Les TâCos de Thucydide et de Rameau. A l’école des militants, par Allan Popelard (Le Monde diplomatique, janvier 2015) Ce 11 avril dernier, une foule compacte s’assemble devant le palais de la Mutualité.
Une banderole jaune à lettres rouges — « Cercle Léon Trotski » — ondule sur la façade. Des militants de Lutte ouvrière (LO) distribuent le journal Lutte de classe ; d’autres écornent les tickets d’entrée. Quand retentissent les chants révolutionnaires russes, chacun comprend que le moment est venu d’écouter la conférence du soir, consacrée à l’Europe. Dans la salle, cinq cents personnes environ sont présentes. MM. . « Dans les années 1960 et 1970, les trotskistes de LO, de la LCR [Ligue communiste révolutionnaire] et de l’OCI [Organisation communiste internationaliste] possédaient des systèmes de formation qui se ressemblaient beaucoup, explique Jean-Jacques Marie, historien de l’Union soviétique et membre du Parti ouvrier indépendant (POI)
. « Contrairement aux autres partis, la sélection des cadres du PCF reposait sur une représentation en miroir de la société », poursuit Ethuin. . « Xavier ! L’éducation à l’autonomie. Les trois dispositifs impulsés par l’institution au détour de l’an 2000 (TPE en lycée général, PPCP en lycée professionnel et IDD en collège) font d’une certaine autonomie accordée aux élèves un levier pour (re) donner du sens aux activités scolaires et (re) mobiliser les élèves sur les apprentissages.
A la marge du système scolaire, le pouvoir politique impose la généralisation et l’encadrement de pratiques pédagogiques qui ne sont pas nouvelles et qui sont caractérisées par la démarche de projet, une approche inter/pluri/transdisciplinaire et le travail en équipe des enseignants. Notre Groupe de Recherche-Formation a voulu aller voir de plus près ce que ces dispositifs qualifiés de "novateurs" produisent en terme d’éducation à l’autonomie des élèves. De quelle autonomie parlons-nous ? Vellas pedagogies actives constructivistes. L'adolescent explorateur. Conférence donnée pour l'Association Montessori de France le samedi 5 juin 2010 à la Sorbonne Je vous remercie de m’accueillir.
Je suis très sensible à votre invitation car je suis convaincu que l’apport de Maria Montessori dans le domaine pédagogique est essentiel, même si je crois qu’il faut relire ses travaux en utilisant des grilles de lecture moins naïves que celles qui prévalent aujourd’hui, des mises en perspective plus critiques que celles qu’on a pu voir pendant toute la période dite de « l’Éducation nouvelle ».
Deux éléments auraient pu cependant me pousser à récuser l’invitation. Premièrement, je ne suis pas un spécialiste de la psychologie de l’enfant et de l’adolescent et je ne suis pas clinicien. Des travaux font aujourd’hui autorité dans ces domaines : je pense à Philippe Jeammet, à Daniel Marcelli et à David Le Breton dans des registres extrêmement divers et extrêmement intéressants, qui ont des approches psycho et socio-thérapeutiques.
Questions de classe(s) José Carlos Libâneo est un des importants penseurs brésiliens contemporains de l’éducation.
Dans un entretien à la revue Penser a Pratica en 1998, il revient sur certaines des idées qu’il a développé au cours de son travail et sur certaines de ses positions en matière pédagogique. Il effectue en particulier une critique du constructivisme en pédagogie à partir de la pédagogie critique. La première critique renvoie au psychologisme. Le constructivisme est une théorie psychologique et ne tient pas compte de la dimension sociologique dans l’enseignement. La seconde tient au fait que l’accent n’est pas mis sur la maîtrise de contenus critiques par l’enseignant. PP : Vous continuez à valoriser l’école dans ce moment de crise de l’éducation. Libâneo : Je propose quatre objectifs pour l’école d’aujourd’hui. Le premier d’entre eux est le fait de préparer les élèves pour le processus de production et pour la vie dans une société techno-scientifique-informationnelle. Actes acquisdeseleves ateliers 110120. Histoire-Géographie au collège et au lycée - Mettre en place des Tâches Complexes au collège et au lycée.
"La tâche complexe est une tâche mobilisant des ressources internes (culture, capacités, connaissances, vécu...) et externes (aides méthodologiques, protocoles, fiches techniques, ressources documentaires...).
Elle fait donc partie intégrante de la notion de compétence. Dans ce contexte, complexe ne veut pas dire compliqué. " [1] Il est possible de mettre en oeuvre des tâches complexes aussi bien au collège qu’au lycée. Ce type d’activité favorise le travail en groupe. L’objectif inscrit dans une consigne scénarisée est identique pour toute la classe. Nous vous proposons ici quelques exemples ainsi qu’une fiche méthode. Pour compléter :