Synthèse vidéo du principe de la classe inversée. Faire ses premiers pas vers la classe inversée. Un dossier conjoint Infobourg – Carrefour Éducation Peut-être avez-vous entendu parler dernièrement de la fameuse dynamique de « classe inversée »?
Elle semble être sur toutes les lèvres! Parmi les enseignants qui l’ont expérimentée, certains ne peuvent plus s’en passer et y voient des avantages énormes, notamment grâce aux nouvelles possibilités de personnalisation de l’enseignement entraînée par l’augmentation du temps disponible pour les élèves. Mais tout d’abord, qu’est-ce que la classe inversée? C’est une façon d’organiser le temps de classe de sorte que la partie magistrale du cours est dispensée de façon électronique (capsules vidéo, lectures personnelles, visites virtuelles, etc.) et le temps de classe est consacré au travail d’équipe, aux discussions et aux activités d’apprentissage actives. Ce dossier conjoint de Carrefour Éducation et d’Infobourg propose de faire le tour de la question et de prendre connaissance de l’expérience de certains enseignants.
Clair 2014 - Témoignage d'Annick Arsenault-Carter. L'apprentissage inversé : avancée ou régression ? Si vous fréquentez les sites américains de pédagogie, vous aurez sans doute été surpris de constater l'engouement des enseignants pour le « flipped learning », que l'on traduit par "apprentissage inversé".
La tendance est lourde et les articles sur le sujet attirent de nombreuses visites et presque autant de commentaires. C'est la Khan Academy, un site qui offre des milliers de leçons gratuitement en vidéo, qui a déclenché le mouvement. Nous-mêmes avons parlé de l'apprentissage inversé depuis plus d'un an, et encore tout récemment. L'expression "flipped learning" est due à deux professeurs de sciences, Jonathan Bergmann et Aaron Sams, qui ont utilisé cette méthode d'enseignement dès 2006. En fait, pour eux, l'apprentissage inversé tient plus du principe, voire même de l'idéologie, comme ils le disent dans un récent article, que d'une méthode à appliquer mécaniquement. Rappelons les grandes lignes de ce principe d'apprentissage : Les enseignants aiment l'apprentissage inversé.
Flipped learning: From cynic to believer. “You want me to stop teaching in the classroom and switch to video?
Really?!” This was my initial reaction when I heard that Bellerbys, the international college where I teach GCSE physics, was to trial flipped learning. I’d only recently adopted concepts from the Content and Language Integrated Learning (CLIL) programme to take on a more interactive style. Flipped learning – delivering my lessons via pre-recorded video before class and using class time to complete tasks that would normally be done as homework – appeared to reverse this approach. I could see some immediate benefits – international students, who are also contending with learning a new language, would certainly benefit from being able to pause and rewind material to gain a better understanding (something British classrooms, filled with students of varying abilities, would also benefit from).
Yet, despite this initial reluctance, my scepticism meant that it was important I took part in the trial. A noticeable difference. La classe inversée : un catalyseur de changement ! Si, comme moi, vous ressentez parfois le besoin d’améliorer et de dynamiser vos cours, vous vous demandez sûrement par où commencer.
Une approche de plus en plus explorée est celle de la classe inversée. Dans cette philosophie, on déplace en dehors du cours la prise de notes pour réinvestir le temps de classe dégagé dans des activités plus profitables pédagogiquement. (Pour une introduction plus longue et en profondeur sur la classe inversée, je vous suggère de débuter par la lecture de La classe inversée, qu’est-ce que c’est?) Comment convaincre les étudiants de se préparer au cours? Avec ce qui fait partie de leur vie : la technologie numérique! Alors que j'étais sceptique au début de l'expérience, je suis maintenant certain qu'en abordant ne serait-ce qu'une heure de cours avec la philosophie de classe inversée, il est possible d'à la fois dynamiser son cours, de promouvoir l'autonomie des étudiants et de contribuer à son propre développement professionnel.
The Flipped Classroom Model: A Full Picture. Due to Khan Academy’s popularity, the idea of the flipped classroom has gained press and credibility within education circles.
Briefly, the Flipped Classroom as described by Jonathan Martin is: Flip your instruction so that students watch and listen to your lectures… for homework, and then use your precious class-time for what previously, often, was done in homework: tackling difficult problems, working in groups, researching, collaborating, crafting and creating. Classrooms become laboratories or studios, and yet content delivery is preserved. » Flipped Classroom Espace TIC. Lors de la dernière conférence International Society for Technology in Education (ISTE) du 26 au 29 juin dernier à Philadelphie, deux enseignants du Dakota du Sud ont présenté une approche intéressante du temps passé en classe The Flipped Class: A New Paradigm in Education.
En résumé, leur méthode inverse ce qui se passe habituellement en classe et ce qui se passe à la maison : Rather than lecture live, they make videos for their student to watch at home. Class time is spent working with students to better understand the material covered in the videos. Their motto is, « class is for conversation, not dissemination ». Voici un extrait de leur présentation à ISTE : La pédagogie inversée et des résultats renversants. Pédagogie active?
Classe inversée? Socio-constructivisme? Peu importe la réponse, on dirait bien que ça marche et que ça fait du chemin. Premières questions. Flipped Classroom: The Full Picture for Higher Education. Flipped Learning Explained Visually. Flipped Classroom: The Full Picture for Higher Education. La «classe inversée»: des convertis au Cégep de Lévis-Lauzon. Ils témoignent.
«Je suis tombée à terre de voir que la vaste majorité des étudiants se préparent avant les cours», s'exclame Dave Bélanger, qui a été le premier parmi ses collègues à se lancer à l'eau. Puisque tout est lié en biologie, le visionnement des capsules s'accompagne de la réalisation de schémas à remettre en classe. Et ce n'est pas rare qu'ils soient tous remis sur son bureau. Son collègue Yannick Côté explique qu'il divise sa classe en équipes de quatre pour faire des exercices. «C'est un incitatif supplémentaire», affirme-t-il, puisque s'il y a quelqu'un du groupe qui est largué, ce sont ses pairs qui peuvent le juger. Patrice Babeux constate de son côté qu'il peut pousser plus loin la matière puisque celle-ci est mieux intégrée à la maison. Annie Turcotte , qui enseigne en mathématiques, constate également qu'elle travaille mieux avec ses étudiants lorsque la base est déjà acquise.