Interception par Philippe Bardonnaud, Pascal Dervieux, Vanessa Descouraux - France Inter. Le défi du développement durable (explication animée) Développement durable - Ministère de l'Environnement, de l'Energie et de la Mer. "Notre avenir à tous" (rapport Brundtland) « Nous n’avons qu’une seule et unique biosphère pour nous faire vivre.
Et pourtant chaque communauté, chaque pays poursuit son petit bonhomme de chemin, soucieux de survivre et de prospérer, sans tenir compte des éventuelles conséquences de ses actes sur autrui. D’aucuns consomment les ressources de la planète à un rythme qui entame l’héritage des générations à venir. D’autres, bien plus nombreux, consomment peu, trop peu, et connaissent une vie marquée par la faim et la misère noire, la maladie et la mort prématurée ». Ainsi commence le rapport Notre avenir à tous de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement, crée par l’ONU, qui a formulé un ensemble de recommandations et aboutit à la Conférence mondiale de Rio sur l’Environnement et le développement en 1992. En 1987, un éditeur québécois, Roger Léger, traduit le rapport Brundtland pour le rendre accessible aux francophones. 21 ans après sa parution, ce document historique reste particulièrement important.
Objectifs de développement. Dans toutes les régions du monde, des voix s’élèvent pour demander un leadership et des mesures à l’échelle internationale pour lutter contre la pauvreté, l’inégalité et le changement climatique.
En septembre 2015, les dirigeants du monde se sont réunis au Siège des Nations Unies à New York pour adopter un nouveau programme en matière de développement durable. Ce nouvel agenda pour 2030 comprend 17 nouveaux objectifs de développement durable (ODD), ou objectifs mondiaux, qui guideront la politique et le financement du développement pour les 15 prochaines années, en commençant par un engagement historique pour éradiquer la pauvreté. Partout. En permanence. L’année 2015 est aussi celle de la fin des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), qui ont mobilisé le monde entier en septembre 2000 autour d’un programme commun visant à s’affranchir de la pauvreté avant 2015.
Les OMD ont permis d’accomplir des progrès dans plusieurs domaines importants : L'économie bleue : "potentiellement, on pourrait doubler" PAPEETE, le 14 juin 2016- La Polynésie française est probablement le territoire au monde qui a le plus gros potentiel de développement dans ce qu'on appelle l'économie bleue.
Mais un état des lieux montre que nous sommes très loin de l'utiliser pleinement. Ce jeudi 14 juin, une conférence organisée par les économistes et statisticiens du Cerom ambitionnait de faire le point sur l'économie bleue en Polynésie française. Devant un parterre de chefs d'entreprises et décideurs, les spécialistes de l'IEOM, l'ISPF, la DRMM, l'IRD et les entrepreneurs d'Archipelagoes et du projet d'énergie thermique des mers ont dressé le tableau de notre économie maritime et de son potentiel de développement. C'est Fabien Breuilh, directeur de l'ISPF, qui a donné la première présentation en donnant les grands chiffres.
L’économie bleue : 5 % du chiffre d’affaires global du Pays en 2015. De nombreux acteurs du secteur maritime et économique ont assisté, mardi matin, à une présentation de “l’analyse inédite du poids de l’économie bleue dans l’économie du Pays”.
(Crédit Pascal Martin) En 2015, hors tourisme, l’économie maritime a généré un chiffre d’affaires de 39 milliards de francs, soit 5 % du chiffre d’affaires global du Pays. L’économie bleue concentre 4850 emplois directs répartis dans 7 % des entreprises du pays. Un quart des dépenses des touristes serait directement lié à la mer, apportant ainsi 11,7 milliards de francs de recettes au Pays, principalement via l’industrie de la croisière. Malgré une zone économique exclusive (ZEE) qui fait de la Polynésie française la collectivité d’outre-mer possédant la plus grande surface maritime avec près de 5 millions de km2, et qui apporte également à la ZEE française – en deuxième position mondiale derrière les États-Unis – près de la moitié de sa superficie maritime, le constat est sans appel.
Pascal Martin. Pierre Moscovici : «Oui au désendettement par la croissance en Europe !», Le Cercle.