Le tourisme et la réduction de la pauvreté. Le tourisme est l’un des vecteurs majeurs du commerce international et de la prospérité.
La réduction de la pauvreté est l’un des défis mondiaux les plus importants. Malgré cette période de turbulences pour l’économie mondiale, il est peu probable que ces affirmations de base changent. La polarisation des richesses pour renforcer un tourisme au profit des populations les plus démunies représente une énorme tâche mais aussi une opportunité. 1. La taille et la croissance du secteur Dans de nombreux pays, le tourisme agit comme un moteur de développement grâce à l’épargne en devises étrangères et à la création d’emplois directs et indirects. Les arrivées internationales ont augmenté de plus de 4%, passant de 939 millions en 2010 à 982 millions en 2011, année caractérisée par une reprise économie mondiale stagnante, par de nombreux changements politiques au Moyen-Orient et Afrique du nord, et les catastrophes naturelles au Japon. 2.
Voici quelques faits probants : 3. Ses atouts particuliers. Le bilan du tourisme de masse. L'impact sociologique et environnemental du tourisme. Les déplacements forcés de population Des déplacements de population sont orchestrés à l'initiative ou avec l'accord des gouvernements dans de nombreux pays, notamment pour édifier des projets immobiliers ou touristiques.
Dans sa revue trimestrielle (18), Transverses cite le cas de CALABARZON aux Philippines, vaste projet de développement industriel et touristique concernant 5 provinces (Cavite, Laguna, Batangas, Rizal et Quezon) pour décongestionner la métropole de Manille. Le projet consiste, entre autres, à bâtir un hôtel de luxe et une série de plages privées. Plus de 8600 hectares sont concernés, sur lesquels se trouvent actuellement 4 villages et plus de 10.000 familles qui vivent de l'exploitation agricole. Outre le préjudice subi par leur communauté, les paysans soulignent les risques que ce projet fait courir à leur environnement et notamment les menaces que fait peser l'arrosage des terrains de golf sur les réserves d'eau. ... et bien d'autres conséquences négatives. Les impacts du tourisme sur l'environnement. La consommation démesurée des ressources naturelles L’eau douce Usages : consommation en abondance par les hôtels pour les piscines, les terrains de golfs et par les clients.Ex : 440 L/Jour/touriste Les mineraux, les carburants fossiles, les sols fertiles, les fôrets, les zones humides, la faune sauvage et les paysagesImpacts : forte pression par une déforestation non contrôlée (éclaircissement de massifs, bois de feu…) provoquant une érosion des sols (innondations et glissements de terrain).
Ex : 4 à 5 Kg de bois de chauffage / Jour / Trekker. Les pollutions multiples Le tourisme émet les mêmes pollutions que n’importe qu’elle autre industrie : pollution de l’air, de l’eau, bruit, déchets solides et liquides, produits pétroliers et résidus chimiques…Ex : un bateau de croisière produit 7000 T de déchets/an. Les impacts socio-culturels. Le PNUE a réalisé, en 2002, un inventaire synthétique des impacts socioculturels du tourisme, qui répertorie 4 grands domaines d’impacts : Une érosion culturelle Le tourisme associé à la marchandisation entraîne des transformations des cultures locales notamment : – les rituels religieux, ethniques traditionnels– des manifestations coutumières et les festivalsqui souvent réduits ou folkorisés.
Les voyageurs désirent souvent retrouver des éléments reconnaissables de leur propre culture pour se sentir à la fois “chez soi” et “ailleurs” : la standardisation touche ainsi les équipements, les logements et la nourriture…Les artisans locaux font alors évoluer la conception de leurs produits artisanaux pour les adapter aux goûts de leurs nouveaux clients. Un choc des cultures Des discrimination professionnelles dans l’activité touristiques aboutissent à : – des emplois peu qualifiés et peu rémunérés pour les locaux – une répartition des salaires élevés pour les étrangers Source :
Aspects négatifs. Un autre problème se pose sur les littoraux : la disparition de la faune et de la flore.
Effectivement, 104 espèces sont considérées en danger. Plusieurs facteurs entrent en cause. Tout d’abord, la pollution des littoraux est une cause importante de cette raréfaction. En effet, les trois quarts des eaux de l’ensemble du littoral français sont contaminés par des produits ménagers ou industriels, principalement par les pesticides agricoles. La faune et la flore sont directement touchées par ces produits chimiques. De plus, de nombreuses espèces se sont vues chassées par l’urbanisation.