L’écorçage - RN Ravin de Valbois. Entre 1989 et 1993, dans la Réserve naturelle du Ravin de Valbois, huit hectares fortement enfrichés ont été réouverts.
La gestion de l’espace s’est alors effectuée par le biais d’un pâturage, des chamois participant à l’abroutissement des arbustes. Cependant, chaque automne, une recoupe manuelle des rejets de souche restait indispensable. Au bout de plusieurs années, les souches étaient affaiblies (rejets entre 10 et 70 cm comparés aux 100 à 200 cm de la première année), mais non dépérissantes. La vigueur des rejets ligneux amena le gestionnaire à rechercher un autre mode de défrichement, excluant le recours aux phytocides. C’est ainsi qu’en 1996, l’idée d’épuiser les souches avant de couper les arbres fut expérimentée. Des résultats positifs Entre 1996 et 1999, un test mené sur 302 arbres nous a permis de constater qu’après deux automnes passés écorcés, 80 % des arbres abattus ne rejettent plus. REX FAUCHE milieu humide remoray HD.
Une faucheuse révolutionnaire en action à Saint-Vigor-d'Ymonville (76) C'est une faucheuse du 21e siècle, dotée de technologies et capable d'intervenir en milieu marécageux qui est à l'essai depuis plusieurs jours déjà dans l'embouchure de la Seine, à Saint-Vigor-d'Ymonville (76) Elle s’appelle la « gerris », du nom d’une espèce d’araignée qui marche sur l’eau.
Cette faucheuse se faufile partout, même dans les zones humides. Dans la réserve naturelle de l'estuaire de la Seine, la Maison de l’Estuaire teste ce prototype depuis quelques jours. Plutôt efficace, cette machine est capable de faucher, broyer, et ramasser en un seul geste, tout en limitant l’impact de son passage au sol, dans une partie de l’estuaire, riche en biodiversité. CT Pelouses. GuidetechniqueMontsduforez. Rencontres Pelouses seches Actes. Connaître et gérer les pelouses calcicoles. Ce cahier publié en 1995 rassemble : - les données essentielles nécessaires à la compréhension de l'identité biologique et écologique des pelouses calcicoles, - une synthèse bibliographique commentée,
Fichesps adultes. Connaitre gerer pelouses calcicoles. Gestion écologique par le pâturage : l'expérience des réserves naturelles. Les pratiques pastorales ont un impact sur l’avifaune. Des étangs pour la vie, améliorer la gestion des étangs. Gestion des zones humides et pastoralisme. Accueillir les oiseaux d'eau. Rien de nouveau sur le bon niveau d’eau. Autant de passions pour de l’eau… ?
Autour du lac de Grand-Lieu, comme dans de nombreux marais, la seule évocation du niveau de l’eau enflamme inévitablement les esprits. D’ailleurs comment sont-ils fixés ces niveaux d’eau ? A-t-on même une idée précise du niveau idéal ? Si la valeur écologique de Grand-Lieu en fait un lieu protégé1 par un arsenal de mesures réglementaires, il n’en reste pas moins que la Société nationale de protection de la nature (SNPN), gestionnaire de cette réserve naturelle nationale, doit répondre à ces questions particulièrement prégnantes.
Contrairement à d’autres zones de marais proches, le lac de Grand-Lieu représente un casier hydraulique indivisible. Objectif conservation. Face à ces incertitudes, quelle parole claire la SNPN peut-elle porter dans les débats autour des niveaux d’eau ? Le gestionnaire en mission. Comment les microhabitats influencent-ils la biodiversité ? (2 min) Lecture 2 mn Une nouvelle étude montre que, dans les forêts, la diversité, et dans une moindre mesure, la quantité des micro-habitats peut influer sur la biodiversité, notamment chez les oiseaux et les chauves-souris.
Dans les milieux forestiers, les microhabitats des arbres désignent les cavités des troncs, fentes de l’écorce ou encore champignons lignicoles des qui peuvent être source d’abri et de nourriture pour une faune variée. Le câble-mât : débarder sans abîmer RN Auvergne. La technique a été testée avec succès en moyenne montagne auvergnate à 1 300 mètres d’altitude sur un chantier de grande ampleur lors de la restauration écologique et paysagère d’une plantation d’épicéas de 46 hectares avec extraction de 6 000m3 de bois (cf. ci-dessous).
UN PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT ORIGINAL ET ÉCOLOGIQUE L’extraction des bois s’effectue par une machine possédant un mât vertical de 10 à 12 mètres, auquel est relié un câble porteur, d’une longueur de 600 à 850 mètres linéaires, installé dans un layon d’exploitation et retenu en bout de ligne par un arbre dit « terminal ». Tous les 150 mètres, des arbres servent de supports intermédiaires à ce câble afin de favoriser la stabilité du dispositif. Ce câble immobile supporte un chariot qui se déplace grâce à un câble tracteur contrôlé depuis la machine. Sauvegarde apron du Rhône Opérations restauration continuité cours d’eau. Depuis la prise de conscience, documentée au milieu des années 1980, de l’importante régression de l’apron du Rhône (Zingel asper L.), liée dans certains cas à la pollution des eaux, mais le plus souvent à l’aménagement de barrages pour l’hydroélectricité et la navigation, plusieurs plans de restauration successifs se sont déroulés.
Le premier programme Life Apron (1998-2001) a d’abord mis en évidence, grâce à des expériences au fluviarium des Ramières (Drôme), que l’apron était facilement bloqué par des obstacles verticaux de faible hauteur.