Libratus : l'intelligence artificielle, du poker au militaire. En 2017, le match Brains vs IA avait fait couler énormément d'encre, tant dans le microcosme du poker que dans les colonnes des médias généralistes.
L'événement ne constituait toutefois qu'un petit pas pour la machine, son créateur Tuomas Sandholm n'ayant jamais fait mystère de ses desseins pour le monde réel. Ces projets, dont certains passeront par une conversion vers "un ordinateur moins lourd et plus compact", Wired Magazine les dévoile en partie dans un article daté du 15 janvier et intitulé Poker Playing Robot goes to Pentagon. En 2018, le professeur Sandholm a en effet créé deux entreprises ayant des objets distincts : L’intelligence artificielle a besoin de la confiance humaine. C'est un ouvrage de 416 pages à… ne pas lire d'une traite.
Mais à dose raisonnable pour bien se convaincre que Santé et intelligence artificielle (1) ne signifie pas "remplacer le médecin par la machine". Ce raccourci sans modération peut en effet parasiter bien les discussions sur le sujet. Or, la façon dont le numérique va modifier voire révolutionner les pratiques en médecine est multiforme, qui mérite mieux que des propos péremptoires. En clair, elle est à ausculter de près et sous toutes ses facettes. En dépend le bénéfice des patients actuels et de demain, ainsi que de celles et ceux qui auront à en prendre soin (lire aussi Sciences et Avenir n° 861 "Big Data, IA… au service de votre santé"). Intelligence artificielle : doit-on s'en méfier ? [ #cdanslair ] Débat sur la gouvernance mondiale de l'IA : découvrez le résumé du rapport. Durant sept mois, de septembre 2017 à mars 2018, The Future Society a coordonné une consultation citoyenne mondiale afin de mieux comprendre l’ascension, les dynamiques et la portée que pouvait avoir l’Intelligence Artificielle dans nos sociétés.
A travers la plateforme d’intelligence collective Assembl by bluenove, et à l’occasion d’une vingtaine d’évènements, une communauté de 2 000 participants (experts-décideurs politiques-société civile…) s’est constituée à travers le monde. Résultat : plus de 3 300 contributions, dans cinq langues (anglais, chinois, français, japonais et russe), permettant ainsi de recueillir de nouvelles perspectives à travers le monde sur la gouvernance de l’IA. Comment l'intelligence artificielle a-t-elle évolué au fil des années ?
Le point de départ de l'Intelligence Artificielle pourrait bien être situé dans les années 1950 avec les travaux d'Alain Turing qui se demande si une machine peut "penser" .
Mais les premiers jalons historiques de l'IA apparaissent bien avant, sous forme de mythes, de légendes, et même de philosophie... Comment l'Intelligence Artificielle a t'elle évolué depuis sa création jusqu'à aujourd’hui ? Update Mai 2019 Les prémices de l'Intelligence Artificielle, entre mythes, fiction, essais C'est dans les mythologies grecques que les premiers "êtres artificiels" apparaissent pour la première fois au cours de l'histoire. "Il y a plus de 2 500 ans, les mythes grecs décrivaient déjà des robots-combattants, des arcs aux flèches intelligentes, des trépieds autonomes qui viennent vous servir du nectar ou de l’ambroisie.
L'Intelligence Artificielle est le sujet principal de la science-fiction. Le développement de l’intelligence artificielle. Intelligence artificielle : art ou artifice ? L’intelligence artificielle (IA) alimente les fantasmes.
Promesse de réponse, elle pose en retour bien des questions. La morale, les robots et l'IA. Philosophiquement, la simulation de quelque chose n'est pas ce quelque chose ; la représentation de quelque chose, n'est pas ce quelque chose.
La question éthique vis-à-vis des systèmes artificiels ne se pose pas. Un robot ou un système d'Intelligence Amplifiée peuvent-ils être considérés comme des "personnes" autonomes et conscientes devant avoir des droits semblables aux droits de l'homme ? Cette question que l'on pourrait se poser face à des robots ou à des systèmes d'Intelligence Amplifiée n'a vraiment rien à voir, comme parfois suggéré, avec la controverse de Valladolid où l’Église catholique s'interrogeait sur l'humanité des "indiens" et des "nègres". Ceux-ci ne sont pas des artefacts. La question n'était pas, alors : "Existent-ils réellement en tant qu'être ? " Les questions sont : quelle est la différence ontologique entre un humain et une machine ? Du point de vue ontologique … Du point de vue phénoménologique … Prenons un exemple.
Il ne faut jamais confondre morale et droit. «L'avenir de l'Humanité réside dans l'intelligence collective augmentée» Joël de Rosnay. A presque 80 ans, Joël de Rosnay n’a de cesse de s’émerveiller.
Face aux vagues, qu’il surfe encore plusieurs heures d’affilée quand l’occasion s’en présente. Mais aussi face à la simplicité des codes naturels conduisant au jaillissement de formes à la fois d’une grande beauté et d’une extrême diversité, comme la structure d’un coquillage, le pelage d’un léopard ou encore les ramifications d’une fougère… Dans son dernier ouvrage, «Je cherche à comprendre – Les codes cachés de la nature», le scientifique, prospectiviste et conférencier interroge non seulement le miracle de l’univers, mais aussi l’homme et son futur. Il y prédit, grâce à la place prépondérante de l’intelligence artificielle, des outils connectés et des réseaux sociaux, l’émergence d’une «intelligence collective augmentée» ou le triomphe de «l’hyperhumanisme». Des bouleversements majeurs qui auront également un impact sur la façon dont nous envisagerons, d’ici peu, notre propre santé.
Demain, la fin du code. Pour beaucoup, l’art de la programmation est le sésame nécessaire à la compréhension du monde moderne… et à un emploi bien rémunéré.
Le fameux débat autour de l’apprentissage du code à l’école en est d’ailleurs l’illustration la plus évidente. Et si les jours du « codeur » étaient comptés ? C’est la question que pose le journaliste Jason Tanz (@jasontanz) dans un récent article de Wired au titre provocateur : « Bientôt, nous ne programmerons plus les ordinateurs, nous les dresserons comme des chiens« . La cause de ce déclin inévitable du code, selon lui, c’est le triomphe des réseaux neuronaux et des techniques de machine learning. Ava, le robot qui nous calculait trop. « Ex Machina », thriller high-tech sur l’intelligence artificielle, vient de remporter l'Oscar des meilleurs effets visuels.
Nous l’avions vu en avant-première avec un expert du domaine, l’informaticien Jean-Gabriel Ganascia. Une machine intelligente échappe-t-elle forcement à son créateur ? Dans Ex_Machina, Alex Garland, scénariste du magnifique Never Let Me Go 1, remet le couvert sur ce thème rebattu de la science-fiction. Au cœur de ce huis-clos étouffant, Caleb, jeune programmeur prodige chez BlueBook, moteur de recherche et géant d’Internet, est invité à passer une semaine chez son patron, Nathan, hipster barbu au crane rasé, retiré dans une villa bunker au fin fond de l’Alaska.
Caleb y participera à une expérience unique : interagir avec Ava, un troublant robot féminin. Le film ne se limite pas à une mise en scène du test de Turing À première vue, Ex_Machina ressemble à une mise en scène stylisée d’un test bien connu en intelligence artificielle : le test de Turing. Algorithme. Cybernétique. Robotique.
Identification. Voitures autonomes. Collaborer à l'ère de l'intelligence artificielle. Artificial Intelligence. Intelligence artificielle. Manipulation 2.0. Capitalisme de surveillance. Prospective. Transhumanisme. Technologies médicales. Livres. Podcasts. Intelligence artificielle. Dans le cadre de ce MOOC Dominique Moulon reçoit Jean-Gabriel Ganascia, Professeur des universités, chercheur en intelligence artificielle et auteur de nombreux ouvrages (notamment L’intelligence artificielle : vers une domination programmée et Le mythe de la Singularité : faut-il craindre l’intelligence artificielle ?).
En premier lieu, il sera question de l’Histoire de l’Intelligence Artificielle et plus particulièrement de Charles Babbage et de sa machine analytique. Puis le chercheur précisera le rôle d’Allan Turing en matière de machine intelligente ; partant de la question de savoir si une machine peut-elle penser, le chercheur a imaginé un subterfuge qu’il a appelé le jeu de l’imitation (plus connu ultérieurement sous l’expression de « test de Turing »).
FAIR, le laboratoire de Facebook sur l'intelligence artificielle. Le 2 juin dernier, Facebook annonçait l’ouverture d’un nouveau centre de recherche dédié à l’intelligence artificielle, son troisième après la Californie et New York et son premier hors Amérique.
Où ? À Paris ! En effet, la capitale française a été préférée à Londres et Zurich pour accueillir ce laboratoire FAIR – pour Facebook Artificial Intelligence Research. Pour l’instant logé chez Facebook France, avenue Wagram, l’équipe compte six chercheurs et ingénieurs, avec la perspective d’en recruter une quinzaine d’ici 2016 et d’avoir un effectif de 40-50 personnes à long terme.
À noter que le laboratoire travaillera selon un modèle ouvert, c’est-à-dire qu’il publiera ses travaux afin que la communauté de recherche puisse s’en servir.