La Grèce : un client juteux pour la banque Lazard après Goldman Sachs ? La Grèce, un « client » très rentable pour les banquiers du monde entier !
Alors que la sulfureuse banque Goldman Sachs avait « offert » ses services à Athènes dans le cadre de ce qui pourrait bien ressembler à un pacte avec le diable, le ministère grec des Finances a annoncé samedi avoir choisi la banque franco-américiane Lazard pour conseiller le gouvernement sur sa dette. Dette d’un montant pour le moins conséquent qu’Athènes souhaite effacer en grande partie d’un coup d’éponge magique. « Le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, annonce qu’il charge la société de conseil financier Lazard de conseiller le ministère des Finances sur la dette publique et la gestion de la politique fiscale », indique ainsi un communiqué. « Cette restructuration est absolument nécessaire.
Elle est non seulement nécessaire mais elle est possible », a estimé vendredi Matthieu Pigasse. »Je pense qu’il faut réduire de moitié la dette détenue par les institutions publiques en Grèce », a-t-il ajouté. . Le maintien de la Grèce dans l'euro fait débat en Allemagne. BERLIN (Reuters) - L'aide allouée à la Grèce n'est pas illimitée et Athènes ne doit pas compter sur un nouveau plan de sauvetage, a averti samedi le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble.
"Il n'est pas possible de jeter l'agent dans un puits sans fond. Nous ne pouvons pas encore mettre sur pied un nouveau plan d'aide", a-t-il déclaré lors d'une "journée portes ouvertes" des services publics. Le ministre a, par ailleurs, assuré que l'euro restait une monnaie stable et s'est félicité de l'absence de signes inflationnistes. Grèce: le début des ennuis pour les gouvernements européens ?
Antonis Samaras s'apprête à vivre une fin de mois chargée.
Le 24 août, le Premier ministre Grec doit s'entretenir avec la chancelière allemande Angela Merkel. Le lendemain, il sera reçu à Paris par François Hollande. Auparavant, Antonis Samaras devrait s'entretenir le 22 août à Athènes avec le chef de file de la zone euro, Jean-Claude Juncker. Ce qu'il faut savoir sur le rééchelonnement de la dette grecque. Pour une fois, on ne peut pas dire que la BCE est le bras armé de l'Allemagne dans la zone euro.
Le clivage entre les deux ne cesse de s'approfondir sur la question de la participation des créanciers privés dans le nouveau plan d'aide à la Grèce. Alors que Berlin veut rééchelonner la dette publique grecque, la BCE estime que cela ressemblerait dangereusement à une restructuration et aurait donc des conséquences désastreuses sur le secteur bancaire grec et européen. Si l'Allemagne était initialement plutôt isolée, il semblerait d'après le Spiegel qu'un compromis se dessine avec ses partenaires réticents.
Les créanciers privés pourraient être appelés à participer à hauteur de 20 à 35 milliards d'euros, affirme l'hebdomadaire allemand. L'UE planche sur une décote grecque de 50 à 60%, diverge sur le FESF. (RPT, mot manquant dans le premier paragraphe) * Accord de principe pour injecter E100 mlds dans les banques sur neuf mois * Une décote jusqu'à 60% envisagée sur la dette grecque * Rome et Madrid sous pression pour rassurer les marchés.
Greece Govt Bond 1Year Yield (GGGB1YR:IND) Index Performance. Conjoncture : Grèce : l'Europe finalise un sauvetage au coût historique. Goldman Sachs a camouflé la dette de la Grèce. Puis parié sur sa faillite. De nouvelles révélations accablent la banque d’affaires américaine, qui semble avoir joué sur tous les tableaux, mettant Athènes à genoux.
Et l’euro en danger. Quel cynisme! Si l’on en croit le New York Times et l’hebdomadaire allemand Spiegel, ce sont les banques de Wall Street, comme Goldman Sachs, qui ont permis à la Grèce de s’endetter en cachette, bien au-delà des limites fixées par Bruxelles. Et cela, grâce à des montages financiers complexes, qui ressemblent curieusement aux subprimes responsables de la pire crise mondiale des quatre-vingts dernières années.
Et ce n’est pas tout. Mais reprenons. Les créanciers privés de la Grèce ont fait leur offre maximale. Par Lefteris Papadimas ATHENES (Reuters) - Le représentant des créanciers privés de la Grèce a déclaré dimanche que ces derniers avaient atteint les limites des pertes qu'ils étaient prêts à concéder dans le cadre d'un échange de dette "volontaire", ajoutant que la balle était désormais dans le camp des bailleurs de fonds internationaux d'Athènes.
La Grèce négocie depuis des mois avec ses créanciers les modalités de l'effacement d'une partie de sa dette, condition essentielle à la mise en place d'un deuxième plan d'aide de 130 milliards. Du fait de longues formalités d'application, le pays a besoin d'un accord sur ce plan de participation du secteur privé (PSI) dans les tout prochains jours, sous peine de faire défaut dès la fin du mois de mars. Des sources proches des pourparlers ont rapporté ce week-end qu'Athènes et ses créanciers obligataires se rapprochaient d'un accord mais que de nombreux détails devaient encore être réglés. La zone euro pourrait devoir prêter E145 mds à la Grèce-sces. Les négociations commencent entre la Grèce et les banques afin de trouver la forùule magique de la décote de 50% de la dette grecque. "Nous menons des consultations, nous cherchons la formule (...) il faut une solution qui garantisse la plus grande participation" des banques et organismes financiers à cette opération, a affirmé Petros Christodoulou, joint par téléphone à Londres où il poursuit une tournée d'"information destinée aux investisseurs".
Il a estimé "possible une rencontre cette semaine, pour échanger nos points de vue et entamer les négociations" avec le dirigeant de l'organisation bancaire mondiale IIF, Charles Dallara, interlocuteur de la Grèce et de la zone euro au nom du système bancaire international. Charles Dallara, venu mercredi à Athènes pour s'entretenir avec le nouveau Premier ministre Lucas Papademos et son ministre des Finances, Evangélos Vénizélos, "poursuit lui aussi des rencontres avec les banques", a affirmé Petros Christodoulou, qui doit pour sa part se rendre jeudi à Bruxelles, après avoir été mardi à Paris. Crise de la dette : Papandréou annonce un référendum. Grèce : Papandréou porte une "très lourde responsabilité" Sortie de la zone euro, mode d'emploi. Le Blog d'Olivier Berruyer sur les crises actuelles. Suite du billet sur les finances publiques de la Grèce.
Prenons aujourd’hui comme à notre habitude plus de recul, sur la dette publique de la Grèce, en l’analysant depuis 1960 : 4 périodes sautent évidemment aux yeux : 1950-1980 : la dette est stable autour de 25 % du PIB durant les 30 Glorieuses ;1980-1993 : début du financiarisme, la dette est multipliée par 4 en 10 ans ! 1993-2007 : stabilité de la dette autour de 100 % du PIB ;2007-2010 : la dette croît de 50 %, et se dirige en fait vers un doublement par rapport à 2007, vers les 200 %. 1185482.PDF (Objet application/pdf) Comment la participation des banques au sauvetage de la Grèce va couter encore plus cher aux Etats. CDS dans la crise grecque : risque de faillite sur les banques françaises.
Une lourde interrogation pèse sur le système bancaire européen, et plus spécialement français.
Comment en effet comprendre l’obstination des autorités françaises à refuser toute restructuration de la dette publique grecque ? Le ministre allemand de l’Économie, Philipp Rösler, l’évoque ouvertement, son collègue des finances, Wolfgang Schäuble, de façon plus elliptique, mais François Fillon et François Baroin ne veulent pas en entendre parler. Dominique Strauss-Kahn la considère comme inéluctable (il faut « prendre ses pertes ») lors de son passage au 20h de TF1, le Premier ministre juge ces propos « irresponsables ».
Pourquoi cette polarisation ? L’engagement total des banques françaises s’élève à une quarantaine ou une cinquantaine de milliards d’euros, suivant les estimations. La Grèce prépare un plan de réduction de la fonction publique. Ce volet des réformes réclamées par les bailleurs de fonds d'Athènes est le plus sensible aux yeux de l'opinion publique. Mais la Grèce ne peut se passer de l'aide financière internationale, dont une nouvelle tranche de 8 milliards d'euros est actuellement en suspens, dans l'attente des conclusions des inspecteurs de la "troïka" - UE, FMI et Banque centrale européenne. Les Européens tentent d'éviter à tout prix un défaut de paiement de la Grèce sur sa dette, qui aurait des répercussions sur le secteur bancaire du continent - les banques détiennent une partie de la dette grecque -, sur l'avenir de la monnaie unique et pourrait provoquer en cascade une nouvelle crise économique mondiale.
Ces quatre derniers jours, les dirigeants grecs ont enchaîné les discussions avec les inspecteurs de la troïka. Les détails de ce projet n'ont pas encore été rendus publics, mais on annonçait samedi soir de sources grecques autorisées qu'un accord était proche au sein du gouvernement. Par. La dette grecque peut redevenir viable, mais pas avant 2030-UE/FMI, Actualités. That Greek debt sustainability analysis in full.