Télécoms : les fréquences très haut débit attribuées en décembre 2015 - Les Echos. Matignon prévoit un transfert des fréquences très haut débit entre le 1er octobre 2017 et le 30 juin 2019, à l’exception de quelques zones.
L’échéance globale était connue, mais pas encore précisée : Matignon a détaillé ce mercredi le calendrier de vente des fréquences très haut débit (700 mégahertz), utilisées par la télévision, aux opérateurs de télécommunications mobiles. L’attribution aux enchères de ces fréquences, un deuxième « dividende numérique » dont l’Etat espère au moins 2,1 milliards d’euros déjà inscrits dans le projet de loi de Finances 2015, aura lieu en décembre 2015 après une réception des offres durant « la deuxième partie de l’année ». « Leur transfert effectif aura lieu entre le 1er octobre 2017 et le 30 juin 2019, à l’exception de quelques zones », où les opérateurs « pourraient les utiliser dès avril 2016 », indique le cabinet de Manuel Valls dans un communiqué.
C’est l’Arcep, l’autorité de régulation des télécoms, qui sera chargée du processus. 5G : ce que nous prépare le futur réseau mobile très haut débit. Lors du Mobile World Congress, la 5G était omniprésente.
Tous les principaux acteurs des réseaux télécoms étaient venus avec au moins une démonstration qui portait sur la 5G. Dans le même temps, l’alliance NGMN (Next Generation Mobile Networks) a tenu une conférence de presse pour annoncer le livre blanc sur la 5G. Objectif 2020. L’alliance NGMN regroupe de nombreux opérateurs à travers le monde comme Orange ou encore AT&T. Cette alliance a profité du Mobile World Congress de Barcelone pour officialiser le livre blanc sur la 5G. La 5G, un réseau prometteur Les deux papiers partagent la même vision : la 5G devra être un réseau mobile ultra haut débit, peu consommateur en ressources énergétiques avec une parfaite intégration et continuité avec la 4G et le Wi-Fi. Des débits compris entre 0,1 et 1000 Mbps Il faut distinguer plusieurs cas puisque la 5G pourra couvrir de nombreux appareils, du petit détecteur de fumée au smartphone en passant par la voiture ou le drone connecté.
Déploiement réseaux : Free plante des antennes 4G à tour de bras. Comme chaque début de mois, l'ANFR vient de publier les chiffres de son observatoire du déploiement des réseaux mobiles au 1er mars 2015.
Dans la continuité du précédent rapport, c'est Free qui se montre le plus actif. Sur le front de la 4G, le trublion revient même à grands pas sur SFR. Entre le 1er février et le 1er mars 2015, Free Mobile s'est illustré par l'activation de 358 sites 4G, naturellement tous synonymes d'une antenne émettant sur la bande des 2,6 GHz. Au total, le trublion compte maintenant 2 784 sites, soit à peine 247 de moins que SFR (qui déploie toutefois essentiellement en 800 MHz). Et les ambitions du très jeune opérateur sont manifestes : il a obtenu la bagatelle de 1 544 nouvelles autorisations (+36,1 %) sur le mois. À l'opposé, Bouygues Telecom demeure le plus attentiste en matière de déploiement. Du côté de l'opérateur au carré rouge, le déploiement du très haut débit mobile n'est guère mieux loti. Télécoms : les fréquences très haut débit attribuées en décembre 2015. 4G : de l'ultra haut débit à 330 Mb/s, chez Bouygues Telecom dès 2015.
Les télécoms dynamisées par le très haut débit. Voix, vidéos, surf sur Internet, réseau 4G+ et bientôt 5G...
La téléphonie mobile passe à la vitesse supérieure. Moins de cinq minutes pour télécharger un film sur son portable, une communication obtenue instantanément, la possibilité de téléphoner tout en regardant une vidéo… Toutes ces améliorations qui facilitent le quotidien sont à portée de la main, quand elles ne sont pas déjà effectives. Les opérateurs télécoms français n'ont pas encore fini d'installer leur réseau 4G (Internet mobile très haut débit) qu'ils préparent déjà les prochaines générations.
La 4G+, aussi appelée «LTE Advanced», est proposée par Orange, Bouygues Telecom et Numericable-SFR dans une vingtaine de grandes villes. Les opérateurs n'appliquent aucune surcharge tarifaire à cette nouvelle technologie qui permet de télécharger des données (musique, vidéos…) sur son mobile 50 % plus vite qu'en 4G. Les terminaux compatibles se comptent sur les doigts d'une main.