« Le développement durable est une énorme opportunité pour le luxe » Les priorités du luxe auraient-elles fondamentalement changé ?
Non, pas fondamentalement, mais si la prise de conscience autour du développement durable et d’un approvisionnement plus éthique s’est faite il y a longtemps, on note une accélération depuis deux ou trois ans. Il y a eu d’abord des obligations légales à produire un bilan carbone qui ont pu orienter certaines décisions au sein des entreprises du luxe, mais c’est surtout le consommateur qui a changé.
Ce qui pousse cette industrie à s’adapter car elle se doit de refléter les attentes d’une société en mutation. Les marques de mode et de luxe communiquent beaucoup ces derniers temps autour de l’expérience qu’elles offrent à leurs clients. Le produit n’est presque plus une fin en soi. L’obligation d’être plus responsable émane donc des consommateurs mais on a l’impression que les grandes maisons hésitent à leur parler directement de ces questions-là…
Les marques de luxe s'engagent pour le développement durable. Yves Saint Laurent dit un jour à Christian Lacroix : “L’important, c’est de durer”.
Une tribune de Laura Perrard, CEO et co-fondatrice du Salon du Luxe Paris. Qu’est-ce que la “durabilité” ? “Durer”, “durabilité”… Si ces mots sont sur toutes les lèvres, leur définition reste trop souvent restreinte au champ de l’écologie. Du latin durare, qui signifie “durcir” ou “fortifier”, le mot “durabilité” qualifie ce qui dure dans le temps. L'industrie du luxe veut conjuguer éthique et développement durable. Et si l’avenir du luxe devait passer par le philtre de l’éthique et privilégier le développement durable ?
C’est en tout cas l’une des préoccupations affichées par les représentants des grandes marques qui tiennent sommet à Paris aujourd’hui. C'est surtout que sur ce marché monte une nouvelle clientèle: celle des Millenials, nés dans les années 1980, qui se montrent plus curieux des origines des articles qu’ils désirent, et lus exigeants pour certains. Et cela s’accompagne de plus en plus d’une demande de certification sur toute la chaine de valeur. Le consommateur – les marques parlent volontiers de nouveaux comportements- demandent plus de garanties sur la fabrication. Question de savoir de quelles exploitations proviennent des fourrures, ou bien les origines géographiques de diamants par exemple…C’est la traçabilité des produits qui est en cause. Comment le luxe devient de plus en plus durable, engagé et éthique. Luxe durable. Environnement : « Il y a un réel risque pour le luxe à ne rien faire » Esidoc. Esidoc.
Esidoc. Esidoc. Esidoc. Esidoc. Esidoc. Esidoc. Quel avenir pour l’innovation dans le luxe ? La réponse avec Luxury Forward de Fred & Farid - Maddyness - Le Magazine des Startups Françaises. L’agence Fred & Farid s’associe à Céline Lippi, cofondatrice de Fashion Capital Partners, pour lancer Luxury Forward, une conférence prospective autour du luxe.
Retour avec Fred Raillard et Farid Mokart sur l’importance de la technologie et de l’innovation pour ce marché qui répond à des codes très particuliers. Le 29 novembre prochain, Luxury Forward ouvrira ses portes au Conseil Economique et Social, Palais Iéna, afin de de réunir, le temps d’une journée, les acteurs majeurs de l’écosystème du luxe, de la mode, de la beauté, du retail et des technologies. Son objectif : permettre à chacun d’échanger autour du futur de ces industries, impactées depuis plusieurs années par la technologie.
Organisé à l’initiative de l’agence Fred&Farid et de Céline Lippi, cofondatrice du fonds Fashion Capital Partners, l’événement sera introduit par une intervention d’Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du Numérique et de l’Innovation. Pourquoi vous êtes-vous intéressés à ce thème en particulier ? Innovations - ABC-Luxe. Créativité dans le luxe et la mode : que peut nous apprendre la recherche. | Frédéric Godart, Professeur de Management, HEC Paris Les industries créatives en général, et le secteur du luxe et de la mode en particulier, pèsent lourd dans l’économie européenne.
Par ailleurs, la France a la chance d’accueillir sur son sol non seulement certaines des plus grandes marques de ce secteur (Chanel, Hermès, Louis Vuitton, Saint Laurent, pour n’en citer que quelques-unes) mais aussi ses plus grands groupes (Kering, L’Oréal et LVMH), ce qui lui donne un rayonnement mondial. Pour toutes ces entreprises, la créativité et l’innovation sont des outils critiques de leur succès. De fait, les résultats financiers exceptionnels de certaines marques comme Gucci ou Balenciaga en 2017 peuvent être en partie attribués à la créativité hors-norme de leur direction artistique. Vuitton se lâche et ça marche.
Quand les marques de luxe nous parlent d’innovation. Mode et luxe, les nouvelles industries innovantes. En 2016, la Semaine de l'Industrie demeure un temps indispensable, tant notre tissu industriel continue de se rétracter.
La mode et le luxe n'échappent pas à cette réalité: menacés par une délocalisation de la main d'œuvre, ces secteurs se voient désormais également fragilisés par l'insuffisance de l'investissement en R&D alors qu'ils en étaient jusqu'ici préservés. La disparition de l'industrie du luxe serait une triple catastrophe pour la France: économique, d'abord, puisque ce secteur génère chaque année plus de 40 milliards d'euros sur le territoire, soit 25% du chiffre d'affaires mondial; symbolique, ensuite, pour un pays dont la capitale est unanimement considérée comme le centre international de la haute couture; mais surtout, et c'est une dimension jusqu'ici méconnue, technologique.
Karl veut démocratiser le luxe. C'est après avoir annulé le défilé parisien de sa marque éponyme que Karl Lagerfelda annoncé la semaine dernière, la création d'une nouvelle ligne de prêt-à-porter féminin plus accessible et plus sportswear.
Une nouvelle stratégie qui rejoint la mouvance d' "élitisme de masse" autrement nommée "masstige", par contraction de masse et de prestige. Ainsi, le kaiser de la mode entend bien renouveler l'expérience initiée en 2004 avec le géant suédois H&M, pour lequel il avait créé une collection de vêtements de qualité à bas prix. Si le nom de cette ligne n'est pas encore connu, on sait dores déjà qu'elle sera commercialisée à l'automne 2011 et distribuée via une boutique en ligne. Mathilde Boinet. Luxe : les ressorts de la démocratisation. Plus visible, plus exposé, le marché du luxe poursuit sa démocratisation.
Objectif principal : capter les nouveaux consommateurs d’aujourd’hui et de demain. Street wear, e-commerce, inclusivité ou expérientiel… le luxe nouveau casse les codes et s’autorise toutes les initiatives pour séduire cette cible aux goûts disruptants. Numérique, e-commerce et réseaux sociaux comme fers de lance Longtemps réticents au numérique et au e-commerce qu’ils jugeaient incompatibles avec la notion même de luxe, les grandes maisons intensifient finalement leur présence en ligne. Afin de créer des points de rencontres hors boutiques entres elles et leurs jeunes acheteurs ultra connectés, les marques s’exposent sur la toile au travers des réseaux sociaux et des de sites marchands. Le luxe, entre élitisme et démocratisation. LA DEMOCRATISATION D’UN PRODUIT DE LUXE. Luxe et Démocratisation - Adrien Baugiraud. La démocratisation du luxe : une erreur stratégique ? by Ingrid Legendre.
Esidoc. Esidoc. Esidoc. Esidoc.