Les entreprises chinoises se ruent sur l'Europe. INFOGRAPHIE - Les investissement chinois, essentiellement privés, pourraient atteindre 500 milliards de dollars en 2020.
C'est en France que les acquisitions sont les plus importantes. Suivent la Grande-Bretagne et l'Allemagne. C'est une véritable explosion. Les Chinois ont pratiquement triplé leurs investissements en Europe l'an dernier, à près de 10 milliards de dollars (7,4 milliards d'euros), contre 3,6 milliards en 2010. En 2008, ils n'atteignaient même pas 800 millions et pourraient monter jusqu'à 500 milliards de dollars en 2020, selon une étude du Rhodium Group, un cabinet de consultant américain, publiée jeudi. Contrairement à une idée fausse, ces investissements ne sont pas le seul fait des grands groupes publics. Bien que les directives de Pékin encouragent ces investissements à l'étranger - politique du «zou chu qu» -, les motivations sont d'abord commerciales, juge Rhodium Group.
Maintien des emplois » GDF Suez trouve un partenaire pour accélérer en Asie. Quand la Chine délocalise en Europe - 5 juillet 2013. La Chine est-elle en train de conquérir l'Europe ?
Depuis plusieurs décennies, la République populaire s'est imposée comme la destination privilégiée des délocalisations des entreprises occidentales. Mais le vent de la mondialisation a tourné. Les salaires et les coûts de production ont augmenté en Chine, associés à une inflation des frais de transport. Aux Etats-Unis et en Europe, on pense « relocalisation ». Le pendulier de l'économie mondiale s'est inversé, bouleversé par la crise. Le phénomène, récent, suscite beaucoup de fantasmes.
La Chine au secours de la dette portugaise. Selon le quotidien lusophone Jornal de Negocios daté du mercredi 22 décembre, la Chine serait disposée à acheter quatre à cinq milliards d'euros de dette souveraine portugaise pour soulager la pression subie par le Portugal sur le marché obligataire. Sans citer de source, le journal ajoute qu'un accord passé entre les deux pays amènera la Chine à acheter de la dette portugaise lors d'adjudications ou sur le marché secondaire durant le premier trimestre 2011. La banque centrale chinoise a refusé tout commentaire dans l'immédiat.
La nouvelle a cependant fait rebondir l'euro, qui a touché son plus-haut du jour, à 1,3168 dollar. Le ministre portugais des finances Fernando Teixeira dos Santos a rencontré la semaine dernière son homologue chinois Xie Xuren, ainsi que le gouverneur de la Banque populaire de Chine lors d'un déplacement. I) Intérêts des délocalisations. I) Intérêts des délocalisations.
A) Les avantages tant recherchés par les entreprises qui se délocalisent. En France, la problématique des délocalisations est pour l'essentiel née de la concurrence nouvelle d'un petit groupe de pays émergents au très puissant pouvoir attractif. Sans mésestimer les transferts d'entreprises vers des pays tels que Madagascar, l'Île Maurice, le Brésil, le Viêt-Nam, … . Les délocalisations sont principalement orientées vers quatre zones dotées de forts avantages comparatifs : les PECO, les pays méditerranéens, l'Inde et la Chine. Souvent présenté comme le critère crucial de la délocalisation, cette recherche d'avantages comparatifs est un objectif déterminant pour expliquer l'implantation de certaines entreprises dans certains pays étrangers.
Quand les avantages sont "absolus", un pays X fabrique le bien A avec un moins de travail que ne le ferait le pays Y, alors que le pays Y fabrique le bien B avec moins de travail que le pays X. La Chine délocalise à son tour sa production - Asie-Pacifique. Il y a quelques années, la Chine était la destination privilégiée des délocalisations d'entreprises européennes et américaines.
Avec l'augmentation des coûts en Chine un mouvement inverse s'amorce. Des entreprises chinoises produisent désormais en Ethiopie, Indonésie et Egypte. L'augmentation des salaires et des coûts de fonctionnement en Chine sont à l'origine d'un mouvement de délocalisation des entreprises chinoises. Ces dernières cherchent dans des pays à plus faible niveau de vie un moyen de préserver leur marge. C'est ainsi qu'elles se sont tournées vers l'Afrique et s'installent en Ethiopie. En Ethiopie, le coût de la main d'oeuvre et la production locale de cuir ont permis l'implantation d'usines de chaussures qui seront vendues aux Etats-Unis et en Europe. Les délocalisations chinoises ont aussi pour but de rapprocher la production des consommateurs. De la Chine à l'Afrique, le grand remue-ménage des délocalisations - Economie. Dans l’imaginaire collectif, délocaliser, c’est avant tout fermer une usine dans un pays riche pour aller produire dans un pays pauvre.
Cette logique, largement décriée, a été le principal moteur d’une tendance qui a progressivement gagné en ampleur depuis la fin des années 1990. Pourtant, aujourd’hui, on préfère parler d’optimisation de la chaîne de valeur : on délocalise pour installer la bonne fonction, au bon endroit, avec le bon sous-traitant. Délocaliser est aussi devenu un pari sur l’avenir. L’un des fondements de cette logique, explique l’économiste Jean-Louis Levet, est une « stratégie de présence sur les marchés de demain ».