Comment vérifier les images des réseaux sociaux ? De plus en plus d’intox circulent sur les réseaux sociaux, que ce soit sur les migrants, la guerre en Syrie.
En fait sur à peu près tous les sujets d’actualité. Un type de manipulation y fleurit particulièrement : les détournements de photos et de vidéos. La mauvaise nouvelle, c’est que les médias n’ont pas les moyens de vérifier toutes ces images sur le terrain. La bonne, c’est qu’il existe aujourd’hui tout un panel d’outils et de techniques qui permettent d’enquêter sur ces hoax. 1- Peut-on être sûr à 100 % ? 2- Analyse technique et enquête 3- Première vérification : la date de l’image 4- Google image 5- Les données Exif 6- La géolocalisation c’est fantastique, mais… 7- L’analyse d’image 8- Google Maps, Earth, et Street View 9- Qui est l’auteur ?
10- Utilisez les réseaux pour vérifier les réseaux 11- Créez votre propre réseau 12- Et l’instinct dans tout ça ? 13- La manip’ ne vient pas toujours d’où on l’attend. Comment vérifier les images des réseaux sociaux ? Attentats : Comment les sites d'info luttent contre l'intox des réseaux sociaux. Depuis vendredi soir, de nombreuses informations fausses circulent sur les réseaux sociaux et sont méthodiquement déconstruites par les médias traditionnels.
Si vous étiez sur Facebook ou Twitter samedi soir, vous avez peut-être lu que des coups de feu venaient d'être tirés à l'hôtel Pullman, à Paris. Il s'agissait en réalité d'un canular. Ce non-évènement vient s'ajouter à la longue liste des fausses informations circulant sur les réseaux sociaux depuis vendredi. S'ils ont joué un rôle positif au moment de la tuerie en permettant notamment à de nombreux internautes de donner de leurs nouvelles, les réseaux sociaux ont été utilisés pour l'intox de masse, faite de rumeurs, de faux tweets et de photos truquées.
Ca n'a pas "rafalé" hier à Bagnolet Depuis vendredi, de nombreuses fusillades inexistantes ont par exemple été évoquées sur Twitter. Ces photos trompeuses qui circulent après les attaques de Paris. Certains internautes profitent de l’émotion collective pour manipuler des images sur les réseaux sociaux.
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Les Décodeurs Entretenir la psychose, faire le buzz, diffuser de fausses informations pour attiser la haine… Les photos détournées qui ont commencé à circuler après les attentats de Paris montrent une nouvelle fois combien certains internautes profitent de l’émotion collective pour manipuler les images à des fins peu avouables, sans que ceux qui les partagent ne s’aperçoivent de la tromperie. En voici quelques exemples, repérés samedi 14 novembre sur Twitter. Lire Situations de crise : 7 conseils pour déjouer les rumeurs Des scènes de joie à Gaza… qui datent de 2012 Les attentats de Paris ont-ils provoqué des réjouissances dans les territoires palestiniens, comme l’affirmait cet internaute sur Twitter (l’auteur a supprimé son tweet depuis) ? Des rues parisiennes désertes… en plein mois d’août Paris, Samedi 14 novembre 2015.
Or il n’en est rien. Attaques à Paris : les rumeurs et les intox qui circulent. Dans le sillage des fusillades à Paris et en région parisienne, de nombreuses réactions de soutien ont émergé sur les réseaux sociaux, mais aussi des rumeurs et de fausses informations. Le gouvernement a mis en garde contre la propagation de ces rumeurs et édité un guide de bonne conduite, les #MSGU, ou pratique des Médias sociaux en gestion d’urgence. Voici les principales, ainsi que l’explication de leur caractère erroné. 1. Non, quatre policiers n’ont pas été tués Des chaînes d’information et quelques sites ont diffusé durant la nuit une information erronée évoquant quatre policiers tués en neutralisant les assaillants au Bataclan, qui s’est répandue très rapidement.
En revanche, un policier en civil, qui n’était pas en service, a été tué rue de Charonne. 2. D’autres médias ont pu donner des informations non avérées, comme dans ce tweet, très relayé. En réalité, il n’y a eu aucune confirmation sur des fusillades ou des victimes aux Halles, à Belleville, au Trocadéro ou à République.