai 1995.
Trois jeunes hommes un peu affalés sur leur siège, écoutent le sociologue Adil Jazouli parler d'un film qui dit-il "prend au tripes et fera beaucoup de bruit". Triomphe de "Divines" : un sommet de démagogie crasse. "Divines", le nouveau film de Houda Benyamina, est sorti le 31 août dans les salles.
(Easy Tiger) "Divines" a-t-il "du clito" ? La punchline de Houda Benyamina a fait son petit effet dans les salons cannois, dommage qu'elle ne s'applique même pas à son propre film : "Divines", le choc de la dernière Quinzaine des réalisateurs, est un film à la fois lourdement naïf (au sens vulgaire, car aucune candeur ne s'en dégage) et d'une insolence très calculée. La banlieue c'est morose Le cinéma français a un problème avec la banlieue, qu'il filme comme une espèce de parc à thème aux allures d'exposition coloniale pour public avide de sensations fortes.