Bande dessinée : le regard indigné de Tardi sur 14-18. Voir aussi : "La guerre des tranchées" de Jacques Tardi Cela fait une vingtaine d'années que Jacques Tardi n'a plus mis les pieds au Festival de la bande dessinée d'Angoulême.
La dernière fois qu'on l'y a vu, la séance de dédicaces a tourné à la bousculade. « Les gens poussaient tellement que je me suis retrouvé acculé à la cloison derrière moi, avec la table coincée dans l'estomac », se souvient-il. « Lassé » par l'événement et ne goûtant guère les mondanités et les pince-fesses, le père d'Adèle Blanc-Sec avait alors décidé qu'il resterait chez lui chaque dernier week-end de janvier. Tardi ne venant plus à Angoulême, Angoulême a décidé de venir à Tardi. L'occasion était pour le moins immanquable en cette année marquée par le début des commémorations du centenaire de la première guerre mondiale. Verdun dans la Grande Guerre - Mémorial de Verdun. Comment se situe Verdun dans ce contexte général ?
Le polytechnicien Séré de Rivières fut chargé de la fortification du Nord-est de la France après la guerre de 1870. Il construisit des régions fortifiées linéaires intégrant les obstacles naturels et ponctuées de camps retranchés. Verdun, môle nord privilégié dans le nouveau réseau défensif, retrouva alors son rôle historique de forteresse. En effet, c'était une base offensive: tête de pont de la France sur la Meuse pouvant contrebalancer Metz, alors annexée, et un nœud de communication Nord/Sud et Est/Ouest. Site Officiel Historial. Le journal de Maurice Audoin, médecin militaire 1914-1916. Ces cahiers sont restés dans la famille, et présentent l’intérêt d’un témoignage qui sort largement des sentiers battus.
Il n’a jusqu’à présent jamais été utilisé ni édité. C’est dire toute l’importance que nous attachons au recueil de cette source, en s’interrogeant sur le fait de savoir si nous méritons vraiment d’en être les dépositaires. À l’origine de cette aventure, il y a tout simplement un contact Internet, par l’intermédiaire d’un moteur de recherche [1] , comme il y en a tant. Et c’est ainsi que Anne-Marie Audoin-Berode est entrée en contact avec nous. Avec un beau sourire et tout son dynamisme cette jeune retraitée se demandait comment faire en sorte que ce témoignage puisse servir.
Servir l’histoire incontestablement, et le journal intime de Maurice Audoin est un témoignage historique. Maurice Audoin n’est pas un tout jeune homme lorsqu’il est appelé sous les drapeaux. Mercredi 9 septembre 1914 : « je suis de service. (...) Bruno Modica Président des Clionautes. Guillaume II. (château de Potsdam 1859-Doorn, Pays-Bas, 1941), roi de Prusse et empereur d'Allemagne (1888-1918).
Le prince héritier Fils du prince héritier Frédéric (le futur Frédéric III), le prince Frédéric-Guillaume – qui deviendra Guillaume II – est beaucoup plus « Hohenzollern » que son père et goûte cette ambiance de victoire qui caractérise les années 1870. Si le jeune prince s'entend mal avec son père, le kronprinz, il s'oppose plus encore à sa mère, une Anglaise, Victoria, fille de la reine d'Angleterre, car il entend affirmer son caractère prussien et rejette tout ce qui peut rappeler l'ascendance anglaise. En conflit plus ou moins latent avec ses parents, il souffre aussi d'une infirmité congénitale.
D'une naissance difficile, il garde le bras gauche atrophié et une lésion de la rotule. Deux ans plus tard, il épouse la princesse Augusta-Victoria, fille du duc Frédéric d'Augustenburg, à qui Bismarck a enlevé les duchés danois. Qui était donc le Kaiser ? Livres D’innombrables manifestations et publications vont jalonner le centenaire de la Grande Guerre, qui fit neuf millions de morts entre 1914 et 1918.
Le maréchal Lyautey la stigmatisa dès le premier jour : "Ils sont fous ! Une guerre entre Européens, ce n’est pas une guerre : c’est une guerre civile ! " A ce désastre s’en ajouta un second : l’inique Traité de Versailles qui fit porter toute la responsabilité de la guerre sur l’Allemagne seule, et lui imposa des "réparations" que le grand économiste Keynes dénonça aussitôt comme irréaliste. L’injustice et l’humiliation nourrirent un ressentiment que Hitler sut exploiter pour accéder au pouvoir et déclencher la Deuxième Guerre mondiale.
En 1914, régnait l’empereur Guillaume II, une figure complexe, souvent caricaturée, honnie des Français et des Belges du fait de la guerre, aujourd’hui mal connue. Pour en finir avec dix idées reçues sur la guerre de 14-18. La Grande Guerre est un événement si immense qu'il suscite sans cesse interprétations et réinterprétations. Son fort impact sur la société française alimente également la circulation d'images et de clichés qui ne correspondent pas à l'état du savoir des historiens. Le point sur dix idées reçues. 1. La Grande Guerre et les théories de l’impérialisme. LE MONDE | • Mis à jour le | Pierre Bezbakh (maître de conférences à l'université Paris-Dauphine) Le président de la République, François Hollande, a lancé, jeudi 7 novembre, les célébrations du centenaire de la Grande Guerre en France.
Si les causes du premier conflit mondial sont multiples et certaines de nature politique (le nationalisme « revanchard », les alliances militaires, etc.), elles sont aussi économiques – la rivalité entre la France et l'Allemagne devenue une puissance industrielle, ou celle opposant cette dernière à une Angleterre en déclin. Lire : Hollande : "Commémorer la première guerre mondiale, c'est prononcer un message de paix" Au début du XXe siècle, plusieurs auteurs influencés par la pensée marxiste ont forgé le « concept » d'impérialisme pour expliquer les conflits armés menés par les grands pays industriels capitalistes. Guerre de 14-18. Retrouvez vos chers disparus - Sur les pas des Poilus bretons. Comment en est-on arrivé à l'armistice ? L'année 1917 est marquée par des mouvements de contestation à l'Est, puisque la population et l'armée russes, dans une commune majorité, désirent la fin de la guerre, ce qui va d'ailleurs précipiter le pays vers la guerre civile et la révolution.
Le mois d'octobre de cette même année marque l'accession des bolcheviks au pouvoir. À la suite de cela, tout s'accélère, et, le 26 octobre 1917, le congrès des soviets ratifie un décret de paix que Trotski, commissaire du peuple aux Affaires étrangères, va suggérer aux alliés et aux empires centraux le 7 novembre 1917. Les négociations débutent tardivement (le 9 décembre, sans les alliés) car le climat politique est également troublé en Allemagne, et Trotski mise sur une révolution qui n'arrive pas. L'armistice entre les protagonistes russe et allemand est finalement signé le 15 décembre 1917. Kiel met le feu aux poudres L'Allemagne, au bord du gouffre, capitule.