EDF reporte à 2026 le démarrage de l’EPR Hinkley Point C au Royaume-Uni. Nucléaire : l'AMF inflige 5 millions d'euros d'amende à EDF pour fausse information concernant Hinkley Point. EDF avait publié dans un communiqué une fausse information "susceptible de fixer le cours du titre à un niveau anormal ou artificiel", selon le régulateur de la Bourse.
Attrapé par la patrouille. Surcoût de 5 milliards d’euros et retards pour l’EPR construit au Royaume-Uni. Article réservé aux abonnés En décembre 2012, le patron d’EDF au Royaume-Uni, Vincent de Rivaz, qui se battait pour boucler le financement de la centrale d’Hinkley Point C, confiait au Monde : « L’avenir de l’EPR est en jeu dans ce chantier. » Sept ans plus tard, ces mots résonnent d’un écho plus inquiétant que jamais pour l’avenir de la filière nucléaire française.
Mercredi 25 septembre, EDF a annoncé un risque de retard et un surcoût qui va dépasser 10 % pour son chantier d’Hinkley Point C. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Au Royaume-Uni, l’avenir du nucléaire s’assombrit Selon l’électricien français, la centrale nucléaire nouvelle génération, dont la construction de deux unités dans l’ouest de l’Angleterre a commencé fin 2016, devrait finalement coûter « 21,5 à 22,5 milliards de livres » (24,3 à 25,5 milliards d’euros), soit 1,9 à 2,9 milliards de livres de plus que l’estimation précédente.
EPR d’Hinkley Point : l’Etat s’inquiète d’une dérive financière. L’électricien, confirmant une information du « Monde », a annoncé que le coût de la future centrale nucléaire britannique s’alourdissait de 1,8 milliard d’euros.
La construction risque aussi de prendre plusieurs mois de retard. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Jean-Michel Bezat A l’issue d’une « revue complète » du projet menée pendant plusieurs mois, EDF a annoncé, lundi 3 juillet, une révision à la hausse (+ 1,845 milliard d’euros) du coût des deux réacteurs EPR que le groupe construit à Hinkley Point, dans le sud-ouest de l’Angleterre, confirmant une information du Monde (daté 25-26 juin). Cela en portera le coût à 22,4 milliards, soit une hausse de 8 % par rapport au devis initial, a indiqué le directeur général d’EDF Energy, filiale britannique du groupe français. Lire aussi : L’EPR britannique d’EDF déjà sous haute pression Cette situation inquiète le ministre de l’économie. Hinkley Point: EDF anticipe une augmentation de ses coûts de 1,5 milliard de livres - Challenges.fr.
EDF a annoncé lundi 3 juillet qu'il estimait désormais à 19,6 milliards de livres sterling 2015 (22,3 milliards d'euros environ) les coûts à terminaison du projet de centrale nucléaire d'Hinkley Point, dans le sud-ouest de l'Angleterre, en hausse de 1,5 milliard par rapport à ses précédentes évaluations.
Les surcoûts estimés "résultent essentiellement d'une meilleure appréhension du 'design', adapté aux demandes des régulateurs, du volume et du séquencement des travaux sur site et de la mise en place progressive des contrats fournisseurs", a précisé l'électricien public français dans un communiqué. Le taux de rentabilité prévisionnel (TRI) du projet, qui prévoit deux réacteurs de type EPR, est ainsi désormais estimé pour EDF à environ 8,5% contre environ 9% initialement. Vers un dérapage du coût de la centrale d'Hinkley Point - Challenges.fr. Londres donne le top départ au projet Hinkley Point d'EDF.
EDF : avis de gros temps sur Hinkley Point. Paru dans leJDD Les deux centrales de Hinkley Point, A et B en construction.
(Reuters) Un feu vert français contesté Le oui accordé par le conseil d'administration d'EDF, le 28 juillet, à la construction de deux EPR de Hinkley Point continue de faire des vagues. Vendredi, la justice rejetait l'action en référé du comité central d'entreprise visant à suspendre la décision pour défaut d'avis préalable, mais elle se prononcera sur le fond fin septembre. «Il n'y a pas eu de débat, les temps de parole étaient minutés et en plus on nous a dit que les Anglais étaient impatients» Opération de diversion ou pas, l'agitation au sommet du groupe ne désarme pas. Au sein de l'intersyndicale CGT, FO et CFE-CGC, on réfléchit à un recours en annulation de la délibération.
Un attentisme britannique redouté "La balle est dans le camp des Anglais. «Il faudrait lancer une coopération intelligente franco-britannique en associant les autorités de sûreté nucléaire de nos deux pays. Dimanche 07 août 2016. La décision de revoir le projet Hinkley Point prise par Theresa May. (Avec source gouvernementale §1-2) par Kate Holton LONDRES, 30 juillet (Reuters) - La Première ministre britannique Theresa May est personnellement intervenue pour repousser la signature de l'accord sur la construction par EDF de deux réacteurs nucléaires EPR à Hinkley Point afin d'examiner plus attentivement le dossier, a déclaré samedi une source gouvernementale.
Selon cette source, Theresa May a expliqué au président français François Hollande, lors de leur rencontre à l'Elysée il y a neuf jours et au cours d'une conversation téléphonique, qu'elle aurait besoin de temps pour étudier le projet. "Ils se sont mis d'accord sur le calendrier", a ajouté ce responsable. Lettre de démission de Gérard Magnin. EDF donne dans la douleur le coup d'envoi au projet controversé d'Hinkley Point. La raison d’Etat nucléaire l’emporte toujours au pays de l’atome: c’est officiel, le projet controversé d’Hinkley Point C prévoyant la construction de deux réacteurs EPR par EDF en Grande-Bretagne se fera.
Ainsi en a décidé ce jeudi après-midi le conseil d’administration de l’électricien français à l’issue d’une réunion qui a débuté à 14h30 et aura duré plus de quatre heures, au siège parisien du groupe, avenue de Wagram. L’instance a donné son feu vert à ce chantier qui coûtera au bas mot 18 milliards de livres (21,5 milliards d’euros), dont les deux tiers à la charge d’EDF. Dix administrateurs ont voté pour et sept contre, témoignant de fortes divisions internes. Et ce après un véritable coup de théâtre: partisan du développement des énergies renouvelables, Gérard Mangin, l’un des six administrateurs nommé par l’Etat, a annoncé sa démission juste avant le début de la séance pour «ne pas cautionner plus longtemps une stratégie qu’il ne partage pas». En finir avec la malédiction EPR ? EDF : hostile au projet Hinkley Point, un administrateur du groupe claque la porte. Centrale nucléaire de Hinkley Point : attention danger pour EDF ! Les grandes manœuvressont lancées autour du projet très controversé de construction par EDF de deux réacteurs nucléaires de type EPR à Hinkley Point, dans le sud de l'Angleterre.
Après une réunion confidentielle lundi à l'Elysée, c'est au tour du ministre de l'Economie, Emmanuel Macron — qui soutient ouvertement le projet —, d'inviter lundi 18 juillet les fédérations de l'énergie et de la métallurgie. Les syndicats CGT, CFE-CGC et FO demandent depuis plusieurs mois le report des travaux. Estimé officiellement à 18 Mds£, soit 21,7 Mds€ au cours actuel, Hinkley Point pourrait coûter bien plus cher, 44,5 Mds€ selon nos informations. Une direction divisée Un coût sous-évalué En mai, la très sérieuse Autorité des marchés financiers (AMF) a tapé du poing sur la table en sommant EDF de revoir ses estimations à la hausse. Des investissements onéreux. Hinkley Point : l'ancien n° 2 d'EDF dénonce un projet suicidaire. EDF reporte de plusieurs mois le lancement du projet d’EPR en Grande-Bretagne. Les syndicats d’EDF ont gagné une manche.
Très critiques à l’égard du projet de construction en Grande-Bretagne de deux réacteurs nucléaires de nouvelle génération, un investissement risqué de 24 milliards d’euros au bas mot, les élus du personnel ont réussi à faire plier la direction d’EDF. Le PDG Jean-Bernard Lévy leur a annoncé, vendredi 22 avril, qu’il acceptait de soumettre cet énorme projet au comité central d’entreprise (CCE), comme ils le lui demandaient, ont indiqué plusieurs sources. Compte tenu des expertises et des débats nécessaires, cette consultation du CCE va entraîner un report de plusieurs mois de la décision d’investissement. Elle ne pourra guère être prise avant la rentrée, au mieux. Aucune date n’a été fixée pour le moment. Lire aussi : EDF doit-elle construire des EPR au Royaume-Uni ?
Le ministre de l’économie, Emmanuel Macron, avait pourtant affirmé à plusieurs reprises ces dernières semaines qu’il était indispensable de prendre une décision rapide. EPR d'Hinckley Point ou le dilemme d'EDF. Le projet Hinkley Point peut-il mettre en péril EDF ?
Le doute n’est pas nouveau. Le comité central d'entreprise d'EDF a même lancé en décembre dernier un droit d'alerte économique et pointé les risques du projet pour la santé et l'équilibre financier de l'entreprise. Les syndicats redoutent que ce projet précipite l'entreprise dans un bourbier financier semblable à celui dans lequel s'est retrouvé Areva après s'être engagé dans la construction d'un réacteur EPR à Olkiluoto en Finlande, avec les difficultés que l'on connait qui ont entrainé le démantèlement de l'ancien fleuron du nucléaire français. Le directeur financier d’EDF démissionne sur fond de désaccord autour du projet d’Hinkley Point. Le directeur financier d’EDF, Thomas Piquemal, a présenté sa démission au PDG du groupe en raison d’un désaccord sur la faisabilité du projet controversé de construction de deux réacteurs à Hinkley Point, en Angleterre, a annoncé lundi 7 mars l’énergéticien, confirmant une information de l’agence Bloomberg. « Le directeur financier a présenté sa démission la semaine dernière à Jean-Bernard Lévy [PDG d’EDF] en raison d’un désaccord sur Hinkley Point », a-t-on indiqué, dimanche soir, dans l’entourage de l’entreprise.
Le groupe a annoncé la nomination pour le remplacer « à titre provisoire » de Xavier Girre, jusqu’ici directeur financier pour la France de l’électricien.