La qualité de l’air et la santé. L’air moscovite est plus propre que le parisien.
L’OMS a étudié pour la première fois la concentration des substances nocives dans l’atmosphère de 1100 villes du monde. Les villes iraniennes, indiennes, pakistanaises ainsi que la capitale de la Mongolie détiennent le leadership d’après la pollution de l’air. Les substances nocives dépassent de 20 fois le taux admissible. La pollution de l’air dans les villes est parmi les problèmes écologiques sérieux de notre temps. Les additifs nocifs, notamment les parcelles du dioxyde de soufre et d’azote, provoquent, en pénétrant dans les poumons et le sang, des maux cardiaques, le cancer des poumons, l’asthme, les infections des voies respiratoires.
Les indices relativement bas sont enregistrés à Washington et à Tokyo : respectivement 18 et 23 microgrammes par mètre cube. Il existe des villes leaders d’après la qualité de l’air. 106. Pollution de l’air en milieu urbain : une campagne de mesures démarre en Ile-de-France. Pour la première fois en Europe, une vaste campagne de mesures de la pollution particulaire urbaine vient d’être lancée.
Elle devrait permettre une meilleure gestion de la qualité de l’air. Compte tenu de la variété et de l’innovation des moyens utilisés, la campagne de mesures de la pollution de l’air en milieu urbain lancée, au mois de juillet dernier en Ile-de-France, est une première. « C’est la plus vaste jamais réalisée en Europe », précise le scientifique Matthias Beekmann, modélisateur de la pollution atmosphérique au laboratoire universitaire des systèmes atmosphériques (LISA). Objectifs ? Caractériser la pollution particulaire (concentration, composition chimique, propriétés optiques, propriétés physiques comme la volatilité…) et ses précurseurs gazeux. Il s’agit à terme de valider les hypothèses de formation de cette pollution particulaire, testée jusqu’alors en laboratoire, afin d’intervenir ensuite sur la gestion et la prévention.
Delphine Barrais Sites Internet. Les incendies provoquent une pollution de l'air à Moscou. Russie: l'environnement encore à la merci de l'économie. «Pour vivre plus longtemps, respirez moins.»[1] Lors de l’effondrement de l’Union soviétique en 1991, la Russie a hérité d’une situation environnementale catastrophique.
Des études scientifiques menées depuis les années 1990 ont montré qu’environ 100 millions de Russes, vivant dans 200 grandes villes (de plus de 100.000 habitants), respirent un air dont le niveau de pollution excède les normes de qualité nationales. Plus de 90 villes présentent une concentration annuelle de dioxyde d’azote supérieure aux normes fixées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les régions les plus polluées sont les villes de Moscou, Tcheliabinsk dans l’Oural, Norilsk, siège du premier producteur mondial de nickel en Sibérie septentrionale et la région de Kemerovo en Sibérie méridionale. En outre, les trois quarts des lacs et des fleuves ont une eau impropre à la consommation, car les systèmes de traitement des eaux usées sont défectueux ou inexistants. Une prise de conscience récente [1] Dr. REGARD SUR L'EST.