Karachi : l'association Anticor peut être partie civile, dit le juge Van Ruymbeke. Karachi: Alain Richard confirme les liens entre les islamistes et les services. Alain Richard révèle sa version de l’attentat de Karachi.
Il occupait le poste de ministre de la Défense jusqu’au 7 mai 2002, veille de l’attaque terroriste perpétrée le 8 mai 2002 contre un bus transportant des personnels de la Direction des constructions navales (DCN), tuant onze d’entre eux. À cette période selon lui, le ministère français de la Défense n’ignorait rien des relations étroites entre les services secrets pakistanais de l’ISI et les groupes islamistes armés présents au Pakistan. Des précisions importantes, alors que Libération publie aujourd’hui des témoignages inédits au sujet de la responsabilité de l’ISI dans cet attentat, a priori pour sanctionner la France de ses relations développées alors avec l’Inde - ennemi juré du Pakistan.
En 2002 en effet, la France fournissait déjà des sous-marins au Pakistan, assemblés par les salariés de la DCN, mais s’était engagé à fournir des matériels concurrents à l’Inde. Je dois dire que ces faits ne m’évoquent aucun souvenir. Karachi : vengeance pakistanaise ? (Libération) Karachi: la DGSE a évoqué une «piste financière» dès le premier jour. Attentat de Karachi: dès 2002, la piste financière évoquée par les services secrets français - Société. Affaire Karachi : la DGSE évoquait la piste financière dans une note de mai 2002. Karachi. La double blessure de Gilles Sanson - Bretagne. Pervez Musharraf: "Je ne répondrai jamais aux juges français sur l'affaire de Karachi"
"Pour résoudre le conflit afghan, il faut travailler avec les Talibans" Pervez Musharraf a démissionné de la présidence du Pakistan il y a trois ans.
Et même s'il vit en exil à Londres, il reste une figure incontournable du pays. L'ex-général, qui a pris le pouvoir en 1999, a apporté une prospérité et une stabilité relative au Pakistan. Un exploit comparé à l'évolution de l'Afghanistan voisin. Surtout, il est un des rares dirigeants du Pakistan a avoir réussi à rester en vie. Pourquoi avoir créé un nouveau parti ? Vous sentez-vous en sécurité pour retourner au Pakistan ? Vous avez été un allié des Etats-Unis dans la guerre en Afghanistan. Est-ce que George W. Quelle est la manière la plus rapide d'en finir avec cette guerre ? Il faut donc créer des divisions au sein des Talibans ? Il faut donc changer le gouvernement en incluant les Pachtouns ? Savez-vous où est Oussama Ben Laden ? D'après vous, qui est responsable de la mort des 11 ingénieurs français à Karachi ?
Karachi : Léotard entendu lundi par le juge Trévidic - Politique. François Léotard : "Quelques vérités sur l'attentat de Karachi" « Je ne sais pas si toute vérité est bonne à dire.
C’est peu probable. Mais en voici quelques-unes dont il va être difficile de se passer. L’attentat de Karachi a été directement provoqué par deux éléments qui se sont conjugués. [...] » C’est par ces mots que commence la lettre que François Léotard a adressée à Rue89, à la veille de son audition par le juge antiterroriste Marc Trévidic, prévue demain lundi. Le juge enquête sur l’attentat de Karachi qui, en mai 2002, a coûté la vie à quinze personnes, dont onze salariés de la Direction des constructions navales.
Parmi les possibles raisons expliquant cet attentat, on évoque l’arrêt, dès l’arrivée de Jacques Chirac à l’Elysée en 1995, du versement de commissions promises par la France en marge du contrat de vente Agosta de sous-marins au Pakistan, signé quelques mois plus tôt, le 21 septembre 1994, par François Léotard. Il va plus loin dans cette lettre, assénant ses « vérités ». Karachirac. François Léotard s'exprime sur l'attentat de Karachi.
Lors de la deuxième cohabitation, en 1993, il était ministre d'État, ministre de la Défense dans le gouvernement Édouard Balladur. Il est donc au cœur du dossier. Selon lui, l'attentat de Karachi en 2002 est directement lié à l'arrêt du versement de commissions décidé par Jacques Chirac et à la vente à l'Inde de sous-marins plus modernes que ceux livrés au Pakistan. Il ouvre ainsi la piste d'une vengeance contre un pays trop favorable à l'Inde. Mais dans sa tribune publiée sur Rue 89, il simplifie les liens complexes qui unissent trois pays en un triolisme pervers.