La consommation culturelle - Canal Socio. La consommation culturelle Deuxième partie de l’Essentiel "Eléments pour une rencontre de la Sociologie et de l’Economie" qui fait suite à la Grande Leçon "La sociologie peut-elle aider à comprendre l'économie ?
- L’économie des singularités". Les auteurs vous proposent de rencontrer l’historien du cinéma Fabrice Montebello pour aborder avec lui le spectacle cinématographique du point de vue des consommateurs, véritables experts pour en mesurer la qualité. L'histoire du spectacle cinématographique, c'est-à-dire du cinéma appréhendé du point de vue de ses consommateurs, est peu développée.
Elle permet pourtant de dépasser les limites de l'historiographie des productions cinématographiques nationales et d'étudier le contenu et le sens de l'expérience cinématographique pour ceux qui s'attachent au plaisir qu'elle procure. DEPS-Dépliant - 08synthese.pdf. Le mélange des genres. Théâtre, télévision, concert de rock ou de jazz...
Le constat est désormais bien établi : les individus, notamment au sein des classes supérieures, montrent une forte tendance à l'éclectisme en matière de pratiques culturelles. Mais les interprétations divergent : cela veut-il dire que les hiérarchies culturelles se sont dissoutes ? Ou bien se sont-elles simplement déplacées ? C'est une spécificité hexagonale : en France, l'interrogation scientifique sur les pratiques culturelles a été depuis bientôt trente ans dominée par la question des inégalités de classe.
La raison principale est sans doute la publication, en 1979 et au terme de toute une série de travaux empiriques, du maître ouvrage de Pierre Bourdieu, La Distinction (1), qui a dressé un cadre théorique très solide pour analyser les liens entre la culture et le social. L'invention de la culture de masse. C'est dès le milieu du XIXe siècle qu'apparaîssent les premières formes de la culture de masse en France.
Les transformations de la presse, de l'édition et du monde du spectacle ainsi que la révolution de l'image accompagnent alors une société française en pleine mutation. Au tournant du XXe siècle, le pays vit déjà au rythme des industries culturelles... Pratiques culturelles, le choc numérique. Un chiffre résume tout : en 1997, date de la dernière enquête sur les pratiques culturelles, seul 1 % des Français étaient connectés à Internet.
Autant dire que l’on s’attendait à ce que les résultats de l’édition 2008 de cette enquête, récurrente depuis 1973, présentent un paysage culturel chamboulé par le boom du numérique. Et ça n’a pas manqué. Les deux tiers des foyers français possèdent désormais un ordinateur (22 % en 1997), et plus de la moitié d’entre eux sont connectés à Internet. L’équipement, voire le multiéquipement (24 % des ménages français possèdent plusieurs ordinateurs), en appareils audiovisuels a considérablement progressé : lecteur DVD, téléphone portable (85 % des Français), appareil photo numérique (57 %), consoles de jeux (42 %), lecteur MP3 (40 %), home cinema (16 %)… Les possibilités de consommation, de stockage et d’échanges de produits culturels se sont considérablement élargies.
Question équipements culturels, justement, c’est en revanche le calme plat. Pourquoi parler de médiacultures ? Les médias (vulgaires) d'un côté, la culture (légitime) de l'autre : ce grand partage continue de hanter, en France notamment, aussi bien la pensée courante que les travaux scientifiques.
La notion de médiacultures invite à dépasser ce clivage, et ouvre un nouveau programme de recherche. Aujourd'hui encore, une vision fortement négative des changements culturels intervenus depuis plus d'un siècle continue d'imprégner les modes de pensée. Les médias de masse, a priori si vulgaires, imprégnés de logique industrielle, ne sont pas vraiment considérés comme une culture. Idem en sociologie où la plupart des courants, au lieu de déconstruire ce jugement dépréciateur, l'ont renforcé. La sociologie de Pierre Bourdieu notamment qui, enracinée dans un marxisme élitiste, dénonciateur de la marchandisation, a décrit un rapport à la culture hanté, même au sein des classes populaires, par la question de la légitimité culturelle (voir l'encadré p. 40, et l'article p. 38).
Culture de masse : les grandes approches - La prédominance de l'image.