Échauffement : si vous vous mettiez au russe ? On ne dira jamais assez l’importance de l’échauffement dans la pratique.
Préparer l’organisme à l’effort, prévenir les blessures, améliorer la concentration, garantir une meilleure récupération : ses objectifs sont multiples. S’échauffer oui, mais comment ? La Fabrique Verticale vous en dit plus. Nombreux sont les grimpeurs qui font l’impasse sur l’échauffement général (de peur de griller de précieuses cartouches pour la suite). Ils entrent directement dans le vif du sujet, en commençant par exemple leur séance par une seule voie facile (et parfois même par aucune), avant de s’élancer cash dans leur projet… Cette approche est non seulement préjudiciable à la performance mais risquée du point de vue de la santé. S’échauffer, pourquoi ? Comme son nom l’indique, l’échauffement a pour but d’élever la température, et ce notamment afin de diminuer la viscosité musculaire, améliorer l’élasticité des tendons et permettre une meilleure amplitude articulaire. 6 trucs à retenir Pour aller plus loin.
Aborder le Pan Güllich en douceur. Le Pan Güllich est un excellent outil pour progresser.
Beaucoup de grimpeurs de haut niveau l’utilisent d’ailleurs régulièrement dans leur préparation, dans les périodes consacrées au gain de force. Paradoxalement, à l’autre bout de la chaîne, nombreux sont les grimpeurs encore réticents à l’utiliser. La Fabrique Verticale vous aide à aborder cet outil en douceur. Allons, ne vous êtes-vous jamais dit : “Le Pan Güllich, c’est pas pour moi ! C’est trop dur ! Le Pan Güllich, pour qui ? Évidemment, il va de soi que si vous débutez tout juste l’escalade, ce n’est pas la pratique du Pan Güllich qui va vous permettre d’apprendre les bases techniques et dans ce cas de figure, il n’y a qu’une seule règle à appliquer : grimper, grimper, grimper, et ce, dans des styles les plus variés possibles.
Il faudra bien sûr être prudent et progressif dans un premier temps. Le Pan Güllich : comment ? La troisième règle quand on commence le Pan Güllich est de respecter la logique de la progressivité. Quand crocheter un talon rime avec douleur au genou. Quelle arme redoutable pour le grimpeur que le crochetage de talon !
En effet ce dernier nous permet de faciliter le transfert de notre poids vers la prise que l’on cherche à atteindre en améliorant de façon remarquable notre fermeture de bras, tout en soulageant une partie du poids reposant sur nos doigts ! Magique donc ! Cependant il arrive fréquemment que la réalisation de ce mouvement déclenche des douleurs à la partie externe et postérieure du genou, voyons de plus près les origines de ce phénomène et ses conséquences. Un peu d’Anatomie… Lors d’un crochetage de talon actif (c’est à dire lorsque l’on tire s ur le talon et non lorsqu’on le crochète pour faire simplement « contre-appui »), si l’on essaye de simplifier les choses, les 2 mouvements effectués sont une flexion dorsale du pied et une flexion de la jambe sur la cuisse Les principaux muscles rentrant en jeu sont alors ceux de la loge antérieure de la jambe et ceux de la loge postérieure de la cuisse ).
Anouk Evene Dans "Sport" Quand crocheter un talon rime avec douleur au genou. Quelle arme redoutable pour le grimpeur que le crochetage de talon !
Il permet de faciliter le transfert de poids vers la prise à atteindre et améliore de façon remarquable notre fermeture de bras, tout en soulageant une partie du poids reposant sur nos doigts ! Magique donc ! Cependant il arrive fréquemment que la réalisation de ce mouvement déclenche des douleurs à la partie externe et postérieure du genou.
Voyons de plus près les origines de ce phénomène et ses conséquences. Anouk Évène a été membre de l’Équipe de France d’escalade jeune pendant 6 ans, puis a arrêté les compétitions pour se consacrer à ses études d’ostéopathie. Si vous souffrez de douleurs au genou qui sont apparues à la suite de ce type de mouvement, nous ne saurions trop vous conseiller de vous reporter à cet excellent article.