Micro-travail. Le micro-travail (ou microtravail), appelé aussi travail au clic ou microtasking (micro-tâche), désigne une pratique de travail à la tâche.
Il est surtout caractérisé, selon certains chercheurs, par l'extreme parcellisation et standardisation du travail en micro-tâches numériques[1] et par un intense détachement en termes physiques, administratifs et temporels du travail comme l'on l'entend dans le sens commun[2], au point que le théoricien Vili Lehdonvirta, un de ses majeures définiteurs, le rapproche à un héritier du taylorisme du XIXe siècle en ce que, de même que celui-ci avait réduit le travail industriel en micro-unités, le micro-travail est défini par une réduction minimale du travail de l'information en micro-unités[3].
Aux micro-tâches s'appliquent des micro-paiements : certaines sont payées en centimes de dollars, un ou deux dollars pour les plus élaborées. Le Micro Travail En France DiPLab 2019. Le Micro-travail en France – Projet DiPLab (Digital Platform Labor) Précarité au travail : 260 000 "forçats du clic" comptabilisés en France. Un emploi payé plus de 2 000 euros par mois pour appuyer sur un bouton - 13/03/2019. L'essentiel Deux artistes suédois proposent un emploi à vie sans réelle mission pour leur projet "Eternal employment" (emploi éternel).
Les candidatures devraient être ouvertes à partir de 2025. Gagner plus de 2 000 euros à vie pour appuyer sur un bouton ? C’est le projet fou de Simon Goldin et Jakob Senney. Avec leur "Eternal Employment", littéralement "emploi éternel", ces deux artistes suédois proposent un travail à vie, rémunéré 2 060 € par mois, sans avoir grand à faire, rapporte Ouest France. Avec ce job de rêve, l'employé doit effectuer une seule tâche, deux fois par jour.
C’est la seule responsabilité de cet heureux élu, qui peut donc quitter la gare pendant la journée s’il le souhaite. Cet "eternal employment" est à la fois une expérience artistique, mais aussi une réflexion sur le monde du travail. Il faudra pourtant s'armer de patience avant de pouvoir postuler à cet "emploi éternel" : les candidatures seront ouvertes à partir de 2025, un an avant l'inauguration de la gare.
Travailler pour 30 cents de l'heure - Cash investigation. Les nettoyeurs du Web : The Cleaners 1-2 Arte 2018. Les nettoyeurs du Web : The Cleaners 2-2 Arte 2018. Meurtres, pornographie, racisme… Dans la peau d’un modérateur de Facebook. Amazon Mechanical Turk. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Amazon Mechanical Turk (AMT, litt. « Turc mécanique d'Amazon ») est un service de micro-travail lancé par Amazon.com fin 2005. C'est une plateforme web de crowdsourcing qui vise à faire effectuer par des humains, contre rémunération, des tâches plus ou moins complexes. Les tâches en question doivent être dématérialisées ; il s'agit souvent d'analyser ou de produire de l'information dans des domaines où l'intelligence artificielle est encore trop peu performante, par exemple l'analyse du contenu d'images[2]. Origine du nom[modifier | modifier le code] Le nom est directement inspiré d'un canular historique, le Turc mécanique, un automate du XVIIIe siècle imaginé par J. Fonctionnement d'Amazon Mechanical Turk[modifier | modifier le code] Amazon Mechanical Turk est une plateforme web qui regroupe des caractéristiques bien spécifiques et qui a son propre fonctionnement.
AMT permet donc de produire du travail de qualité dans des cas précis. Pour aller plus vite que les autres, des livreurs Amazon pendent des smartphones aux arbres. Le temps, c'est de l'argent, et pas de pitié pour les retardataires, fut-ce un délai de quelques secondes.
Cette loi d'airain de l'économie moderne n'a jamais été aussi intraitable que depuis le développement de la gig economy, soit la mise en concurrence directe d'auto-entrepreneurs corvéables à merci, dépendants du bon vouloir des différentes plateformes. Comme le rapporte Bloomberg, la population d'un quartier de Chicago a eu la surprise de voir de nombreux smartphones pendre des branches d'un arbre planté à quelques encablures de l'entrée d'un magasin Whole Foods –une célèbre chaîne américaine de supermarchés, propriété d'Amazon. Le premier smartphonier était-il né, donnait-il ses premiers fruits, était-ce une nouvelle technique pour brancher son combiné? Non, évidemment: les appareils en question sont les outils d'un hack mis en place par les livreurs assujettis à la plateforme de livraison d'Amazon, et en particulier à la partie Instant Offers de son app bien nommée Amazon Flex.