Climate costs too great to ignore: Lord Stern calls for carbon price. L’Allemagne montre le bon (contre-)exemple. Interview : « Le rôle du pétrole dans la Seconde Guerre mondiale » Il y a 70 ans, les troupes alliées débarquaient en Normandie.
La place prépondérante du pétrole dans l’issue de la Seconde Guerre mondiale est souvent méconnue. A l’occasion des commémorations, nous avons interrogé Jean Lopez, directeur de la rédaction de Guerres et Histoire (qui a consacré un dossier spécial à cette thématique(1)) et de Science et Vie Junior. 1) Qui contrôle les ressources stratégiques de pétrole au début de la Seconde Guerre mondiale ?
En 1939, près de 98% des ressources pétrolières exploitées se trouvent en dehors des pays qui déclenchent la Seconde Guerre mondiale (Allemagne, Italie, Japon). Un compromis social-démocrate du troisième type. Depuis le temps, déjà lointain, où elle a cessé d’être révolutionnaire pour devenir résolument réformiste, la social-démocratie européenne marche au compromis.
«Entre le capital et le travail, le marché et l’Etat, la liberté (d’entreprendre) et la solidarité», selon la lumineuse formule de Jacques Delors, elle recherche le compromis le plus avantageux possible pour les salariés, qu’elle a vocation à défendre et l’ambition de représenter. Les contenus concrets de ces pactes sociaux dépendent des rapports de force et des conditions objectives. C’est pourquoi, il n’y a pas un seul, mais plusieurs types de compromis sociaux-démocrates possibles.
Emploi : « Hollande ne rompt pas avec les vieilles recettes inefficaces » Le périurbain, terreau du FN ? Quand le périurbain et les élections arrivent dans une conversation, le Front national n’est jamais bien loin.
Régulièrement des cartes et des courbes montrent que les votes en faveur du FN atteignent leur pic dans les couronnes périurbaines des grandes villes. Forts de ce constat, certains n’hésitent pas à voir dans ces zones un terreau du FN. Cette association du périurbain à un vote est cependant de plus en plus contestée par les chercheurs. Analyse géographiques des votes à la présidentielle. CHAP 2 - 23 - B - Les déterminants sociologiques du vote (Cours spo) (2012-2013).pdf. Fractures françaises : pour une nouvelle géographie sociale, de Christophe Guilluy. La "théorie du genre" pour les nuls. Déclarer la grève des utérus. Enfermés dans la fiction individualiste néolibérale, nous vivons avec la croyance naïve que notre corps nous appartient, qu’il est notre propriété la plus intime, alors que la gestion de la plupart de nos organes est assurée par diverses instances gouvernementales ou économiques.
Parmi tous les organes du corps, l’utérus est sans doute celui qui, historiquement, a fait l’objet de l’expropriation politique et économique la plus acharnée. Cavité potentiellement gestatrice, l’utérus n’est pas un organe privé, mais un espace public que se disputent pouvoirs religieux et politiques, industries médicales, pharmaceutiques et agroalimentaires. Chaque femme porte en elle un laboratoire de l’Etat-nation, et c’est de sa gestion que dépend la pureté de l’ethnie nationale.
Depuis quarante ans en Occident, le féminisme a mis en marche un processus de décolonisation de l’utérus. L’alliance infernale du tweet et de la manchette. Et si la vraie censure n’était pas (seulement) là où on la dénonce habituellement ?
Et si le vrai complot médiatique, ce n’était pas la conspiration du silence ourdie par quelques initiés ? Même pas le fait que tous les journalistes sont de gauche ? Et même pas non plus le fait que les plus grands médias soient aujourd’hui propriété d’oligarques à la française, et soumis à la loi de fer de leurs annonceurs. Retrouver la confiance - la documentation française.
La société de défiance - Y Algan, P Cahuc. Claudia Senik - professeur à l'Université Paris-Sorbonne et à l'Ecole d'économie de Paris, membre de l'Institut Universitaire de France. Bonheur et revenu : sur une curieuse interprétation de Claudia Senik. Claudia Senik, membre de la « Paris School of economics », avait fait la « une » de la presse britannique, puis française, en avançant la thèse du « malheur français » dont j’ai montré dans un précédent billet qu’elle était très contestable.
Dans une contribution récente (diaporama détaillé), elle revient notamment sur un débat ancien : les gens se déclarent-ils plus satisfaits de la vie qu’ils mènent dans les pays les plus riches ? La réponse est « oui » en tendance dans le monde quand on va des pays les plus pauvres aux plus riches, ce que je ne conteste pas. Mais elle s’exprime aussi sur une autre question, bien plus importante : existe-t-il un seuil de revenu moyen au-delà duquel cette tendance mondiale disparaît ? Peut-on dire qu’au sein d’un sous-groupe de pays assez riches, il n’existe plus de corrélation significative entre le revenu moyen et le « bonheur déclaré » ? Elle nous présente une courbe qui mérite qu’on s’y attarde. L’essentiel est ailleurs. L’avenir sera bobo.
Etes-vous bobo ?
Je parie que oui. Vous et vos amis et les amis de vos amis. Et sans doute vos ennemis sont eux aussi des bobos ou presque. A quoi servent les bobos? - Idées. Sur qui passer ses nerfs aujourd’hui ?
Les bobos sont partout. Le « bobo », cet être égoïste et stupide qui ne se déplace pas comme moi. Est-ce une insulte ou un hommage ?
Un jour de juin 2013, un lecteur a qualifié le support que vous êtes en train de lire de "Blog bobo gauche caviar". Le terme "bobo", ou "bourgeois-bohême", comme le rappellent les journalistes Thomas Legrand et Laure Watrin dans La république bobo, paru ce mois-ci aux éditions Stock, "est de toutes les joutes politiques et de toutes les brèves de comptoir, que l’on devise carte scolaire, terrorisme du bio, prix de l’immobilier ou causes de la montée de l’extrême-droite". Et transports, pourrait-on ajouter. Ainsi, depuis la création de ce blog, en mars 2012, quelque 19400 commentaires ont été postés, parmi lesquels 361 contiennent le mot "bobo", ou l’un de ses dérivés, "boboïsme", "bobologue" ou "bobocratie". 361 sur 19400, voilà qui n’est pas mal pour un concept que les sociologues ignorent.