Engie passe à l’offensive dans la voiture électrique et l’autoconsommation - L'Usine de l'Energie. En octobre dernier, Isabelle Kocher, directrice générale d’Engie, annonçait le lancement d’une offre d’électricité 100 % renouvelable pour les nouveaux clients de l’énergéticien. "Le succès a été au-delà de ce que nous espérions", assure la dirigeante.
Depuis, le groupe a enregistré 350 000 nouveaux clients, soit 10 % de plus que la tendance normale. Fort de ce succès, Engie lance trois nouvelles offres auprès des particuliers, initiatives qui reflètent encore plus la volonté de la dirigeante de détacher son groupe des hydrocarbures pour l’amener vers les énergies vertes. Et ce malgré des résultats qui tardent à venir (perte nette de 400 millions d'euros en 2016 pour dépréciations) et le chahut du cours de bourse. La première offre est Elec’Charge. Il s’agit d’installer chez les particuliers des bornes de recharge pour 999 euros TTC. Elles permettent de recharger un véhicule trois fois plus vite qu’avec une prise standard. 30 millions de clients particuliers. 13 multinationales s’allient dans l’hydrogène - L'Usine de l'Energie. Qu’elles soient présentes dans le secteur des transports, de l’énergie, ou de l’industrie, 13 multinationales ont annoncé lors du Forum économique mondiale de Davos former une alliance dans la recherche sur l’hydrogène.
Du côté français Air Liquide, Alstom, Engie et Total participent à cette alliance composée aussi de BMW, Daimler, Honda, Hyundai, Kawasaki, Shell, Linde, Toyota et AngloAmerican. Pour favoriser leurs échanges, ces multinationales ont créé l’Hydrogen Council. A la tête de ce conseil : deux codirigeants, d’Air Liquide et Toyota, issus de pays et secteurs différents. Les multinationales participant à cette initiative souhaitent accentuer leurs investissements dans la recherche et la commercialisation de l’hydrogène.
Pour ce faire, ils prévoient d’investir 1,4 milliard d’euros par an pour "favoriser la transition énergétique". L’hydrogène est une source d’énergie encore coûteuse mais qui ne relâche pas de CO2. Économie collaborative : elle bouleversera aussi le secteur de l'énergie. On ne compte plus les pans de notre société qui sont bouleversés par l'économie collaborative. Les secteurs qui, jusqu'à présent, étaient gérés par des corporatismes historiques sont particulièrement touchés : les taxis par les VTC, les hôtels par les plateformes de réservation de logements ou encore les banques par les plateformes de financement participatif.
Il est temps que le secteur de l'énergie soit à son tour bousculé par le collaboratif. Comment le collaboratif a tout bouleversé Le principe de base du collaboratif est de faire participer le consommateur aux activités de l'entreprise en le rémunérant. Dans cette optique, tout individu peut exercer une activité à son échelle et liée à son quotidien.
L'idée n'est pas neuve, mais c'est Internet qui a simplifié sa mise en œuvre en démultipliant la visibilité de la petite annonce publiée autrefois au cœur de nos quotidiens. Toutes ces évolutions dans le secteur de l'énergie n'étaient pas envisageables il y a quelques années encore. Lance un vaste programme de solarisation de 5 000 stations-service dans le monde. Paris - Total lance un programme pour équiper d’ici 5 ans 5 000 de ses stations service à travers le monde en panneaux photovoltaïques, dont 800 en France. Ce projet correspond à l’installation d’une puissance d’environ 200 MW, l’équivalent de l’électricité consommée par une ville de 200 000 habitants et représente un investissement d’environ 300 M$. « Ce projet est en pleine cohérence avec l’ambition du Groupe de devenir la major de l’énergie responsable et avec son engagement dans le développement de l’énergie solaire.
Il permettra de réduire nos émissions de CO2 de 100 000 tonnes par an tout en diminuant notre facture d’électricité de 40 millions de dollars chaque année, a déclaré Philippe Sauquet, directeur général Gas, Renewables and Power. Les panneaux seront fournis par notre filiale SunPower, qui dispose de la technologie la plus efficace au monde. Filiale du Groupe Total, SunPower est l’un des principaux leadeurs mondiaux de l’énergie solaire photovoltaïque. Avertissement. Les start-up IoT misent sur le boom du marché des économies d'énergie. Grâce au déploiement des réseaux dédiés aux objets connectés et à la baisse des prix des capteurs, ce segment de l'IoT croît chaque année de 17% en moyenne en Europe. Avec ses lignes électriques jaunes, ses conduites de climatisation bleues et ses tuyaux d'eau verts, le Centre Pompidou à Paris rend visible aux yeux des passants la consommation d'énergie d'un bâtiment. Spectaculaire. La technologie qui permettra très prochainement au musée de devenir un smart building capable de réaliser jusqu'à 30% d'économies d'énergie est, elle, plus discrète.
La jeune pousse Sensing Labs pose en ce moment même sur les compteurs d'eau, de gaz et d'électricité de l'immeuble une centaine de capteurs. Ils enregistrent et font remonter jusqu'au cloud les niveaux de consommation d'énergie, même lorsque les équipements sont anciens. "Notre système fonctionne avec de très vieux compteurs mécaniques. Les clients de Sensing Labs s'appellent Bouygues Energies & Services, EDF, Vinci Energies... L'Arabie Saoudite emprunte sur les marchés financiers internationaux.
EkWateur lance l'Amazon de l'énergie - L'Usine de l'Energie. L’ambition d’ekWateur est affichée : tailler des croupières à EDF et Engie, qui totalisent 97% du marché de l’électricité et 90% de celui du gaz. Né en novembre 2015, il devait passer à l’attaque le 13 septembre en lançant son offre de fourniture d’énergie auprès du grand public. Une offre avant tout verte et collaborative. L’électricité est 100% d’origine renouvelable et le gaz à 5% ou 100% du biométhane, une première en France. Côté collaboratif, le fournisseur veut faire participer ses clients à son activité avec des formules variées. Il veut aussi devenir une plate-forme de services liés à l’énergie en s’interfaçant avec d’autres start-up qui pourraient utiliser les données de consommation des clients. ekWateur veut se positionner "à la croisée des transitions écologiques, économiques et numériques", avance Julien Tchernia, son président et cofondateur.
L’innovation Découpler le business model de la fourniture de l’énergie de la quantité de kilowattheures fournis. L’opportunité. L’OCDE tacle les ambitions françaises en matière d’énergies renouvelables - L'Usine de l'Energie. Ce ne sont pas les tergiversations du gouvernement autour de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) qui pourront tempérer le constat dressé par l’OCDE. "Le développement des énergies renouvelables et l’amélioration de l’efficacité énergétique ne sont pas assez rapides, ce qui remet en cause la capacité à atteindre les objectifs de réduction d’émissions à plus long terme", note le rapport de l’OCDE intitulé "L’examen environnemental de la France" et publié ce lundi 11 juillet.
Pour l’OCDE, la France est loin d’une trajectoire lui permettant de diviser par quatre ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050 par rapport à 1990. En cause, notamment, le trop faible développement des énergies renouvelables (EnR). L'objectif de 32% d'EnR en 2030 "trop ambitieux" Manuel Moragues.
Total rachète Lampiris et fait un pas de plus dans l’électricité verte - L'Usine de l'Energie. Quand Total annonce une nouvelle stratégie orientée vers l’électricité et les énergies renouvelables, il ne fait pas les choses à moitié. Le pétrolier français a officialisé, mardi 14 juin, le rachat de Lampiris, troisième fournisseur du marché résidentiel belge de gaz naturel et d’électricité verte, acteur également présent en France. Selon la presse belge, l’affaire se chiffrerait entre 150 et 200 millions d’euros. "Cette acquisition sera sans incidence sur les clients et les fournisseurs des deux entreprises.
Leurs contrats demeureront inchangés. Elle n'entraînera par ailleurs aucune suppression d'emploi", précise Total dans un communiqué. Une branche dédiée aux renouvelables Cette acquisition s’inscrit dans la création de la nouvelle branche baptisée "Gaz, renouvelables et électricité", annoncée en avril dernier. En mai, Le groupe annonçait déjà le rachat du fabricant français de batteries Saft pour 1 milliard d’euros. Ludovic Dupin. EDF se convertit à l'autoconsommation. Ce n’est pas intuitif pour une filiale d’EDF. EDF ENR (Energies nouvelles réparties) ne proposera plus, pourtant, que d’installer des panneaux solaires pour l’autoconsommation, a annoncé Benjamin Declas, directeur général d’EDF ENR lors d’une conférence de presse le jeudi 2 juin. «Nous avons décidé de basculer 100% de notre offre pour le résidentiel en autoconsommation», a t-il annoncé, précisant que les panneaux seront même bridés pour ne pas injecter d’électricité sur le réseau.
Pour rendre cette offre crédible pour l’autoconsommateur, EDF ENR mise sur un dimensionnement précis des installations, typiquement 3 kW et sur un pilotage précis des équipements, à l’instar du chauffe-eau électrique. Il espère ainsi faire monter de 30% si rien n’est fait à 70% voire 80% le taux d’électrictié produite effectivement consommée. EDF ENR prévoie 10% de croisance par an sur le marché. Etude prospective M%C3%87tiers et Comp%C3%87tences document final.