1ere G.m La ruée vers l'abîme. I causes 1re Gm. Les Balkans, les prémices de la Première Guerre mondiale. Les peuples des Balkans sont très majoritairement chrétiens et acceptent mal le joug turc.
Des révoltes sporadiques ont régulièrement agité ces provinces de l’empire au cours des siècles. La montée de l’idée nationale à la faveur des bouleversements provoqués par la Révolution française a contribué de manière décisive à convaincre ces peuples de se débarrasser du joug ottoman. La Grèce ouvre le bal en conquérant dès 1830 son indépendance (mais sur un territoire réduit qui ne comporte ni la Crète, ni la Grèce du nord). Les origines de la Première Guerre mondiale. "Les Somnambules", une recherche orientée, mais exemplaire dans son genre. « Les Somnambules. Eté 1914 : comment l’Europe a marché vers la guerre » (The Sleepwalkers), traduit de l’anglais par Marie-Anne du Béru, Flammarion, « Au fil de l’histoire », 668 p., 25 €. Il faut beaucoup d’audace, et plus encore de savoir, pour proposer un nouveau livre consacré aux causes de la Grande Guerre. Dans Les Somnambules. Eté 1914 : comment l’Europe a marché vers la guerre, l’historien australien Christopher Clark affronte ce défi : enfermer, en quelques centaines de pages, les milliers d’interactions, d’échanges diplomatiques et de subtils enchaînements qui ont marqué les semaines décisives de l’été 1914, mais aussi des décennies précédentes.
Depuis, à la lumière de nouveaux documents et dans des monographies hélas non traduites, les interprétations se sont encore affinées. C’est encore une autre piste qu’entend suivre Christopher Clark. André Loez(Historien et collaborateur du « Monde des livres ») Sarajevo, le 28 juin 1914 : deux tirs qui embrasèrent le monde. Le 28 juin 1914, le nationaliste yougoslave Gavrilo Princip abat François-Ferdinand, héritier de l’Empire austro-hongrois et son épouse la duchesse Sophie de Hohenberg.
Cet attentat fut l’étincelle qui déclencha, quelques semaines plus tard, la Première Guerre mondiale. Mais que s’est-il passé exactement durant cette matinée à Sarajevo ? Retour, en photos, sur ce 28 juin qui bouleversa l’histoire. © Famille de Hohenberg / Musée de Sarajevo. 1er août 1914, mobilisation générale. Grande Guerre : les poilus sont-ils vraiment partis la fleur au fusil ? Le 2 août 1914 fut en France le premier jour de la mobilisation générale.
L'armée allemande entre en Belgique neutre. Le haut commandement français n'anticipe pas cette invasion.
Du point de vue des Allemands, la traversée de la Belgique promettait d'être une promenade militaire. Mais la petite armée belge ose s'opposer à eux. Sans espoir de succès, mais pour l'honneur. Ce regain d'amitié allié se solde par une brutalité guerrière terrifiante. L'armée belge meurtrie bat en retraite jusqu'à la côte et entraîne avec elle des flots de réfugiés. Les taxis de la Marne, 1914. En septembre 1914, l'armée allemande a franchi la Marne.
Le gouvernement français a quitté Paris, sous la menace allemande, pour rejoindre Bordeaux. C'est alors que les généraux français Joffre et Gallieni décident de lancer une offensive vers l'Ourcq. Pierre Miquel : la première bataille de la Marne. 22 août 1914 : le jour le plus meurtrier de l'histoire de France. Publié le : 22/08/2014 - 06:56Modifié le : 30/12/2014 - 09:35 Il y a 100 ans, le 22 août 1914, 27 000 soldats français ont perdu la vie au cours d'une seule journée.
30 août 1914 - Les Russes défaits à Tannenberg. Le 30 août 1914, un mois après l'ouverture des hostilités, la victoire surprise des Allemands sur les Russes à Tannenberg révèle aux Européens les plus avertis que cette guerre sera longue et sans pitié.
Première phase d'une guerre longue Les Français avaient demandé à leurs alliés russes d'attaquer au plus tôt l'Allemagne pour obliger celle-ci à combattre sur deux fronts. Deux armées russes attaquent donc dès la mi-août la province allemande de Prusse orientale (aujourd'hui partagée entre la Pologne et la Russie). Le 20 août, la VIIIe Armée allemande est bousculée à Gumbinnen. A Paris et à Londres, chez les alliés du tsar, on célèbre les vertus du «rouleau compresseur russe». C'est une bénédiction pour les Français qui, bousculés de toutes parts, en profitent pour se ressaisir et préparer une contre-offensive qui sauvera leur pays de l'invasion et d'une nouvelle défaite... 25 avril 1915 - Les Alliés débarquent aux Dardanelles.
Le 25 avril 1915, un corps expéditionnaire franco-britannique débarque sur la presqu'île de Gallipoli (Canakale en turc), à l'entrée du détroit des Dardanelles, en Turquie.
Engagée maladroitement et avec retard, cette offensive va déboucher sur un fiasco des Alliés, face aux Turcs qui sont entrés le 1er novembre 1914 dans la Grande Guerre, aux côtés des Allemands et des Austro-Hongrois. Souvenir douloureux aux antipodes Les troupes d'Australie et de Nouvelle-Zélande ont été particulièrement éprouvées lors du débarquement de Gallipoli. Leur souvenir est commémoré tous les 25 avril en Australie et en Nouvelle-Zélande par un jour férié, l'ANZACDay (ou jour de l'ANZAC, du nom de leur détachement). Une bonne idée, mais une réalisation désastreuse Dès le mois de novembre 1914, des hommes politiques alliés ont l'idée d'une opération périphérique contre les Empires centraux (Allemagne, Autriche-Hongrie, empire ottoman). D'hésitation en report, on tergiverse jusqu'en février 1915.
La bataille de la Somme, 1916. Centenaire de la bataille de la Somme. Enfer. Apocalypse, la 1re Guerre mondiale. Septembre 1915.
L'Europe est à feu et à sang. Les tranchées - 1914-1918. Les Allemands s'enterrent dans des tranchées assez vite après le début de la guerre.
Les Français font la même chose. Des millions d'hommes piochent pendant des mois, de la mer du Nord à la Suisse. Sur 700 km, le soldat devient terrassier. 14-18 devient une immense tranchée. Pierre Miquel : les poilus de la guerre de 14-18. 1 350 000 soldats français furent tués, sans compter les disparus. Pierre Miquel explique que contrairement aux idées reçues, les soldats ne passèrent que très peu de temps dans les tranchées. Il précise également l'origine de l'expression « poilu », évoque le régime des permissions et les mutineries de 1917.
Pierre Miquel : les gaz pendant la guerre de 14-18. Selon Pierre Miquel, malgré l'interdiction de la Convention de La Haye, tous les belligérants vont fabriquer et employer des gaz lors de la Première Guerre mondiale. Les Allemands sont les premiers à les utiliser, à Ypres, dans le Nord, en avril 1915, où ils disposent des bonbonnes de gaz le long des tranchées.
Puis tout le monde s'y met. Mais il a fallu attendre 1917 pour avoir un modèle convenable de masques. Environ 160 000 soldats seront tués par les gaz, sans compter ceux qui sont morts des effets secondaires, des mois, voire des années plus tard... Comprendre la bataille de Verdun en 3 minutes. La première guerre mondiale est déclarée en septembre 1914. Dès 1915, la guerre de tranchées fait rage. En 1916, une guerre de position s'engage. Les Allemands, enlisés dans le conflit, décident d'attaquer le 21 février 1916 la ville de Verdun, sous l'impulsion du Général Falkenhayn. C'est un pilonnage de près d'un million d'obus pendant plus de huit heures qui s'abat sur les tranchées françaises. Pourtant en fin de journée, l'armée française est toujours debout. Pendant 10 mois, plus de 50 millions d'obus sont tirés des deux côtés du front.
Au total, le bilan est de 700.000 blessés tués et disparus (163.000 tués et disparus côté français, 143.000 côté allemand et 216.000 Français blessés et 190.000 Allemands) et 9 villages ont été complètement rasés par les obus. » Retrouvez toutes nos vidéographies. Verdun, lieu de mémoire de la Première Guerre mondiale. 21 février 1916. Verdun. Les poilus découvrent l'enfer et la panique. À Verdun, toutes positions organisées disparaissent. Les fantassins sont disséminés au hasard des trous d'obus. Pendant 8 heures d'affilée, 2 000 canons tirent 1 million d'obus, soit 1 obus tous les 5 m2. Les mutineries de 1917. German WWI veteran describes killing a French soldier in a bayonet charge. Qui a fait la révolution en Russie en 1917 ?
La révolution russe. La Première Guerre mondiale, à laquelle la Russie tsariste participe aux côtés de la France et du Royaume-Uni, prépare le terrain aux deux révolutions de 1917 (février et octobre). Désorganisé et ruiné, le plus ancien empire européen éclate en quelques mois, en proie aux troubles populaires et aux menées d’une poignée de révolutionnaires marxistes : les bolcheviques. La déliquescence de l'Empire russe (1914-1917) 1917 la rupture : l'Amérique entre en guerre. Le char Renault FT-17 - Le "char de la Victoire" Le SPAD XIII - L'avion des as français. L'armistice de 1918. Le 11 novembre 1918, à 11 heures, les cloches de toutes les villes et de tous les villages de France se mettent à sonner à la volée. Karambolage - Spécial Armistice. 1918 : l'heure des traités. La Première Guerre mondiale se traduit par une « grande saignée » dont l’Europe mettra des années à se remettre. Le conflit a fait 10 millions de morts, essentiellement des militaires, dont 1,7 million d’Allemands et 1,3 million de Français.
Ce chiffre représente une moyenne de 900 morts français chaque jour. 6 millions de combattants sont très sérieusement blessés. Parmi eux, les « gueules cassées » souffrent de terribles mutilations au visage. D’autre part, l’immense majorité des pertes ayant concerné des hommes jeunes (de 19 à 40 ans), la Première Guerre mondiale a entraîné des séquelles démographiques profondes : déséquilibre hommes/femmes et vieillissement conséquent de la population. Le déclin économique de l'Europe L’Europe sort ruinée de la guerre et perd sa suprématie financière au profit de pays dont le territoire et l’économie ont été épargnés (Etats-Unis, Japon).