Des enjeux de nos données de santé (2/2) : les données plutôt que le soin. Suite de notre tentative à saisir les transformations en cours du système de santé en regardant les enjeux que posent l’exploitation des données de santé.
S’affranchir de notre consentement ? La confidentialité des données de santé est toujours critique, rappelions-nous. Le problème ou le risque, c’est que pour que les acteurs de la santé puissent mieux les utiliser, nous soyons demain confrontés à un « consentement présumé »… C’est-à-dire, comme c’est devenu la règle pour le don d’organe, que l’on passe d’une règle par défaut où il fallait consentir au don d’organe, à une règle par défaut où celui-ci est consenti : c’est notre refus qui doit être explicitement formulé. Des enjeux de nos données de santé (1/2) : le risque d’un changement radical de notre système de santé.
Application de suivi de contact : quel bilan ? Cet été, Algorithm Watch (@algorithmwatch) a publié une analyse sur les applications de suivi de contact.
Pour l’ONG, les résultats sont assez contradictoires, notamment parce que les applications et les situations sont peu comparables les unes les autres. Design et territoires de pratiques en santé : enjeux pour la recherche et la formation. 5La connaissance en santé est issue d’une veille individuelle réalisée par l’étudiant designer.
Elle découle de sa capacité à construire un réseau de compétences et d’acteurs du domaine [3][3]En fonction des projets, l’étudiant designer collabore avec 2 à…[3]En fonction des projets, l’étudiant designer collabore avec 2 à…, constituant l’écosystème lié au projet [4][4]Nous utiliserons au cours de l’article ce terme d’écosystème…[4]Nous utiliserons au cours de l’article ce terme d’écosystème…, avec lequel il va appréhender les tenants et aboutissants en santé. Les projets se déroulent sur 10 mois. 6L’équipe pédagogique a déterminé avec les étudiants un processus de construction cartographique de l’ensemble des acteurs. 8Nous retenons ici deux exemples de projets de design issus d’une démarche de projet de fin d’études. Celui d’Audrey Marzin s’intéresse aux femmes et au cancer du sein. 13Le processus comportait trois phases : 15La première étape a été similaire au cas précédent.
En médecine, l’IA est en plein essor, mais pas sa crédibilité. Du soin à la surveillance… Sur Doctolib, le secret médical est soigné avec beaucoup trop de légèreté. Pourquoi la technologie ne nous a pas sauvé de la pandémie ? Le masque de plongée, second souffle des hôpitaux. Ivresse des profondeurs L’Easybreath, masque de plongée avec tuba intégré, a été imaginé dès 2007 par les équipes de Subea, la marque de plongée de Decathlon.
Dirigé par Espen Heier, le centre de conception est installé à Hendaye, au Pays basque, au plus près de l’Océan, dans les locaux de l’ancienne criée du port. C’est là que des ingénieurs passionnés de snorkeling (balade aquatique palmée) ont conçu un masque à vision panoramique à double flux d’air, permettant de chasser la buée. Il a fallu cinq prototypes et dix ans de tests pour obtenir son design final. Coronavirus : des Lyonnais produisent un masque réutilisable 100 fois. (16) Topic / Twitter. La peste et le corona. Alexa, what is hidden behind your contract with the NHS? Picture: Alan Denney CC BY 2.0 Following a series of FOI requests from Privacy International and other organisations, the Department of Health and Social Care has now released its contract with Amazon, regarding the use of NHS content by Alexa, Amazon’s virtual assistant.
The content of the contract is to a big extent redacted, and we contest the Department of Health’s take on the notion of public interest. Le diabète de Dieu, les données médicales émergentes et le Health Data Hold-Up. Prologue.
Voilà des années que je tiens sur ce blog la chronique des incursions répétées des GAFAM dans le secteur de la santé. Rappel des épisodes précédents (en tout cas des plus saillants). Voilà maintenant plus de 12 ans que les grands acteurs du numérique tentent d'entrer, le plus souvent par effraction, sur ce qui reste pour eux avant tout un marché : celui de la santé. Ils le font avec leurs armes (les utilisateurs captifs), leurs alliances (les clients de leurs régies publicitaires - banquiers et assureurs principalement), leurs stratégies (lobbying auprès des états) et leur matière première jamais à leur goût suffisamment extraite ou raffinée (nos données). Ils ont absolument tout tenté. Depuis mon dernier article, l'offensive n'a pas cessé, de nouveaux fronts se sont ouverts et parmi les acteurs jusqu'ici (un peu) en retrait, Facebook s'est désormais clairement positionné en termes d'ambitions.
« L’exploitation de données de santé sur une plate-forme de Microsoft expose à des risques multiples » Tribune.
Le gouvernement français propose le déploiement d’une plate-forme nommée Health Data Hub (HDH) pour développer l’intelligence artificielle appliquée à la santé. L'arrivée du design en santé. De plus en plus, le design interagit avec le monde de la santé.
Pour l'observance des traitements ou pour les dispositifs médicaux, cela conduit le patient à s'investir dans son traitement et devenir acteur. Faire en public sa piqûre d'insuline quand on est diabétique , ce n'est pas ce qu'il y a de plus agréable... Porter un cache sur l’œil quand on est tout petit, c'est à coup sûr essuyer des remarques parfois cruelles de ses copains... Devoir ôter sa prothèse de jambe à la piscine, pas très glamour non plus... En clair, être malade, appareillé, différent, c'est dans la plupart des cas devoir subir le regard des autres, être parfois rejeté, le plus souvent stigmatisé.
Un patient plus concerné. Réguler la médecine personnalisée ? Watson, une révolution pour lutter contre le cancer ? Nous en sommes loin ! Ce que la phénoménologie peut apporter à la médecine. Sciences du Design. La France accuse un sérieux retard en télémédecine, selon la Cour des comptes - Acteurs publics. Applications de santé (3/3) : et si on devenait sérieux ! Kiera Butler pour MotherJones rapportait récemment l’histoire de Julie Hudak, une Américaine qui a téléchargé une application permettant de diagnostiquer les mélanomes.
Son mari et sa belle-soeur en étant morts, la jeune mère était particulièrement inquiète des grains de beautés et autres taches sur la peau de ses trois enfants. L’application est assez simple. Applications de santé (2/3) : bienvenue dans la jungle ! On trouverait plus de 100 000 applications de santé, de bien-être ou de sport dans les stores d’Apple et Google, rapporte la sociologue australienne Deborah Lupton (blog, @DALupton).
Selon Nielsen, 1/3 des Américains utiliserait l’une d’entre elles sur son smartphone. Le problème est que nombre d’applications de « santé » ne sont rien d’autre que des « applications de loisirs ». L’essentiel n’est homologué par personne. Elles sont seulement classées dans la catégorie santé par les magasins d’applications et rappellent au mieux quelque part dans leurs CGU qu’elles ne sont destinées qu’à « un objectif de loisirs » (for entertainment purposes only). Applications de santé (1/3) : que captent les capteurs. Nous vivons dans un monde de capteurs. Nous en avons presque tous plusieurs dans notre poche, au coeur de nos smartphones. Chaque nouveau dispositif électronique qui voit le jour ne cesse de nous en proposer de nouveaux. La liste de ce qu’ils permettent de mesurer et d’actionner ne cesse de s’allonger, nous dotant chaque jour de nouveaux « super-pouvoirs ».
Leur évolution et leur amélioration constante nous promettent qu’ils seront toujours capables de faire mieux, de faire plus que ce qu’ils font. Comme si le progrès technique qu’ils assuraient et l’amélioration incessante de leur fiabilité qu’ils promettaient étaient ceux d’une augmentation continue de notre connaissance de nous-mêmes, de nos capacités et de celles de notre environnement. Pourquoi les patients doivent-ils posséder leurs données – Nature. Les déterminants de long terme des dépenses de santé en France. Depuis les années 1950, la France consacre une part croissante de ses ressources aux dépenses de soins. Ainsi, la consommation de soins et biens médicaux (CSBM)[1] est passée de 2,6 à 8,9 points de PIB entre 1950 et 2015. La croissance des dépenses a été très forte en début de période, au moment où se constituait l’infrastructure sanitaire et se développait l’assurance maladie.
Elle est plus faible depuis la fin des années 1980. Un ovaire imprimé en 3D pourrait pallier l’infertilité. Des scientifiques de l’université de Nothwestern, à Chicago, ont implanté un ovaire imprimé en 3D à des souris stériles qui ont mis au monde des bébés en bonne santé. Un espoir pour les femmes infertiles ? L’impression 3D semble être la baguette magique des temps modernes. Elle nous fait rêver de Mars, de réparation et semble investir des domaines de l’activité humaine. On le sait, l’impression 3D a bien avancé dans la reconstitution artificielle d’organes humains, notamment pour combattre les maladies. Un pas de plus vient certainement d’être franchi. Il s’agit donc d’une avancée majeure qui pourrait permettre à des femmes infertiles d’avoir des enfants. GynePunk, les sorcières cyborg de la gynécologie DiY.
Située dans les collines à l’Ouest de Barcelone, la communauté Calafou où est né le collectif GynePunk se définit « colonie écoindustrielle postcapitaliste ». Leur environnement ne fait pas rêver : la rivière qui y passe est contaminée, la vieille centrale hydroélectrique génère des champs électriques qui ne sont pas sans effet sur la vie quotidienne. Pourtant, ils ont été nombreux à acheter collectivement ces 28.000 m2 pour y créer 27 appartements. La vie à Calafou se passe en coopérative, avec de nombreux espaces collectifs, un atelier bois, un atelier fonderie et un hackerspace où est installé le biolab Pechblenda. Dildomancie. Mieux comprendre les frais de santé grâce au service design. À l’occasion de Health 2.0 à Santa Clara, le service design a été mis à l’honneur pour répondre à un défi de grande ampleur : rendre le système d’assurance santé plus intelligible.
Santé connectée : « De multiples problèmes éthiques se posent » Le fil chirurgical intelligent assure le suivi des sutures. Le patient reprend le contrôle sur ses données médicales. [Portrait d’innovateur] Patrycja Wizińska-Socha s'attaque à la grossesse par télémédecine. Franck Baudino : « Il ne faut pas confondre e-santé et télémédecine » Le digital peut-il servir au développement d’un cadre médical fiable et normalisé ? Le robot MELODY : un pas de plus vers la démocratisation de la télémedecine. Le contrôle médical en un coup de téléphone. La e-santé dématérialise les rendez-vous médicaux, permettant à chacun d’être suivi à distance…à condition de posséder un smartphone. L’hôpital français, fer de lance de l’innovation médicale.
Lors de la table ronde L’innovation par le progrès médical qui a eu lieu pendant la Paris Healthcare Week, un bilan a été fait sur les avancées et les retards français dans le domaine de l’innovation médicale. E-santé : un nouvel écosystème veut ubériser la médecine. Les objets connectés ne remplaceront pas les médecins ! La reconnaissance vocale cherche sa place dans le secteur hospitalier. L’hôpital a encore du chemin à faire dans le traitement de la donnée.
L’assurance se met à l’heure des objets connectés. Le « robot-origami », nouvel allié de l’e-santé. Le contrôle médical en un coup de téléphone. Dans les zones rurales, le cancer se traite par le froid. Grands groupes et start-up main dans la main pour la e-prévention. Santé connectée : « De multiples problèmes éthiques se posent » Les objets connectés de santé n'ont toujours pas de cadre juridique spécifique. L'Atelier : Accelerating Innovation. Le séquençage ADN en lutte contre les bactéries résistantes. Y Combinator : de la prévention au traitement de précision. Doctolib : Prenez rendez-vous en ligne chez un médecin ou un dentiste. Julien Ampollini (SoLocal) : "PagesJaunes veut équiper 10 000 professionnels de santé pour la prise de RDV d'ici la fin de l’année" Le diagnostic assisté est permis par l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle aspire à être les yeux du malvoyant.
« Remplacé par la machine, le médecin de demain aura le rôle d’un conseiller » Les objets connectés de santé n'ont toujours pas de cadre juridique spécifique. SXSW : une médecine de précision certes mais surtout collaborative ! Franck Baudino : « Il ne faut pas confondre e-santé et télémédecine » Manuel d’utilisation. Le corps humain sera le canal d'interaction du futur. Le mini-robot qui assiste les chirurgiens depuis l’intérieur du corps. Quand la santé de précision influe sur les modes de soin. “Le Big Data devrait rendre possible une médecine de précision” Le cancer se détecte grâce à un stylo. E-santé : un nouvel écosystème veut ubériser la médecine. Données médicales : une forte réticence vis-à-vis des entreprises technologiques.
Franck Baudino : « Il ne faut pas confondre e-santé et télémédecine » La rééducation à domicile se fait par gants connectés. Neurosciences : comment notre cerveau réagit-il aux flux numériques ? Les tatouages, ces capteurs à fleur de peau. Données médicales : une forte réticence vis-à-vis des entreprises technologiques. Vers un design de la vie synthétique. L’impression 3D peut désormais créer la vie. Les scanners portables envahissent les assiettes et le quotidien.
Les outils d’autodiagnostic sont-ils synonymes de démocratisation des soins ? Bodyware : santé disruptive. Un gant connecté redonne de la voix à ceux qui n'en ont pas. Quand l’ordinateur quantique révolutionnera la santé. Wellthy, un assistant médical personnalisé pour les malades et leurs familles.
Le patient reprend le contrôle sur ses données médicales. Un distributeur connecté prévient les overdoses en dosant les médicaments. Pourquoi les patients doivent-ils posséder leurs... Les hôpitaux veulent démocratiser les Google Glass. Le smartphone ne serait pas pertinent dans le traitement de la dépression. LendMed facilite l'échange d'équipements médicaux entre hôpitaux. Love to Self-Diagnose? Bad Idea, Study Says.
Les outils d’autodiagnostic sont-ils synonymes de démocratisation des soins ? E-santé : des sites plébiscités par les jeunes et les personnes en bonne santé. Samsung veut adapter l’écran du futur à la vue du spectateur. Etats-Unis : Le financement des start-up de la santé ne faiblira pas. Autodiagnostic : le smartphone s’improvise ophtalmologue. Médecins et patients raffolent de l’autodiagnostic… mais s’en inquiètent. Outils d'autodiagnostic médical : utiles uniquement pour les consultations ! La technologie pour mesurer notre santé, vraiment... Nume, Comprendre les résultats d'analyses – User Studio. Dmdpost - Trouvez la meilleure application mobile de santé.
Applications de santé (3/3) : et si on devenait sérieux ! Applications de santé (1/3) : que captent les capteurs. Applications de santé (2/3) : bienvenue dans la jungle !