background preloader

Ava, le robot qui nous calculait trop

« Ex Machina », thriller high-tech sur l’intelligence artificielle, vient de remporter l'Oscar des meilleurs effets visuels. Nous l’avions vu en avant-première avec un expert du domaine, l’informaticien Jean-Gabriel Ganascia. Une machine intelligente échappe-t-elle forcement à son créateur ? Dans Ex_Machina, Alex Garland, scénariste du magnifique Never Let Me Go 1, remet le couvert sur ce thème rebattu de la science-fiction. Au cœur de ce huis-clos étouffant, Caleb, jeune programmeur prodige chez BlueBook, moteur de recherche et géant d’Internet, est invité à passer une semaine chez son patron, Nathan, hipster barbu au crane rasé, retiré dans une villa bunker au fin fond de l’Alaska. Caleb y participera à une expérience unique : interagir avec Ava, un troublant robot féminin. Le film ne se limite pas à une mise en scène du test de Turing À première vue, Ex_Machina ressemble à une mise en scène stylisée d’un test bien connu en intelligence artificielle : le test de Turing. Related:  Intelligence artificielle.caisson.caisson

FAIR, le laboratoire de Facebook sur l'intelligence artificielle Le 2 juin dernier, Facebook annonçait l’ouverture d’un nouveau centre de recherche dédié à l’intelligence artificielle, son troisième après la Californie et New York et son premier hors Amérique. Où ? À Paris ! En effet, la capitale française a été préférée à Londres et Zurich pour accueillir ce laboratoire FAIR – pour Facebook Artificial Intelligence Research. Pour l’instant logé chez Facebook France, avenue Wagram, l’équipe compte six chercheurs et ingénieurs, avec la perspective d’en recruter une quinzaine d’ici 2016 et d’avoir un effectif de 40-50 personnes à long terme. « L’intelligence artificielle était un terme très à la mode dans les années 80-90, synonyme des promesses les plus folles, explique François Sillion, directeur général délégué à la science d’Inria. Une IA de Facebook a réussi à reconnaître sur vidéo 487 sports différents. Autre priorité, la reconnaissance du langage au service des interfaces de demain. Vous voyez un chevalier ?

Astarté, Ase de Tartessos - Eden Saga Rouge déesse de la guerre et du sang, Astarté fut la patronne de l’antique cité de Tartessos, tout comme Athéna fut celle d’Athènes, et Ishtar celle de Sumer. Ces déesses sont des Ases, des visiteurs de l’espace chargés de gérer cette planète et ses populations. Sous des noms multiples, cet avatar de la Grand Déesse a régné sur l’Europe, le nord de l’Afrique et une bonne part de l’Asie depuis le deuxième millénaire avant notre ère. Son culte archaïque a souvent été confondu avec celui de la déesse mère. Astarté, du grec Ἀστάρτη, s’appelle « Athtart à Ougarit, Shaushka ou Shaushga chez les Hourrites, Ashtart (‘shtrt) en langue punico-phénicienne, Ashtoret ou Ashtarot (עשתרת) en hébreu. A Sumer, elle est Ishtar ou Inanna, mais aussi Ninhursag, l’infirmière en chef responsable des couveuses. En Etrurie, elle est Touran la guerrière, unissant en elle deux générations d’Ases, l’ancienne garde de Thor le Taureau et la nouvelle garde de Ram le Bélier : Thor-Ram, Touran. Allons bon ! Voilà.

Débat sur la gouvernance mondiale de l'IA : découvrez le résumé du rapport Durant sept mois, de septembre 2017 à mars 2018, The Future Society a coordonné une consultation citoyenne mondiale afin de mieux comprendre l’ascension, les dynamiques et la portée que pouvait avoir l’Intelligence Artificielle dans nos sociétés. A travers la plateforme d’intelligence collective Assembl by bluenove, et à l’occasion d’une vingtaine d’évènements, une communauté de 2 000 participants (experts-décideurs politiques-société civile…) s’est constituée à travers le monde. Résultat : plus de 3 300 contributions, dans cinq langues (anglais, chinois, français, japonais et russe), permettant ainsi de recueillir de nouvelles perspectives à travers le monde sur la gouvernance de l’IA. Comment la révolution de l’IA se joue-t-elle ? Comment commencer à établir une gouvernance sur cette technologie pour tirer profit de ses avantages, minimiser ses défauts et s’assurer que l’IA profite à tous ? Téléchargez le résumé du rapport RDV au Parlement européen le 26 septembre 2018

Peut-on se noyer dans le virtuel La réalité virtuelle fait-elle perdre pied avec la réalité ? Quels sont les risques biologiques en cas d'immersion longue durée ? Faudra-t-il créer des règles d'éthique pour protéger nos futurs avatars ? Creative Control se déroule dans un futur très proche. Les références à Apple et aux autres GafaFermerAcronyme formé avec les initiales de Google, Apple, Facebook et Amazon, géants du Net. sont évidentes, du design de la boîte d’emballage des lunettes à la philosophie qui les entoure : « Améliorer la vie avec une touche de magie ». Et inquiétant aussi… Pensez-vous qu’une telle déréalisation guette les utilisateurs de réalité augmentée (RA) ou de réalité virtuelle (RV) ? Y a-t-il des études mesurant d’éventuels effets sur le cerveau ? On parle tout de même du « bord de l’écran » (de l’ordinateur par exemple) qui tracerait une frontière salutaire entre le virtuel et le réel, même dans les films ou jeux les plus immersifs. Et si ce n’était plus le cas ?

Demain, la fin du code Pour beaucoup, l’art de la programmation est le sésame nécessaire à la compréhension du monde moderne… et à un emploi bien rémunéré. Le fameux débat autour de l’apprentissage du code à l’école en est d’ailleurs l’illustration la plus évidente. Et si les jours du « codeur » étaient comptés ? La cause de ce déclin inévitable du code, selon lui, c’est le triomphe des réseaux neuronaux et des techniques de machine learning. « Si vous voulez enseigner à reconnaître un chat à un réseau de neurones, par exemple, vous ne lui dites pas de chercher les moustaches, les oreilles, la fourrure et les yeux. Cette ignorance du fonctionnement interne de ces systèmes va poser pas mal de questions, y compris légales, souligne Tanz. La fin du code Un tel changement de paradigme va sonner le glas du codeur maître des programmes. L’âge de l’intrication « Lors de l’ère précédente », écrit-il, « l’âge des Lumières, nous avons appris que la nature obéissait à des lois. Une idée déjà ancienne Rémi Sussan

Arts de la mémoire : les principes de la mémorisation – Formation 3.0 Quels sont les principes de mémorisation utilisés dans les arts de la mémoire ? Comment mémoriser des quantités d’informations sans se tromper ? Quel rôle peuvent encore jouer les arts de la mémoire à l’ère numérique ? Ce sont quelques questions que je me pose depuis quelques années. Les arts de la mémoire ont connu une longue éclipse avant d’être remis à l’honneur par les livres de Dame Frances Yates. Mais quels sont les principes qui ont été utilisés par les « mnémonistes » au cours des 3 derniers millénaires pour mémoriser tant des discours que des poèmes ou des formules de mathématiques ? Trois principes fondamentaux En fait, ces principes sont au nombre de 3. L’ordreL’associationLa répétition Sur la carte heuristique suivante, j’ai dessiné quatre branches : j’ai scindé « association » et « combinaison d’associations » pour une question de visualisation. 1. Pour mémoriser, il faut d’abord placer les éléments à retenir dans un certain ordre. 2. Vous avez dit « bizarre » ? 3.

Qu’est-ce qu’un algorithme ? Même si les algorithmes sont souvent considérés comme étant du ressort exclusif des mathématiques et de l'informatique, leur champ d'application est en réalité beaucoup plus vaste. Le mot « algorithme » vient du nom du grand mathématicien persan Al Khwarizmi (vers l’an 820), qui introduisit en Occident la numération décimale (rapportée d’Inde) et enseigna les règles élémentaires des calculs s’y rapportant. La notion d’algorithme est donc historiquement liée aux manipulations numériques, mais elle s’est progressivement développée pour porter sur des objets de plus en plus complexes, des textes, des images, des formules logiques, des objets physiques, etc. De la méthode Un algorithme, très simplement, c’est une méthode. Un exemple commun est par exemple la recherche d’un mot dans le dictionnaire. Du nombre à l’information En définitive, le codage numérique des objets manipulés (au niveau informatique) est devenu secondaire pour l’algorithmique. L’importance des ordinateurs

Miracles et mirages du crowdsourcing D’un côté, la foule participe à la science en fournissant données et observations. De l’autre, des travailleurs sont exploités sur la plateforme de microworking du géant du Web Amazon. L’informaticienne Karën Fort analyse les deux faces du phénomène « crowdsourcing ». Une fois par mois, retrouvez sur notre site les Inédits du CNRS, des analyses scientifiques originales publiées en partenariat avec Libération (link is external). Le crowdsourcing est une idée généreuse : la foule produit, bénévolement, pour la foule. Le site Wikipédia en est l’exemple phare, avec plus de 30 millions d’articles en 241 langues1 et plus de 800 000 vues par heure pour sa version française. Le crowdsourcing, une histoire ancienne S’il a pris un essor inédit avec l’avènement du Web 2.0, qui permet aux internautes d’interagir avec les pages qu’ils visitent, le crowdsourcing n’est pas une invention récente. Le Turc mécanique est un automate supposé jouer aux échecs mais en réalité un humain s'y cachait.

«L'avenir de l'Humanité réside dans l'intelligence collective augmentée» Joël de Rosnay A presque 80 ans, Joël de Rosnay n’a de cesse de s’émerveiller. Face aux vagues, qu’il surfe encore plusieurs heures d’affilée quand l’occasion s’en présente. Mais aussi face à la simplicité des codes naturels conduisant au jaillissement de formes à la fois d’une grande beauté et d’une extrême diversité, comme la structure d’un coquillage, le pelage d’un léopard ou encore les ramifications d’une fougère… Dans son dernier ouvrage, «Je cherche à comprendre – Les codes cachés de la nature», le scientifique, prospectiviste et conférencier interroge non seulement le miracle de l’univers, mais aussi l’homme et son futur. Il y prédit, grâce à la place prépondérante de l’intelligence artificielle, des outils connectés et des réseaux sociaux, l’émergence d’une «intelligence collective augmentée» ou le triomphe de «l’hyper­humanisme». L’intelligence artificielle ne me fait pas peur. En vivant, dans un premier temps, en complémentarité avec l’intelligence artificielle. Et dans un second temps?

Artificial intelligence Intelligence of machines Artificial intelligence (AI), in its broadest sense, is intelligence exhibited by machines, particularly computer systems. It is a field of research in computer science that develops and studies methods and software that enable machines to perceive their environment and use learning and intelligence to take actions that maximize their chances of achieving defined goals. Such machines may be called AIs. The growing use of artificial intelligence in the 21st century is influencing a societal and economic shift towards increased automation, data-driven decision-making, and the integration of AI systems into various economic sectors and areas of life, impacting job markets, healthcare, government, industry, education, propaganda, and disinformation. The various subfields of AI research are centered around particular goals and the use of particular tools. Goals The general problem of simulating (or creating) intelligence has been broken into subproblems. Learning Logic

Related: