» Cynthia Fleury
« On peut définir la Science-Fiction comme la branche de la littérature qui se soucie des réponses de l'être humain aux progrès de la science et de la technologie. » Isaac Asimov. Intelligence artificielle, robotique… Où va vraiment l'Europe ?
Nos lecteurs le savent, l’intelligence artificielle – sous toutes ses formes – est à la mode.
Il était en conséquence inévitable que les institutions politiques et législatives s’emparent du sujet. Restaient deux questions fatidiques : quand le feraient-elles, et comment s’y prendraient-elles ? Comme on a pu le voir à plusieurs reprises en France, les gouvernements peuvent facilement faire fausse route dans le numérique, légiférant trop tard et sur des mesures "à côté de la plaque". Une initiative bienvenue En soi, aucun des grands points abordés n’était particulièrement nouveau : il ne faut pas céder aux peurs nébuleuses évoquées par la science-fiction, on doit rester concentré sur les problématiques terre-à-terre du monde réel. Cependant, le fait que le Parlement européen arrive aux mêmes constats deux ans plus tard et soit déterminé à encadrer la situation légalement est impressionnant étant donné la complexité du sujet.
Qu'est-ce qu'un robot... Peut-être trop, d’ailleurs. Technoscience. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Il est d'usage de considérer le philosophe belge Gilbert Hottois comme l'inventeur du terme technoscience en 1977[1]afin de mettre en évidence le caractère intriqué des liens entre les sciences et les techniques et émettre la thèse que leur contrôle devient de plus en plus problématique au XXe siècle. Toutefois, le sociologue Dominique Raynaud indique que ce mot a été utilisé à plusieurs reprises de façon confidentielle au lendemain de la Seconde Guerre mondiale; la première fois en 1946 par Harold D. Lasswell, politiste, psychanalyste et théoricien de la communication de masse américain[2] . Le terme a été vulgarisé en 1979 par Hans Jonas[3] puis en 1987 par Dominique Janicaud [4] et surtout par Bruno Latour la même année[5].
Également utilisé par les Américains Don Ihde, Hubert L. NBIC, Les nouvelles frontières de la pensée. Lundi 4 mai 2009, par Rémi Sussan Nanotechnologies, biologie synthétiques, informatique et cognition.
Les récentes avancées de la recherche sont suffisamment impressionnantes pour apporter leur lot d’idées et de mythes.Illustrations : DK./ PHOTOS D’ENTREPRISES L’Annuel des idées-Février 2009 « Puissiez-vous vivre des temps intéressants », dit une ancienne malédiction chinoise. On ignore encore si les fabuleux développements technologiques qui sont en train de s’accomplir aujourd’hui méritent ou non d’être qualifiés de « malédiction ». L’internet, les OGM, le clonage même n’apparaissent plus que comme des amuse-gueule avant la présentation du plat de résistance, connu sous l’acronyme mystérieux de NBIC.Derrière ces quatre lettres se cachent diverses disciplines, certaines nouvelles, d’autres un peu moins, dont la combinaison risque de s’avérer particulièrement explosive dans les prochaines années.
B comme biologie. I comme informatique évidemment. Quoiqu’il en soit le problème est vaste. « Je n’ai pas peur de la singularité technologique » La convergence des sciences (1/3) : Un choix de société. « Si les cogniticiens peuvent le penser Les spécialistes de la nano peuvent le construire Les biologistes peuvent le développer Les informaticiens peuvent le surveiller et le contrôler. » Y a-t-il une convergence des sciences ?
, se demandait, en décembre dernier, Jean-Michel Cornu, auteur de Prospectic : Nouvelles technologies, nouvelles pensées, en reprenant les mots de William A. Wallace, du Rensselaer Polytechnic Institute, qui participa aux séances de préparation du célèbre rapport de la National Science Foundation (NSF) américaine sur les technologies convergentes pour l’amélioration des performances humaines (.pdf). La convergence des sciences (2/3) : La religion de la technologie. La convergence de sciences (3/3) : Une question politique plus que scientifique. La convergence des nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l’information et sciences cognitives (plus connues sous l’acronyme NBIC) est souvent présentée comme le nouvel horizon scientifique, et technologique, de ce XXIe siècle.
Le problème, c’est qu’il existe de nombreuses divergences d’interprétation de ce qu’est, ou non, la convergence. Un échange passionnant, à lire en complément de nos précédents articles La convergence des sciences : un choix de société, et La religion de la technologie, qui démontre que l’on est encore très loin d’avoir une vision claire de ce vers quoi les nanosciences et nanotechnologies en particulier, et la convergence NBIC en général, va nous amener.
Et qu’il est donc urgent de se saisir de la question. France Culture : La convergence est-elle un simple effet d’annonce, ou une réalité des pratiques de recherche ? A très long terme, va-t-on vers une abrogation des frontières entre le naturellement vivant et les artefacts ? Progrès. Biotechnologie.
Robotique. Intelligence artificielle. Lecteur de pensée. Mémoire et nouvelles technologies. Cyberespace. Technostructure. Superintelligence. Ethique de la recherche scientifique. Singularité technologique. Livres. Académie des technologies. Technologie : Actualités publiées par les influenceurs clés de l'industrie. Revue d'Ecologie intégrale.