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Art brut

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Armelle CLAUDE paysagistes. KASHINK. La folle histoire d’André Robillard, artiste brut au talent carabiné. Adoubé par Dubuffet, André Robillard bricole depuis toujours fusils, fusées, Spoutnik...

La folle histoire d’André Robillard, artiste brut au talent carabiné

Le musée de Lausanne lui consacre une exposition jusqu’au 19 avril 2015. Rencontre dans son atelier, à l’hôpital psychiatrique, près d’Orléans. « ROBILLARD André ! », se présente-t-il, tendant une main bosselée comme un tire-bouchon en cep de vigne. 83 ans, casquette rouge et pin's épinglés sur le survêtement bleu, l'homme nous a donné rendez-vous à l'accueil de l'hôpital Georges-Daumezon de Fleury-les-Aubrais, à une dizaine de kilomètres d'Orléans. Visiblement content du petit tour en voiture, il nous guide à travers un vaste parc où sont disséminés une trentaine de bâtiments. Robillard vit dans cet hôpital psychiatrique depuis soixante-quatorze ans. “J’suis allé trois fois chez Dubuffet...” Ces irrésistibles fusils l'ont d'abord fait connaître du petit cercle de l'art brut.

Robillard travaille à l'époque comme ouvrier à la station d'épuration de l'hôpital. “Quelle vie ! “J’cassais des chaises” Chantalpetit - Oeuvres. Catalogue d'exposition Le Maroc contemporain, Institut du monde arabe. Essaouïra. Essaouira : Ville à Vivre Au début de l'été 1969, j'ai décidé de me rendre en voiture au Maroc.

Essaouïra

A Grenade, j'ai rencontré Julian Beck le fondateur avec Judith Malina, du Living Theater. Nous nous connaissions déjà et Julian m'a proposé de le rejoindre à Essaouira où il devait passer l'été. C'est ce que je fis. Dès mon arrivée dans la ville, j'ai fait la connaissance de certains jeunes intellectuels qui sont rapidement devenus mes amis. Essaouira était une ville très étrange, comme perdue, oubliée, loin de tout... J'ai découvert à ce moment là - toujours au cours de l'été 1969 - une autre particularité culturelle étonnante d'Essaouira.

Dans les autres villes du Maroc, en effet, les gnaoua sont généralement présents. J'ai écrit et publié dans le même temps, et toujours chez Lamalif, un premier article sur les gnaoua d'Essaouira. Je suis retourné ensuite à peu près régulièrement, à Essaouira, chaque été pour des séjours souvent prolongés. Hommage aux artistes plasticiens d Essaouira. Des œuvres présentant des motifs géométriques, des pictographies finement tracées de signes et de symboles qui évoquent la mémoire tatouée d’Essaouira.

Hommage aux artistes plasticiens d Essaouira

C’est un bref aperçu de la nouvelle exposition de la galerie Fan-Dok de Rabat, intitulée «Artistes d’Essaouira : art naïf, art brut ? », prévue du 10 octobre au 10 novembre. Fidèle à son concept, la galerie Fan-Dok qui consacre chacune de ses expositions au travail d’artistes issus de la même région, porte cette fois-ci son regard sur la ville d’Essaouira en choisissant des artistes de renom appartenant à ce est qui communément appelé la peinture souirie. «Cette peinture présente, certes, une singularité, mais elle est difficilement définissable. Elle est comme au carrefour de l’art naïf, de l’art brut, de l’art populaire, de l’art africain et de l’art aborigène», explique Hakima Lebbar, responsable de la galerie Fan-Dok. Essaouira : animula vagula. Merci, chers Animuliens, d’être restés fidèles à mon dernier post.

essaouira : animula vagula

Je sors victorieuse d’un baston avec mon petit mac adoré un peu réticent à se laisser coller la nouvelle version du renard de feu (firefox in inglische). Je vous passe les détails mais ce que j’en ai bavé pour installer Rosetta, rectifier les erreurs de Norton et ouvrir Microsoft au démon, c’est rien de le dire. Pendant ce temps là, je regardais passer la concurrence qui me suçait la roue effrontément. C’est que le Maroc -sur la tête de mon daddy! - est à la mode depuis que j’en ai parlé. Sachez seulement qu’allant au plus pressé, on n’hésite pas, du côté de mon imitateur préféré, à dégainer le plus évident : les peintres d’Essaouira.

A Strasbourg, à Barbizon (comme dit la chanson), à Bourges, La Rochelle, Lyon, Paris, Saint-Etienne et Pezenas, patrie de Bobby Lapointe. Boujemâa Lakhdar : «Magicien de la terre», Mohamed Tabal : «peintre de l’errance et de la transe» Hamou Aït Tazarin.