Les défaillances d'entreprise reculent enfin franchement. Le nombre de défaillances d'entreprises en France, au plus haut en début d'année, a reculé de 4,8% au troisième trimestre sur un an, selon une étude du cabinet Altares publiée ce 13 octobre.
"L'été vient confirmer que le recul de la sinistralité des entreprises est bien enclenché", note un communiqué. "La détente est tout à fait dynamique pour les PME-ETI, dont le nombre de cessations de paiement tombe sous le seuil des 800, au plus bas depuis 2008", est-il ajouté. "Dans ces conditions, le nombre d'emplois menacés par l'ensemble des défaillances d'entreprises retombe sous les 45.000, une performance qui n'avait plus été accomplie depuis l'été 2008", souligne Thierry Millon, directeur des études d'Altares. Les tribunaux ont au total prononcé 12.501 ouvertures de procédures collectives de juillet à septembre. Plus des deux tiers (69%) de ces décisions concernent des liquidations judiciaires directes, le reste étant des redressements judiciaires et des sauvegardes.
AUTOMOBILE. CICE. RSI. INFO OBS. Le deuxième jackpot de Michel Combes : son cadeau de bienvenue chez Altice. Alcatel/Combes: un départ plein d'irrégularités? Le Haut Comité du gouvernement d'entreprise (HCGE) Afep-Medef a annoncé aujourd'hui avoir rendu à Alcatel-Lucent son avis et ses recommandations sur les rémunérations exceptionnelles attribuées à Michel Combes, l'ancien directeur général de l'équipementier télécoms français.
Le HCGE a ajouté dans un communiqué qu'il demandait au conseil d'administration Alcatel-Lucent de lui communiquer rapidement "les suites qu'il entend donner aux recommandations contenues dans cet avis", dont il ne précise pas le contenu. Alcatel-Lucent n'a pas commenté ces informations dans l'immédiat. D'après Europe 1, toutefois, le départ de l'ancien patron d'Alcatel-Lucent, qui doit toucher 13,7 millions d'euros sur trois ans, serait"entaché d'irrégularités". Le HCGE remettrait en cause le montant des indemnités dans son avis au gouvernement.
"Il suffit de lire le code et de voir ce qu'a proposé Alcatel à Michel Combes comme conditions de départ pour se rendre compte que ça ne colle pas. La modération salariale en Allemagne à l'origine des difficultés économiques françaises. Si l'avenir de la zone euro dépend de la coopération politique entre la France et l'Allemagne, la divergence économique entre les deux pays doit inquiéter.
Il faut en prendre la mesure et souligner une triple divergence, qui porte sur le taux de chômage, la balance commerciale et la dette publique. Le taux de chômage allemand baisse régulièrement ; il se situait en juin sous la barre des 5 %, ce qui est presque le plein emploi, alors que le taux de chômage français dépasse les 10 %. Ce taux de chômage faible ne provient pas du dynamisme de la consommation des ménages allemands, mais de la capacité exportatrice de l'Allemagne. Alors que la balance commerciale de la France reste négative (la France important plus qu'elle n'exporte), l'Allemagne est aujourd'hui le premier pays exportateur mondial, devant la Chine, avec un excédent de la balance commerciale qui sera proche des 8 % en 2015.
L'écart de dette publique, lourd de tensions à venir sur la conduite de la politique monétaire. Affaire Combes : le gendarme de la Bourse examine de possibles «irrégularités» Le pactole de Michel Combes est-il illégal ? LE SCAN ÉCO / INTERVIEW - L'ancien patron d'Alcatel pourrait toucher au total 13,7 millions d'euros d'ici trois ans.
Une somme qui provoque la colère des syndicats et un cas qui pose question sur la forme. Loïc Dessaint, directeur général de Proxinvest, note des irrégularités. LE FIGARO - Le 29 juillet dernier, le conseil d'administration d'Alcatel a voté une série de mesures exceptionnelles au moment de l'annonce du départ de Michel Combes. Légalement, de telles dispositions sont-elles possibles aussi rapidement? Loïc Dessaint - Oui, techniquement c'est possible sous réserve de l'approbation de ces nouvelles mesures par l'Assemblée générale (AG) du groupe.
Après les transports, le droit : cet entrepreneur veut ubériser les avocats. Il y a eu les taxis, les hôtels, et bien d’autres activités, voilà que la justice découvre à son tour la révolution du web !
Vous êtes un salarié qui attend depuis des années un jugement des prud’hommes ? Un emprunteur, mal informé par votre banque sur votre TEG (taux effectif global) ? Remplissez un formulaire en ligne sur le site Weclaim (en français : "Nous réclamons") et attendez les dommages et intérêts, sans rien payer entre-temps. Car, comme le site l’annonce sur sa page d’accueil, "No win, no fee" : si vous ne gagnez pas, vous ne paierez rien. La justice, cet univers immobile, ses règles immuables et ses tarifs prohibitifs sont bousculés par les nouvelles plateformes internet de ce type, qui proposent des procédures gratuites. Un fervent libéral Frédéric Pelouze, créateur de Weclaim avec son ami Nicolas Metzger, fait figure de pionnier. En 2010, le jeune diplômé est embauché illico par un des cabinets d’avocats d’affaires les plus influents de Paris : Bredin Prat. Claude Soula. Rémunération du patron d'Alcatel-Lucent: "Un joli degré d'inventivité financière"
"Les conditions de mon indemnité n'étaient pas réunies" et "de toute façon, j'avais fait savoir au conseil d'administration que je ne souhaitais pas d'indemnités de départ".
En avril dernier, soit au moment du rachat de son groupe par Nokia, Michel Combes la jouait grand prince sur l'antenne de BFM Business. Le parachute doré n'était pas sa philosophie. Mais en cinq mois, tout semble avoir changé. En cause, le versement d'une prime de départ en actions Alcatel qui frise les 14 millions d'euros au cours de Bourse actuel, dévoilée ce dimanche par nos confrères du JDD.