Transhumanisme. Blue Brain. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le projet Blue Brain, littéralement « cerveau bleu », a pour objectif de créer un cerveau synthétique par processus de rétroingénierie. Fondé en mai 2005 à l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) en Suisse, ce projet étudie l'architecture et les principes fonctionnels du cerveau. Objectifs[modifier | modifier le code] En 2002, Henry Markram s'installe à l'EPFL ; en 2005, il convainc IBM de constituer une équipe internationale de 35 informaticiens, mathématiciens, biologistes et physiciens.
En 2008, les chercheurs ont achevé la première étape du projet : ils sont parvenus à traduire sous forme de données mathématiques les propriétés biologiques d'un fragment de cerveau de rat ; ils ont modélisé 10 000 neurones virtuels connectés entre eux par 30 millions de synapses et quelques kilomètres de fibres. Progrès[modifier | modifier le code] Technologies[modifier | modifier le code] Financements[modifier | modifier le code] Interface neuronale directe. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pour les articles homonymes, voir IND et BCI. Schéma d'une interface neuronale directe Une interface neuronale directe - aussi appelée IND ou BCI[1] (Brain-Computer Interface : Interface Cerveau-Machine, ou encore Interface Cerveau-Ordinateur) est une interface de communication directe entre un cerveau et un dispositif externe (un ordinateur, un système électronique, etc.). Ces systèmes peuvent être conçus pour assister, améliorer ou réparer des fonctions humaines de cognition ou d'action défaillantes. L'IND peut être unidirectionnelle ou bidirectionnelle. Ce type de périphérique est fondamentalement différent de toute autre interface homme-machine : une telle liaison ne requiert en effet aucune transformation préalable du signal électrique émis par l’activité cérébrale en activité musculaire (psychomotrice), cette dernière étant usuellement traduite en signal d’entrée pour la machine. Principe[modifier | modifier le code] Un rapport conclu :
Singularité technologique. Au-delà de ce point, le progrès ne serait plus l’œuvre que d’intelligences artificielles, ou « supraintelligence » qui s’auto-amélioreraient, de nouvelles générations de plus en plus intelligentes apparaissant de plus en plus rapidement, créant une « explosion d'intelligence » créant finalement une puissante superintelligence qui dépasserait qualitativement de loin l'intelligence humaine[1],[2],[3].
Le risque serait que l'humanité perde le contrôle de son destin[4]. L'auteur de science fiction Vernor Vinge est même convaincu, dans son essai La venue de la singularité technologique, que la singularité signifierait la fin de l'ère humaine[3], la nouvelle superintelligence continuant de s'améliorer et d'évoluer technologiquement à une vitesse incompréhensible pour les humains[5]. Cette notion de singularité technologique aurait été envisagée par John von Neumann dès les années 1950[6] et ses conséquences ont été débattues dans les années 1960 par I. J. Good. Lawrence Krauss et Glenn D. Humains augmentés, robots humanoïdes et choses connectées : de la nécessité d’une anthropologie pacifique. L'Homme 2.0. Parmi les notions qui nous deviennent familières, il y a celle de la "réalité augmentée".
Il s'agit d'incruster des objets virtuels de façon réaliste de façon à ce que nous percevions le réel et les objets virtuels comme faisant partie d'une même "réalité". Cette technologie trouve ses applications dans les films, les applications pour smartphone ou les simulateurs. Mais les entreprises et gouvernements se penchent désormais sur une autre notion, celle de l'Homme augmenté. Bienvenue dans un monde qui pense la post-humanité.
Ce que l'on appelle "l'Homme augmenté" est un Homme qui, après utilisation sur lui-même d'une ou plusieurs technologies, voit ses capacités modifiées ou augmentées. L'Homme augmenté est plutôt à rechercher du coté de l'Homme 2.0, connecté à tout, capable de tout et surtout....possiblement immortel. Dans l'Antiquité, on s'attachait à prévenir ou restaurer un ordre naturel. Quelle incorrigible romantique que cette Mary Shelley. Qu'est-ce qu'on téléchargera ? Bon.