Aujourd’hui, être révolutionnaire communiste. Nathalie Arthaud, lundi 28 mai : mondialisation et internationalisme prolétarien. Je tiens à saluer aujourd'hui plus spécialement nos camarades venus d'autres pays. (...)
Malgré l'éloignement géographique, malgré les conditions différentes dans lesquelles militent les uns et les autres, tous les camarades de ces différentes organisations partagent les mêmes idées et militent sur le terrain du communisme révolutionnaire, de l'internationalisme. (...) Dans nos prises de position sur les événements d'actualité dans d'autres pays, nous nous posons toujours le problème de ce que pourrait être, ce que devrait être une politique pour le prolétariat dans le pays en question. Et nous ne nous limitons pas à l'expression d'une solidarité. Nous avons par exemple considéré que la révolte dans un certain nombre de pays arabes, en particulier en Tunisie et en Égypte, était l'événement majeur du début de l'année dernière. Nathalie Arthaud, dimanche 27 mai : un programme de lutte pour la classe ouvrière. (...)
Il n'y a pas de suspense quant à la politique qui va être menée par le patronat : c'est celle menée depuis que la crise a éclaté, l'aggravation de l'exploitation, avec des licenciements en cascade, des fermetures d'entreprises, le blocage des salaires, la multiplication des petits boulots. (...) L'arrivée de Hollande et de la gauche au pouvoir ne doit pas nous tromper. Il faut nous préparer à nous défendre. Non, il n'est pas question d'accepter d'être sacrifiés sur l'autel de la crise et des profits. Seule une politique contraignante sur le patronat peut protéger les travailleurs (...)
Les religions. Lutte ouvrière est une organisation communiste qui se réclame des idées marxistes, c’est-à-dire de conceptions matérialistes et scientifiques.
Nous faisons nôtre l’expression de Marx : « La religion est l’opium du peuple ». Les religions, l'athéisme et le matérialisme. Introduction Des religions les plus primitives aux religions monothéistes les plus abstraites, toutes sont à l'image des sociétés qui les ont engendrées, celles d'hier comme celles d'aujourd'hui.
Ce ne sont pas les dieux qui ont créé les êtres humains, ce sont les êtres humains qui ont créé les dieux. Et les religions ne sont que le reflet imaginaire dans la conscience des hommes de leurs angoisses vis-à-vis des puissances qu'ils ne comprennent pas. Pendant des dizaines de milliers d'années, ce sont les puissances de la nature qui se sont imposées aux hommes, et ont pris l'apparence dans leurs esprits de puissances fantastiques. Au-delà des préjugés religieux... la conscience de classe ! Un ordre social qui ne peut être l’avenir de l’humanité.
LO et les combats féministes. La lutte contre l’oppression des femmes fait partie de notre combat de militants communistes révolutionnaires.
Elle est liée à notre combat contre l’exploitation capitaliste, car le patronat s’appuie sur toutes les inégalités, et en particulier celle entre hommes et femmes, pour tirer les salaires et les conditions de travail vers le bas et diviser le monde du travail. À bas l’oppression des femmes, Vive l’égalité de l’humanité entière ! Dans le monde, deux tiers des analphabètes sont des femmes.
Elles représentent l’essentiel de la force de travail employée à temps partiel. Chaque année, au moins vingt millions d’avortements ont lieu dans le monde en-dehors de toute sécurité. Combien de femmes en meurent ? Les femmes peuvent être battues, violées, assassinées, dans leurs propres familles. Le trafic sexuel des femmes s’est « mondialisé », avec des grands circuits à l’intérieur de l’Asie ainsi qu’entre l’Europe de l’Est et l’Europe occidentale. Le tableau est noir, et bien sûr la religion n’explique pas tout. Il y a des survivances du passé, mais la menace d’un formidable retour en arrière vers ce passé est bien d’aujourd’hui.
L'altermondialisme. Nous partageons nombre de dénonciations du courant altermondialiste contre les multiples dégâts du système économique actuel.
Nous n’en tirons cependant pas les mêmes conclusions politiques. L’altermondialisme. L'écologie. Le bilan du capitalisme dans le domaine environnemental est désastreux.
Dominé par la recherche du profit maximum et le plus immédiat possible, ce système économique entraîne de graves pollutions, le gaspillage généralisé des ressources énergétiques ou minières de toute la planète, et des catastrophes industrielles majeures. Mettre fin à ce système, irresponsable vis-à-vis des ressources de la planète comme il l’est vis-à-vis de l’humanité tout entière, est bien la seule manière conséquente de se battre pour une société respectueuse de son environnement. En ce sens, on ne peut être écologiste de façon conséquente sans être communiste. Le gâchis de la société capitaliste. L'impérialisme. La seule façon conséquente d’être anti-impérialistes est de lutter pour le renversement du capitalisme, dont l’impérialisme est le « stade suprême », selon les termes de Lénine.
Dès la fin du dix-neuvième siècle, la concurrence a entraîné une concentration des entreprises industrielles et bancaires. La classe ouvrière existe-t-elle encore ? Ces dernières années, le discours dominant, celui des médias et de nombreux intellectuels, tend à faire croire que la classe ouvrière n’existerait plus, que l’opposition entre le prolétariat et la bourgeoisie n’aurait plus de sens.
Dans un pays comme la France, la classe ouvrière est formée de plusieurs dizaines de millions de travailleurs, et aujourd’hui elle est même plus importante qu’au 19ème siècle. Il y a toujours des ouvriers dans l’industrie, dans le bâtiment, dans l’entretien, la restauration… tous exploités par de petits patrons ou bien, plus souvent maintenant, par la grande bourgeoisie, celle-là même qui ne met jamais un pied dans les ateliers ni sur les chantiers.
Les inégalités ont-elles toujours existé ? La nature humaine. Il est courant d’entendre qu’une société égalitaire serait impossible en raison de la « nature humaine », de l’égoïsme de l’homme, attaché à l’accumulation de richesses individuelles, et que les inégalités auraient toujours existé. Il n’existe pas de « nature humaine » au sens de mode de pensée qui serait le même, figé, pour tous les humains. Pour changer les choses aujourd’hui, il faut comprendre que les comportements dominants ont connu beaucoup de changements. C'est le prolétariat qui enterrera ce vieux monde. Être communiste, c'est être internationaliste) Le prolétariat international, la seule classe capable de mettre fin au capitalisme et à l'exploitation ! Introduction Nous vivons depuis deux mois avec le regard braqué sur le monde arabe.
L'immigration n'est pas un problème ! Les révolutions sont le moteur de l'Histoire. Aujourd’hui, l’organisation de la société capitaliste n’apporte plus aucun progrès au monde, elle est même source de régression. Le capitalisme creuse les écarts entre riches et pauvres à l’intérieur de chaque pays, tout comme les écarts entre régions développées et sous-développées de la planète.
L’humanité ne peut sortir de cette situation que si les exploités parviennent à renverser le pouvoir de la bourgeoisie et mettent fin à la dictature des capitalistes sur l’économie et la société. Au travers des siècles, c’est la lutte de classe des opprimés contre leurs oppresseurs pour changer leur sort qui a été le moteur de l’Histoire. Après la révolution, quel État ? Il n’est pas possible de transformer la société sans briser l’appareil d’État de la bourgeoisie, c’est-à-dire sa police, son armée, sa justice.
Karl Marx, après la Commune de Paris de 1871, comprit que le prolétariat ne pouvait utiliser l’appareil d’État existant car il était au service de la bourgeoisie, mais devait le détruire et le remplacer par le sien propre. Constatant que tous les États bourgeois, même les plus démocratiques, défendaient la dictature économique et sociale de la bourgeoisie, Marx donna à l’État fondé par la révolution prolétarienne le nom de « dictature du prolétariat ». L’État actuel est surtout un appareil au service des possédants pour maintenir, par la violence, leur domination sur la masse des exploités.
Violence et pacifisme. Le rôle de la violence hors de l'Histoire. Depuis très longtemps, l’extrême-gauche française est à la recherche de la pierre philosophale capable de transmuter un faible groupe de militants en un parti influent. Reconnaissons-lui d’ailleurs qu’elle l’a cherchée dans maintes directions. La dernière en date, nous dit-on, serait l’organisation de manifestations « dures », acceptant, sinon provoquant l’affrontement avec la police. Une manière au fond de prouver, sinon ses capacités politiques, du moins ses capacités « militaires ». L’inspiration ici est évidente. Une lutte de classe acharnée.
Nous ne savons pas combien de temps durera cette crise, ni dans quel état la société en sortira. Comme lors de chaque crise, la lutte entre les capitalistes eux-mêmes est exacerbée. On assiste à une phase accélérée de concentration. On assiste à une guerre acharnée entre les différents secteurs de la production. Les sidérurgistes se positionnent face aux constructeurs automobiles. Une véritable politique communiste révolutionnaire. Du côté de la bourgeoisie, de son système politique et de ses jeux électoraux, les perspectives du Parti Communiste sont aujourd’hui passablement bouchées. Mais cette position d’éternel opposant, au contraire de ce qu’en disent ou en pensent tous les commentateurs qui enterrent le Parti Communiste trois fois par semaine, et tous les réformateurs - pour qui le défaut du Parti Communiste, c’est de ne pas être le Parti Socialiste - n’est cependant pas nécessairement un handicap dans la classe ouvrière.
A certains égards, au contraire, cela accrédite l’idée que le Parti Communiste est un adversaire radical de la société bourgeoise, plus radical en tout cas que le Parti Socialiste. Il faut que les révolutionnaires connaissent bien la nature et les mécanismes des liens qui unissent le Parti Communiste à la classe ouvrière et qui ne sont certainement pas que des liens électoraux. Sur le plan électoral, le recul du Parti Communiste français est patent. Révision ou Marxisme ? Certains camarades ont visiblement été surpris de me voir parler dans mon article du système de "collectivisme bureaucratique" comme d'une possibilité théorique.
Ils y ont vu une révision complète du marxisme. Barta : Socialisme ou barbarie ? (20 février 1944 ) Socialisme ou barbarie ? 20 février 1944 Téléchargement fichier zip (compressé) Cliquer sur le format de contenu désiré La guerre est devenue le mal chronique de notre époque. Pour le programme révolutionnaire. Source (texte intégral) Alors, bien sûr, derrière ceux qui donnent le ton à ces milieux et qui sont bien souvent des politiciens ou des chefs syndicaux qui cherchent seulement à présenter des vieilleries réformistes sous une forme radicale, il y a sans doute ceux qui sont sincèrement révoltés par tel ou tel aspect hideux de l’économie capitaliste et pour qui les manifestations anti-OMC, la revendication de la taxe Tobin, etc.., sont le moyen tout à la fois d’exprimer leur indignation et de chercher un semblant de programme. L'enseignement public moins soumis aux besoins des élèves qu'à ceux des gouvernements.
L’enseignement public moins soumis aux besoins des élèves qu’à ceux des gouvernements. Les communistes révolutionnaires et la défense de l'école laïque. Lors des manifestations qui se sont déroulées dans le pays en décembre et janvier contre la loi Bourg-Broc (loi visant à augmenter encore le financement des écoles privées par les fonds publics), les communistes révolutionnaires étaient tout naturellement présents. Mais cela ne signifie pas pour autant qu’ils partagent les points de vue exprimés par les organisations réformistes, politiques ou syndicales, qui ont été à l’origine de ces manifestations.
D’une part, parce que les anciens ministres socialistes qui critiquaient cette loi faisaient preuve d’une belle hypocrisie, dans la mesure où la politique en la matière du ministre de l’Éducation nationale, Bayrou, ne faisait que s’inscrire dans la continuité de celle qui avait été menée en ce domaine par les différents gouvernements « de gauche » qui se succédèrent entre 1981 et 1986 puis de 1988 à 1993, et qui ont multiplié les concessions à l’enseignement privé. Le communisme. Nous sommes communistes. Le communisme, seul avenir de la société. Etre communiste aujourd'hui #1. Etre communiste aujourd'hui #3. Etre communiste aujourd'hui #2.