La résilience : définition et aussi comment être résilient. Boris Cyrulnik. John Bowlby. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
John Bowlby, né le 26 février 1907 à Londres et mort le 2 septembre 1990 (à 83 ans) sur l'île de Skye, en Écosse, est un psychiatre et psychanalyste britannique, célèbre pour ses travaux sur l'attachement, la relation mère-enfant. Pour lui, les besoins fondamentaux du nouveau-né se situent au niveau des contacts physiques. Le bébé a un besoin inné du sein, du contact somatique et psychique avec l'être humain. Biographie[modifier | modifier le code] La famille Bowlby appartenait à la classe aisée à Londres. Ces expériences dans l’enfance l’ont conduit à avoir une sensibilité particulière pour la douleur des enfants durant toute sa vie. Théorie de l'attachement[modifier | modifier le code] La théorie de l'attachement, développée par John Bowlby après les travaux de Winnicott, Harlow et Lorenz est un champ de la psychologie qui relate des relations entre êtres humains.
Compétences innées[modifier | modifier le code] Théorie de l'attachement. Pour les nourrissons et les jeunes enfants, le comportement d'attachement permet de maintenir la proximité avec les figures d'attachement, habituellement les parents.
Photo d'une famille inuit prise en 1917. La théorie de l'attachement est un champ de la psychologie qui traite d'un aspect spécifique des relations entre êtres humains. Son principe de base est qu'un jeune enfant a besoin, pour connaître un développement social et émotionnel normal, de développer une relation d'attachement avec au moins une personne qui prend soin de lui de façon cohérente et continue (« caregiver »[1]).
C'est dans ce sens qu'on peut dire que l'attachement est primordial pour l'évolution psychologique de l'enfant. Cette théorie a été formalisée par le psychiatre et psychanalyste John Bowlby[2],[3] après les travaux de Winnicott, Lorenz et Harlow. Attachement[modifier | modifier le code] Comportements[modifier | modifier le code] Principes[modifier | modifier le code] Empreinte (psychologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Une empreinte (ou imprégnation) est en éthologie et en psychologie la mise en place quasi définitive d'un lien entre un déclencheur extérieur et un comportement instinctif. Ce phénomène a été décrit par l'éthologue Konrad Lorenz dans les années 1930 par une suite d'expérimentations sur des oies, les oies de Lorenz. Ces observations ont généré de nombreuses études sur l'empreinte et la notion associée de période critique. L'empreinte est la capacité d'acquisition rapide de façon permanente par un juvénile des caractéristiques d'une forme spécifique qui orientera les conduites ultérieures.
Lorenz observe que chez des oiseaux (corbeaux) les comportements sexuels, en particulier la parade nuptiale, sont dirigés vers l'espèce animale sur laquelle l'empreinte s'est faite. Konrad Lorenz critique ardemment le dogme du béhaviorisme. Boris Cyrulnik - "La mémoire traumatique". Résilience (psychologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Arbre qui pourrait être perçu comme un symbole de résilience : sa cime a été coupée, et néanmoins il vit et se déploie Du verbe latin resilio, ire, littéralement « sauter en arrière », d'où « rebondir, résister » (au choc, à la déformation). Les premières publications dans le domaine de la psychologie datent de 1939-1945. Werner et Smith, deux psychologues scolaires américaines à Hawaï, travaillent avec des enfants à risque psychopathologique, condamnés à présenter des troubles. À l'occasion d'un suivi effectué pendant trente ans, elles notent qu'un certain nombre d'entre eux « s'en sortent » grâce à des qualités individuelles ou des opportunités de l’environnement[réf. nécessaire]. La notion de résilience s'oppose parfois à la notion de « coping » (Paulhan & al., 1995) (en anglais to cope = se débrouiller, s'en sortir).
La résilience serait le résultat de multiples processus qui viennent interrompre des trajectoires négatives. Confinement. Boris Cyrulnik : "Après chaque catastrophe, il y a un changement de culture"