Tom Cruise contre Baudrillard : Simulacres, mimèsis et… deepfakes. L’intelligence artificielle n’a pas fini de bousculer nos repères.
Microsoft lance Group Transcribe, une application de traduction en direct, d'abord pour iOS. L'intelligence artificielle peut influencer la prise de décision humaine. Une nouvelle étude réalisée par des chercheurs du Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation (CSIRO) Data61, en partenariat avec l'Université nationale australienne et des chercheurs allemands, a révélé que l'intelligence artificielle (IA) peut influencer la prise de décision humaine.
Dirigée par Amir Dezfouli, scientifique du CSIRO, l'étude a consisté à réaliser trois expériences où les participants jouaient contre un ordinateur. Dans les deux premiers tests, les participants devaient cliquer sur des cases de couleur rouge ou bleue pour gagner une fausse monnaie. Dans la troisième expérience, les participants avaient deux options quant à la manière dont ils pouvaient investir de la fausse monnaie. Dans le scénario, les participants jouaient le rôle de l'investisseur tandis que l'IA jouait le rôle du fiduciaire. Repérer les schémas d'action récurrents. Calendar: Intelligence Artificielle et Neurosciences: à la découverte des lois de l'apprentissage.
En moins d'une décennie, l'intelligence artificielle (IA) a bouleversé les sciences de la donnée.
Les neurosciences ont néanmoins tissé des liens intimes avec l'IA depuis ses débuts. Qu'en est-il de ces liens aujourd'hui ? Existe-t-il des principes fondamentaux de l'acquisition et du traitement de l'information - principes communs entre notre cerveau et les algorithmes ? Dans cette conférence, Jean-Rémi King discutera des éléments convergents et divergents entre neurosciences et algorithmes d'apprentissage automatisé. Il montrera en particulier comment les algorithmes de reconnaissance de formes visuelles et de traitement du langage peuvent être directement comparés à notre activité cérébrale. Jean-Rémi King est chercheur au Laboratoire des Systèmes Perceptifs . Evénement gratuit, inscription obligatoire.
Quand l'IA prend la parole : des prouesses aux dangers. La démission forcée d'une cadre de Google, Timnit Gebru, a récemment fait polémique.
Elle travaillait sur les risques associés aux capacités de cette catégorie d'intelligences artificielles qui excellent désormais à manipuler le langage, sans le comprendre. Ces applications de « traitement automatique des langues », populaires et très impressionnantes - pour vous suggérer la fin de vos phrases par exemple - sont parfois aussi un peu inquiétantes. Par exemple, GPT-3, sorti en juin 2020 par OpenAI (Microsoft), peut générer des textes si naturels qu'ils sont souvent impossibles à distinguer de « vrais » textes (produits par des humains).
BERT, sorti en 2018 par Google, est un autre type de modèle, fournissant l'analyse sémantique nécessaire à de très nombreuses applications, de la recherche d'information à la traduction automatique. Emploi, sécurité, justice : d’où viennent les « biais » des IA et peut-on les éviter ? En 2018, Amazon abandonnait son système de tri automatique de CV après s’être rendu compte que le système rétrogradait systématiquement les CV féminins.
Pourquoi un tel comportement ? Parce que les recrutements précédents, c’est-à-dire la base à partir de laquelle avait été entraîné le système, étaient quasi exclusivement masculins : le système d’IA reproduisait les « biais » antérieurs. Les problèmes de ce type sont légion, et ils ont une importance capitale, car ils sont à l’origine de discriminations, qu’il s’agisse d’emploi, de sécurité ou de justice. Ils sont aussi à l’origine de multiples scandales et contribuent à rendre l’opinion publique méfiante vis-à-vis de l’Intelligence artificielle, en particulier quand l’IA joue un rôle social.
Bien sûr, d’autres domaines semblent moins affectés par ces problèmes, par exemple quand l’IA est utilisée pour analyser des radios dans le domaine médical ou pour prévenir des accidents grâce à la conduite assistée. RealSense ID : de nouvelles ambitions dans la reconnaissance faciale pour Intel. Largement débattue d'un point de vue éthique et démocratique, la reconnaissance faciale reste une technologie d'avenir pour les grands acteurs de l'industrie tech.
Intel fait partie de ceux-là et vient de présenter RealSense ID, dernière évolution de son initiative RealSense présentée sous la forme d'un petit boîtier “à la Kinect”. Il s'agit néanmoins d'un appareil de présentation et Intel ne nie pas son ambition d'intégrer RealSense ID au sein même d'appareils électroniques, en tant que dispositif de reconnaissance faciale. La plateforme RealSense ID s'appuie sur un jeu de caméras, la technologie d'Intel de prise en charge de la profondeur et une intelligence artificielle pour l'identification des visages, le tout avec un processeur dédié intégré au dispositif et des puces de chiffrement/interprétation des données garantissant la sécurité de celles-ci. Entre promesses et défis, l’intelligence artificielle redessinera-t-elle notre monde ? Un débat du Monde Festival Montréal. L’intelligence artificielle est « dans l’impasse » Tribune.
Alors que se multiplient les applications de l’intelligence artificielle (IA) à grande échelle après des décennies de stagnation, sa capacité à produire une intelligence équivalente à la nôtre est remise en cause, et le terme même d’intelligence lui est dénié. Ce que Gaspard Koenig et Laurent Alexandre ne comprennent pas sur l'IA (et les données) Lors d'un débat sur l'IA, Gaspard Koenig a fait de la propriété privée des données personnelles le levier de résistance face à l'IA tandis que Laurent Alexandre ne jure que par les volumes de data et prédit une capitalisation numérique de l'Europe face aux US et la Chine.
Excusez le titre un tantinet provocateur, mais il me faut réagir à la conversation entre Gaspard Koenig et Laurent Alexandre organisée par le Figaro Magazine autour de l'IA, je voudrais notamment rebondir sur ces 3 points : 1. Face aux services riches en IA, pour protéger sa vie privée et exercer son libre arbitre, Gaspard Koenig plaide pour l'instauration d'une propriété privée des données personnelles. Cela permettrait leur portabilité, et donnerait lieu de fait à un marché de la data, laissant les individus arbitrer par eux-mêmes entre confort et liberté. Si l'idée est belle et séduit, le diable se cache dans les détails comme toujours, ce serait en fait très compliqué à mettre en place, nous allons voir pourquoi. Une IA invente un tout nouveau sport : le Speedgate. Le Speedgate ne ressemble à aucun autre sport.
Petit tour d’horizon sur le Deepfake, cette tendance qui inquiète beaucoup aujourd’hui. Le Deepfake continue à se perfectionner aujourd’hui.
Cette forme de trucage vidéo présente pourtant un grand nombre de dangers. C’est quoi le Deepfake ? Si on se remet à l’étymologie, le terme a été obtenu à partir de la contraction des mots « Deep Learning » et « Fake ». Mais pour faire simple, on peut juste le définir comme une technique de trucage vidéo, basée sur l’utilisation de l’Intelligence Artificielle.
"L'intelligence artificielle n'existe pas" : interview de Luc Julia, le cocréateur de Siri. Accueil » Dossiers » « L’intelligence artificielle n’existe pas » : interview de Luc Julia, le cocréateur de Siri “L’intelligence artificielle n’existe pas.” C’est le titre un brin provoc’ de l’excellent livre de Luc Julia qui sort aujourd’hui aux Editions First. Pas que le vice-président de l’innovation chez Samsung nie les importants progrès réalisés dans divers domaines notamment celui de la reconnaissance d’images. Mais selon lui, la manière dont l’intelligence artificielle est présentée est souvent erronée. Explications. Journal du Geek : Votre livre s’intitule “L’intelligence artificielle n’existe pas”.