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Biotechnologies

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Baromètre Biotech S1 2020. Tribune biotechnologies : les premiers X-mens chez les biohackers. En pleine ascension, les biotechnologies représentent désormais un enjeu économique et sociétal majeur.

Tribune biotechnologies : les premiers X-mens chez les biohackers

Pourtant, loin des récits de science-fiction et devant une succession de "prouesses", elles restent encore mal appréhendées et soulèvent beaucoup d’interrogations. Reste que le top départ est lancé et qu’il va falloir accrocher sa ceinture face à une déferlante d’applications en tout genre. Voici l'avis de l'expert Mickaël Réault, dirigeant fondateur de Sindup. Et si demain, l’avenue des Champs Elysées brillait de mille feux sous les projecteurs… d’arbres fluorescents ?

Une idée saugrenue à première vue, mais plus tant que ça si on observe d’un peu plus près les recherches déjà bien avancées du Massachussetts Institut of Technology (MIT). Derrière, les conséquences écologiques se révéleraient extraordinaires notamment en termes d’économie d’énergie. Mickaël Réault Les premiers X-mens chez les biohackers Une révolution enclenchée aussi risquée que prometteuse. Des chercheurs réussissent à corriger un gène défectueux dans des embryons. En utilisant l’outil Crispr-Cas9, qui permet de modifier le génome, une équipe internationale a effacé une mutation génétique responsable d’une maladie cardiaque.

Des chercheurs réussissent à corriger un gène défectueux dans des embryons

Les « ciseaux génétiques » Crispr-Cas9, qui permettent de faire du couper-coller dans le génome, ont encore frappé. Ainsi que l’annonce une étude publiée mercredi 2 août par la revue Nature, une équipe internationale de chercheurs a, grâce à cette technique, réussi à effacer chez des embryons humains une mutation à l’origine d’une grave maladie cardiaque. Compte tenu de la réglementation, les embryons n’étaient pas destinés à être implantés et leur développement a été interrompu après quelques jours. Cette démonstration expérimentale appuie l’idée que cette méthode pourrait être appliquée à d’autres maladies génétiques, si les interrogations sur sa sécurité et les obstacles éthiques sont dissipés.

Cela impliquera des essais cliniques qui restent, selon les auteurs, « une perspective encore éloignée ». Crispr, la découverte qui met la génétique en ébullition. SCiO - Consumer Physics. L'avenir du PC, les systèmes neuromorphiques. La technologie informatique progresse mais, elle a encore un long, très long chemin à parcourir avant d’espérer être capable de concurrencer le fonctionnement incroyable d’un cerveau.

L'avenir du PC, les systèmes neuromorphiques

Du verre rendu 200x plus résistant par des microfissures. Des microfissures ondulées inspirées de la nacre.Jusqu'à ce qu'Apple sorte son iPhone, on évitait plutôt le verre dans les objets high-tech.

Du verre rendu 200x plus résistant par des microfissures

Et pour cause : le verre reste un matériau très fragile. Même le dernier Gorilla Glass 3 de Corning résiste mal aux chocs de la vie quotidienne. Lentilles de contact connectées : Google veut lutter contre le diabète. C’est une innovation en provenance de la R&D de Google : la conception de lentilles de contact susceptibles d’aider les personnes diabétiques à gérer leur taux de sucre.

Lentilles de contact connectées : Google veut lutter contre le diabète

Dans une nouvelle contribution sur le blog officiel, les deux chercheurs Brian Otis et Babak Parviz apportent des précisions sur ce projet de « lentilles intelligentes » fabriquées pour mesurer à la seconde près le taux de glucose dans les larmes. Le dispositif s’appuie sur un binôme puce connectée et mini-capteur de glucose. Le tout encapsulé entre deux couches de matériaux spécial lentilles de contact. Il s’agit d’un prototype qui pourrait encore être amélioré (« pourquoi pas envoyer des signaux lumineux LED qui préviendraient les utilisateurs quand certains seuils de glucose sont dépassés », a repéré l’AFP).

Par conséquent, la commercialisation grand public est encore loin. Des chercheurs chinois veulent fabriquer des génies. Créer des génies, cela ressemble à de la science-fiction.

Des chercheurs chinois veulent fabriquer des génies

Et pourtant, « Bienvenu à Gattaca » n’a jamais été aussi réel qu’aujourd’hui. Une société chinoise travaille actuellement sur une technologie qui pourrait, à terme, permettre aux parents de sélectionner les embryons les plus intelligents. L’institut de biotechnologie BGI (Beijing Genomics Institute, le plus grand au monde) basé à Shenzhen enquête depuis plusieurs années sur des gènes qui seraient liés à l’intelligence avec pour objectif est de parvenir à séquencer l’ADN des génies. Zhao Bowen, le directeur de la division de génomique cognitive, lui même un surdoué âgé de seulement 21 ans, explique que « les études (…) laissent penser qu’au moins 50 % de la variation du QI est due à la génétique ». Des scientifiques fabriquent un muscle robotique surpuissant. Des chercheurs ont récemment réussi à développer un muscle robotique aux capacités impressionnantes. 1000 fois plus puissant que l’homme, il tire sa force d’un matériau aux propriétés intéressantes : le dioxyde de vanadium.

Des scientifiques fabriquent un muscle robotique surpuissant

On doit cette recherche aux scientifiques de l’Université de Californie, à Berkeley et dirigés par le Pr. Junqiao Wu. Ils sont parvenus à créer un muscle artificiel à base de dioxyde de vanadium, un composant qui officie comme isolant à basse température. Il devient toutefois un conducteur fonctionnel à une température de 67 degrés Celsius. En modifiant la structure du matériau, les chercheurs peuvent tirer parti de la transition pour créer des mouvements à partir de la force générée. Dans l’avenir, une telle avancée pourrait s’appliquer dans le domaine de la robotique.