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FAIR, le laboratoire de Facebook sur l'intelligence artificielle Le 2 juin dernier, Facebook annonçait l’ouverture d’un nouveau centre de recherche dédié à l’intelligence artificielle, son troisième après la Californie et New York et son premier hors Amérique. Où ? À Paris ! En effet, la capitale française a été préférée à Londres et Zurich pour accueillir ce laboratoire FAIR – pour Facebook Artificial Intelligence Research. Pour l’instant logé chez Facebook France, avenue Wagram, l’équipe compte six chercheurs et ingénieurs, avec la perspective d’en recruter une quinzaine d’ici 2016 et d’avoir un effectif de 40-50 personnes à long terme. « L’intelligence artificielle était un terme très à la mode dans les années 80-90, synonyme des promesses les plus folles, explique François Sillion, directeur général délégué à la science d’Inria. Une IA de Facebook a réussi à reconnaître sur vidéo 487 sports différents. Autre priorité, la reconnaissance du langage au service des interfaces de demain. Vous voyez un chevalier ?
Astarté, Ase de Tartessos - Eden Saga Rouge déesse de la guerre et du sang, Astarté fut la patronne de l’antique cité de Tartessos, tout comme Athéna fut celle d’Athènes, et Ishtar celle de Sumer. Ces déesses sont des Ases, des visiteurs de l’espace chargés de gérer cette planète et ses populations. Sous des noms multiples, cet avatar de la Grand Déesse a régné sur l’Europe, le nord de l’Afrique et une bonne part de l’Asie depuis le deuxième millénaire avant notre ère. Son culte archaïque a souvent été confondu avec celui de la déesse mère. Astarté, du grec Ἀστάρτη, s’appelle « Athtart à Ougarit, Shaushka ou Shaushga chez les Hourrites, Ashtart (‘shtrt) en langue punico-phénicienne, Ashtoret ou Ashtarot (עשתרת) en hébreu. A Sumer, elle est Ishtar ou Inanna, mais aussi Ninhursag, l’infirmière en chef responsable des couveuses. En Etrurie, elle est Touran la guerrière, unissant en elle deux générations d’Ases, l’ancienne garde de Thor le Taureau et la nouvelle garde de Ram le Bélier : Thor-Ram, Touran. Allons bon ! Voilà.
Débat sur la gouvernance mondiale de l'IA : découvrez le résumé du rapport Durant sept mois, de septembre 2017 à mars 2018, The Future Society a coordonné une consultation citoyenne mondiale afin de mieux comprendre l’ascension, les dynamiques et la portée que pouvait avoir l’Intelligence Artificielle dans nos sociétés. A travers la plateforme d’intelligence collective Assembl by bluenove, et à l’occasion d’une vingtaine d’évènements, une communauté de 2 000 participants (experts-décideurs politiques-société civile…) s’est constituée à travers le monde. Résultat : plus de 3 300 contributions, dans cinq langues (anglais, chinois, français, japonais et russe), permettant ainsi de recueillir de nouvelles perspectives à travers le monde sur la gouvernance de l’IA. Comment la révolution de l’IA se joue-t-elle ? Comment commencer à établir une gouvernance sur cette technologie pour tirer profit de ses avantages, minimiser ses défauts et s’assurer que l’IA profite à tous ? Téléchargez le résumé du rapport RDV au Parlement européen le 26 septembre 2018
Demain, la fin du code Pour beaucoup, l’art de la programmation est le sésame nécessaire à la compréhension du monde moderne… et à un emploi bien rémunéré. Le fameux débat autour de l’apprentissage du code à l’école en est d’ailleurs l’illustration la plus évidente. Et si les jours du « codeur » étaient comptés ? La cause de ce déclin inévitable du code, selon lui, c’est le triomphe des réseaux neuronaux et des techniques de machine learning. « Si vous voulez enseigner à reconnaître un chat à un réseau de neurones, par exemple, vous ne lui dites pas de chercher les moustaches, les oreilles, la fourrure et les yeux. Cette ignorance du fonctionnement interne de ces systèmes va poser pas mal de questions, y compris légales, souligne Tanz. La fin du code Un tel changement de paradigme va sonner le glas du codeur maître des programmes. L’âge de l’intrication « Lors de l’ère précédente », écrit-il, « l’âge des Lumières, nous avons appris que la nature obéissait à des lois. Une idée déjà ancienne Rémi Sussan
Arts de la mémoire : les principes de la mémorisation – Formation 3.0 Quels sont les principes de mémorisation utilisés dans les arts de la mémoire ? Comment mémoriser des quantités d’informations sans se tromper ? Quel rôle peuvent encore jouer les arts de la mémoire à l’ère numérique ? Ce sont quelques questions que je me pose depuis quelques années. Les arts de la mémoire ont connu une longue éclipse avant d’être remis à l’honneur par les livres de Dame Frances Yates. Mais quels sont les principes qui ont été utilisés par les « mnémonistes » au cours des 3 derniers millénaires pour mémoriser tant des discours que des poèmes ou des formules de mathématiques ? Trois principes fondamentaux En fait, ces principes sont au nombre de 3. L’ordreL’associationLa répétition Sur la carte heuristique suivante, j’ai dessiné quatre branches : j’ai scindé « association » et « combinaison d’associations » pour une question de visualisation. 1. Pour mémoriser, il faut d’abord placer les éléments à retenir dans un certain ordre. 2. Vous avez dit « bizarre » ? 3.
Qu’est-ce qu’un algorithme ? Même si les algorithmes sont souvent considérés comme étant du ressort exclusif des mathématiques et de l'informatique, leur champ d'application est en réalité beaucoup plus vaste. Le mot « algorithme » vient du nom du grand mathématicien persan Al Khwarizmi (vers l’an 820), qui introduisit en Occident la numération décimale (rapportée d’Inde) et enseigna les règles élémentaires des calculs s’y rapportant. La notion d’algorithme est donc historiquement liée aux manipulations numériques, mais elle s’est progressivement développée pour porter sur des objets de plus en plus complexes, des textes, des images, des formules logiques, des objets physiques, etc. De la méthode Un algorithme, très simplement, c’est une méthode. Un exemple commun est par exemple la recherche d’un mot dans le dictionnaire. Du nombre à l’information En définitive, le codage numérique des objets manipulés (au niveau informatique) est devenu secondaire pour l’algorithmique. L’importance des ordinateurs
«L'avenir de l'Humanité réside dans l'intelligence collective augmentée» Joël de Rosnay A presque 80 ans, Joël de Rosnay n’a de cesse de s’émerveiller. Face aux vagues, qu’il surfe encore plusieurs heures d’affilée quand l’occasion s’en présente. Mais aussi face à la simplicité des codes naturels conduisant au jaillissement de formes à la fois d’une grande beauté et d’une extrême diversité, comme la structure d’un coquillage, le pelage d’un léopard ou encore les ramifications d’une fougère… Dans son dernier ouvrage, «Je cherche à comprendre – Les codes cachés de la nature», le scientifique, prospectiviste et conférencier interroge non seulement le miracle de l’univers, mais aussi l’homme et son futur. Il y prédit, grâce à la place prépondérante de l’intelligence artificielle, des outils connectés et des réseaux sociaux, l’émergence d’une «intelligence collective augmentée» ou le triomphe de «l’hyperhumanisme». L’intelligence artificielle ne me fait pas peur. En vivant, dans un premier temps, en complémentarité avec l’intelligence artificielle. Et dans un second temps?
Artificial intelligence Intelligence of machines Artificial intelligence (AI), in its broadest sense, is intelligence exhibited by machines, particularly computer systems. It is a field of research in computer science that develops and studies methods and software that enable machines to perceive their environment and use learning and intelligence to take actions that maximize their chances of achieving defined goals. Such machines may be called AIs. The growing use of artificial intelligence in the 21st century is influencing a societal and economic shift towards increased automation, data-driven decision-making, and the integration of AI systems into various economic sectors and areas of life, impacting job markets, healthcare, government, industry, education, propaganda, and disinformation. The various subfields of AI research are centered around particular goals and the use of particular tools. Goals The general problem of simulating (or creating) intelligence has been broken into subproblems. Learning Logic
Notre-Dame de Paris : «C’est le cœur de la nation qui est en flammes» Intelligence artificielle : art ou artifice ? L’intelligence artificielle (IA) alimente les fantasmes. Promesse de réponse, elle pose en retour bien des questions. Suivant les sensibilités, chacun y est a priori plutôt favorable ou défavorable. Cet article a été rédigé par Aurélien Grosdidier, chercheur indépendant fondateur de Latitude77, un espace de réflexion et de prospective à la confluence de l’anthropologie, de la sociologie et de la philosophie appliquées au questionnement technoscientifique et aux enjeux numériques. Des critiques parfois étonnantes Parmi les résistances francophones se trouve l’association AFCIA. Une posture de principe nécessite des arguments si puissants qu’ils rendent facultative la confrontation à la réalité. Au-delà de ces arguments, une posture d’opposition par principe est une stratégie de défense dont je doute de l’efficacité. La résistance est au mieux palliative. Au pire, cette résistance amplifie le problème. Partisans, détracteurs : une carte mentale en partage Une IH indéfinissable